Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant |
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Common terms and phrases
affez affuré aifément ainfi amour auffi avoit badin beau befoin bel efprit Bourdelot C'eft C'eſt Caton d'Utique CHAP CHAPITRE chofe choſe CI-git cœur compofa confidérable deffus defirs deftinée délicateffe devoit Diables Dieu Dieux eft mort Epicure Epitaphe eſt étoit extremum fage fageffe faifoit fameux fans fanté favant favoir fe peut facilement fe peut nullement fecrets femble femme fens fentir feroit fert fervir feul fiècle foible foin foit fon caractère fonge font fous fouvent fuis fuiv fujet funefte fupplice gens gît goût grace hélas homme j'ai jacet jamais joie jour jufqu'à jufques l'amour l'efprit l'Hiftoire l'homme laiffe Laïs Limeuil Mademoiſelle Mellin de Saint-Gelais momens monde Monfieur Mothe le Vayer mourir mourut n'eft paffer paffions paroît penfer penſée perfonnes Petrone Philofophe plaifantant plaifir plaifirs plufieurs Poëte prefque puiffe Puifque Rabelais raifon refte reux rien ſon Suétone trépas trifte Valere Maxime vivoit volupté vouloit
Popular passages
Page 273 - Aussi pour suivre cette mode , Jamais auteur n'eut tour de lit ; Et qui plus est , jamais ne mit Dans le froid le plus incommode, Qu'un laurier pour bonnet de nuit.
Page 190 - UN homme gist sous ce tombeau, Qui ne fut vaillant qu'au bordeau, Mais au reste plein de diffame : Ce fut, pour vous le faire court, Un Mars au combat de l'amour, Au combat de Mars une femme.
Page 226 - Ille déferre eft un vallon affreux , Qui n'eut jamais du Ciel un regard amoureux. Là , fur de vieux cyprès dépouillés de verdure , Nichent tous les oifeaux de malheureux augure ; La terre , pour toute herbe , y produit des poifons» Et l'hiver y tient lieu de toutes les faifons.
Page 264 - J'y contribuerais de tout mon possible à faire passer votre chagrin, et je vous ferois assurément connoître que vous avez en moi une personne qui tâchera toujours à le dissiper ou, pour le moins , à le partager. Ce qui fait que je vous souhaite encore davantage ici, c'est que, dans cette douce révolution de l'année, après le plus terrible hiver que la France ait depuis longtemps senti, les beaux jours se goûtent mieux que jamais.
Page 163 - Le bon prélat qui gît sous cette pierre, Aima le jeu plus qu'homme de la terre : Quand il mourut il n'avait pas un liard ; Et comme perdre était chez lui coutume, S'il a gagné paradis, on présume Que ce doit être un grand coup de hasard.
Page 185 - Est vivante après le trépas ; Et, s'il- n'a pas contre Dieu même Vomi quelque horrible blasphème, C'est qu'il ne le connaissait pas.
Page 273 - L'aife, & les apprêts n'y font rien, Ce plaifir pour le prendre bien , Et de la plus belle manière, Demande un Lit comme le mien. Tout-à-fait à la Cavalière.
Page 66 - Brantome , au fujet de cettte fille forte. » Quand l'heure de la mort fut venue , » elle fit venir à foi fon valet qui s'appelloit » Julien, & qui fçavoit très-bien jouer du » violon. Julien , lui dit-elle , prenez votre » violon , & fonnez-moi toujours , jufqu'à » ce que vous me voyiez morte , la défaite » des Suifles , & le mieux que vous pour...
Page 265 - Je les ai faits pour répondre à cet endroit de votre lettre , où vous me particularisez le déplaisir que vous donnent les partialités de vos trois grandes actrices pour la distribution de vos rôles. Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble, et, tâchant de faire réussir l'application de vos rôles à leur caractère...
Page 269 - Etoit vis-à-vis de la porte, Joignant le comte de Lignon, Homme à ne jamais dire non, Quelque rouge bord qu'on lui porte. Après lui, l'abbé du Broussin, En chemise montrant son sein , Remplissoit dignement sa place, Et prenoit soin d'un seau de glace Qui rafraichissoit notre vin.