Monna Vanna: Lyric Drama in Four Acts & Five Tableaux

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G. Schirmer, 1913 - Librettos - 79 pages
 

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Popular passages

Page 42 - Je n'ai jamais parlé ainsi à aucun homme, si ce n'est à Marco, le père de Guido... Et, même auprès de lui, ce n'est pas la même chose... Puis il a mille rêves qui le prennent tout entier, et nous n'avons causé que trois ou quatre fois...
Page 40 - Mais qu'importé après tout!... Elle est à moi, Vanna, je la tiens dans les miennes, j'en regarde la nacre, j'en respire la vie, je m'enivre un instant d'une illusion trop douce; j'en étreins la tiède fraîcheur, je la prends, je l'étends, je la ferme, comme si elle allait me répondre dans la langue magique et secrète des amants ; et je la couvre de baisers sans que tu la retires... Tu ne m'en veux donc pas de la cruelle épreuve?... VANNA...
Page 60 - C'était un mauvais rêve... VANNA. — Où est-il? Oui, je sais... Mais donnez-moi la clef de sa prison ; il ne faut pas que d'autres... GUIDO. — Les gardes vont venir. Ils te la remettront. VANNA. — Je la veux pour moi seule, afin que je sache bien... afin que personne autre... C'était un mauvais rêve... Le beau va commencer... Le beau va commencer.
Page 36 - Mon père, le vieil orfèvre, apportait un collier de perles à votre mère. — Elle admirait les perles. ..J'errais dans le jardin... Alors, je vous trouvai s"ous un bosquet de myrtes, près d'un bassin de marbre... Une mince bague d'or était tombée dans l'eau... Vous pleuriez près du bord... J'entrai dans le bassin. — Je faillis me noyer; mais je saisis la bague et vous la mis au doigt... — Vous m'avez embrassé et voue étiez heureuse...
Page 34 - PRINZIVALLE J'entends vous laisser libre... Il en est temps encore, voulez-vous renoncer... VANNA Non. PRINZIVALLE Pourquoi le faites-vous?... VANNA Parce qu'on meurt de faim, et qu'on mourrait demain d'une façon plus prompte... PRINZIVALLE Et sans autre raison?... VANNA Quelle autre pourrait donc?...
Page 36 - J'entrai dans le bassin. - Je faillis me noyer ; mais je saisis la bague et vous la mis au doigt... - Vous m'avez embrassé et vous étiez heureuse... VANNA C'était un enfant blond nommé Gianello... - Tu es Gianello?...
Page viii - Was it required that I should come without regrets?" He replies he will let her go free, if she wishes. "You are unclothed, save for that cloak?" and as she makes as if to open it, he prevents her with a swift gesture. Again he asks whether she had seen, on her approach, the herds and the laden wagontrain waiting for the word to depart, and whether she would like to see them move on to Pisa ; the signal is given, and the relief wagons start under the flaring torchlight. He now begs her to rest on...
Page 36 - J'ai soigné bien sou vent des blessés dans cette guerre... Oui, oui, je me rappelle... Je revois le jardin avec ses grenadiers, ses lauriers et ses roses... Nous y avons joué plus d'une après-midi, quand le sable était chaud et couvert de soleil... PRINZIVALLE. Douze fois, j'ai compté... Je dirais tous nos jeux et toutes vos paroles... VANNA. Puis un jour j'attendis, car je vous aimais bien, vous étiez grave et doux comme une petite fille, et vous me regardiez comme une jeune reine... Vous...
Page ix - Could you have loved me ?" she gently responds, "If I could tell you that I could have loved you, should I not love you already, Giannello?"— Vedio, now reentering in hot haste, informs his master that he has been proclaimed a traitor by the Florentine commissioner who has just arrived in the camp with six hundred men, and that he must fly instantly. When Giovanna asks him whither he would flee, he replies that it makes little difference. But she suggests, then insists, that he, her savior from...
Page 6 - ... m'en aller où s'en vont tous les hommes... Nous étions comme deux frères qui se retrouvent enfin... Nous parlions d'Hésiode, d'Aristote et d'Homère... Il avait découvert, dans un bois d'oliviers, près du camp, sur les bords de l'Arno, enfoui dans le sable, un torse de déesse si étrangement beau que, si vous le voyiez, vous oublieriez la guerre... Nous avons creusé plus avant: il a trouvé un bras; j'ai déterré deux mains si pures et si fines qu'on les croirait formées pour créer...

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