Lettres de feu Mr. de Haller contre M. de Voltaire, Volume 2

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Chez la Nouvelle Société typographique, 1780 - Apologetics - 354 pages
 

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Page 108 - Loin de toute espérance, Je vis en pleine paix; Je n'ai ni confiance, Ni défiance; Mais l'intime assurance Ne meurt jamais. Amour, toi seul peux dire Par quel puissant moyen Tu fais, sous ton empire, Ce doux martyre Où toujours l'on soupire Sans vouloir rien. Amour pur, on t'ignore; Un rien te peut ternir : Le 'dieu jaloux abhorre Que je l'adore , Si, m'offrant, j'ose encore Me retenir.
Page 56 - Dieu a tellement aimé le monde , qu'il a donné fon Fils unique , afin que quiconque croit en lui ne périfle point , mais qu'il ait la vie éternelle.
Page 132 - ... Perses , des Juifs, des Indiens et des Egyptiens, prouve qu'un seul Dieu était l'objet du culte des peuples les plus anciens ; cette connaissance de l'Etre-Suprême est sans doute plus parfaite que celle qui s'est conservée chez quelques peuples sauvages de l'Amérique.
Page 20 - Arabes et d'autres ennemis des Juifs ne parlent qu'avec la plus grande vénération, dont le nom fut même connu des Romains, et dont tous les auteurs sacrés font mention à chaque page...
Page 113 - Com-. ment la philosophie eût-elle même été capable de donner la moindre force à ce précepte, tandis qu'elle ne nous offre que des doutes sur la nature et l'existence de Dieu; qu'aujourd'hui elle croit un être suprême qu'elle rejette le lendemain, ou dont la divinité n'est autre chose que cet univers : ce qui est la vraie conclusion où conduit la doctrine des Stoïciens, quoiqu'ils ne l'aient pas exprimée en termes formels. Un autre...
Page 106 - ... était prêt à renoncer à ses travaux et à ses méditations pour se livrer à la joie; ou, comme M. de Voltaire explique son sentiment, qu'il renonçait à ses réflexions sérieuses sur la vie intérieure du chrétien, pour passer le reste de ses jours dans un parfait éloignement de toute espèce d'inquiétude. Cependant les mémoires de la vie de cet archevêque , écrits par le chevalier de Ramsay, ne nous laissent voir qu'une pratique constante de tous les devoirs de la morale et du christianisme,...
Page 5 - ... d'employer les sons et les impressions de la vue, non-seulement à son bonheur présent, mais encore à sa félicité à venir; une parole qu'elle vient d'entendre, et qui n'est qu'un son, ne décide pas moins du sort de ses jours éloignés, et de celui de ses enfans; une lettre qu'elle lit, qui n'est qu'une couleur, lui annonce les événemens d'une nation, les révolutions des Etats. Elle joint les différentes impressions des sens qui se trouvent déjà dans son...
Page 21 - De son teins, les Grecs étaient encore des barbares; il est donc clair que si Moïse et les Grecs font mention du même fait, ces derniers ont copié l'auteur le plus ancien. Les Samaritains seuls nous fournissent déjà une grande preuve de l'antiquité de Moïse, puisque, se trouvant détachés pour toujours des Juifs depuis le règne de Salmanasar (962 av. JC ) , ils n'en ont pas moins conservé les livres de Moïse, à l'exclusion de toutes les autres parties de l'Ancien...
Page 146 - Socrate parait l'avoir cru , nous sommes en droit d'en conclure, que l'apparition de Jésus a brisé le pouvoir de ces esprits malins ; ce qui jetterait en même tems de la lumière sur la disparition de la magie ; mais si ces mêmes oracles furent l'effet de l'imposture, il n'est pas moins remarquable que...
Page 5 - ... opération étonnante, dont le pouvoir réuni de nos sens et de la matière, ne seront jamais capables, puisqu'ils ne pourront jamais rassembler en un seul point ou en une seule pensée, qui est un point aux yeux de M. de Voltaire, mille idées des tems précédens...

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