Le soleil, Part 2

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Gauthier-Villars, 1877 - Solar activity - 484 pages
 

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Page 455 - Aldébaran et Arcturus; mais, en outre, le troisième type contient un grand nombre de bandes nébuleuses qui divisent tout le spectre et en font une espèce de colonnade. Ces bandes, dont la largeur et l'intensité sont très-variables, forment pour les étoiles de cette catégorie des différences assez considérables. Nous avons choisi pour type fondamental a d'Hercule, car c'est cette étoile qui offre le spectre le plus régulier.
Page 482 - Que dire de ces espaces immenses et desastres qui les remplissent? Que penser de ces étoiles qui sont, sans doute, comme notre Soleil, des centres de lumière, de chaleur et d'activité, destinés, comme lui, à entretenir la vie d'une foule de créatures de toute espèce? Pour nous, il nous semblerait absurde de regarder ces vastes régions comme des déserts inhabités; elles doivent être peuplées d'êtres intelligents et raisonnables, capables de connaître, d'honorer et d'aimer leur Créateur;...
Page 450 - Le deuxième type est celui des étoiles jaunes, comme la Chèvre, Pollux, Arcturus, Aldébaran, a de la Grande Ourse, Procyon, etc. Le spectre de ces étoiles est parfaitement semblable à celui de notre Soleil, c'est-à-dire qu'il est formé de raies noires très-fines, très-serrées, et occupant la même position que celles du spectre solaire (Pi.
Page 482 - Il faut conclure de toutes ces considérations que la profondeur des deux est réellement insondable et que nous n'en connaîtrons jamais les bornes. Il est probable que la réunion des grandes étoiles qui environnent notre Soleil n'est qu'un des amas qui forment la voie lactée, et que, vu d'une certaine distance, cet amas nous apparaîtrait comme une tache plus blanche dans la voie lactée elle-même. En arrivant à cette limite, nous sentons notre imagination confondue. En vain chercherions-nous...
Page 450 - ... dans la catégorie des étoiles jaunes dont nous venons de parler. Le spectre du troisième type est assez extraordinaire; il est composé d'un double système de bandes nébuleuses et de raies noires. On peut prendre comme exemple celui de a d'Hercule.
Page 187 - Mais la rotation solaire la déplace et l'amène en un point où elle s'interpose entre la photosphère et l'œil de l'observateur; elle doit alors absorber les radiations photosphériques, donner naissance à des raies obscures et diminuer l'éclat visible de la partie du Soleil sur laquelle elle se projette : c'est une tache ; elle doit produire pour le sodium, par exemple, l'effet qu'on observe quand on brûle du sodium devant la fente du spectroscope dirigé sur le Soleil : les raies du métal...
Page 157 - ... Aux pôles, les filets des panaches sont verticaux ou très légèrement inclinés ; quelquefois ils ressemblent à une pluie qui retombe verticalement. Cette disposition a été observée tant de fois que nous la regardons comme absolument incontestable ; elle est parfaitement d'accord avec la lui qui semble ressortir de la discussion précédente; car, si les protubérances tendent vers les pôles, là elles doivent perdre leur direction définie dans un sens ou dans l'autre. 3° En considérant...
Page 339 - Cette électricité produit sur le globe terrestre de véritables courants qui agissent sur l'aiguille aimantée. L'existence de ces courants telluriques est aujourd'hui parfaitement prouvée; ils produisent, dans les fils télégraphiques, des courants dérivés, capables quelquefois de donner des étincelles. Pendant...
Page 482 - Secchi, est réellement insondable. ll est probable que la réunion des grandes étoiles qui environnent notre soleil, n'est qu'un des vastes amas qui forment la voie lactée et que, vu d'une certaine distance, ce groupe d'astres apparaîtrait seulement comme une tache plus blanche dans la voie lactée elle-même.
Page 484 - ... du Soleil pendant les éclipses. Parmi les matières qui forment les taches, le sodium, le magnésium, le fer et le calcium sont les plus abondantes entre celles qui sont éruptives. Cette atmosphère du Soleil, ordinairement invisible, excepté dans les éclipses, est très-vaste ; elle s'étend à une distance qui est bien supérieure au rayon solaire; elle a une forme comprimée, son élévation étant moins grande aux pôles qu'à l'équateur. Dans les régions équatoriales, et surtout dans...

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