Mémoires de Madame la baronne de Batteville: ou La veuve parfaite |
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Common terms and phrases
abfolument affez affurer ainfi auffi auroit avoient avois avoit befoin bonheur c'eft c'eſt c'étoit Caftelet caufe ceffe chere Julie Chevalier chofe circonftances confentement conferver connoiffance crainte deffein défir devoir Dieu difcours difoit difpofition Effarts efpérer efprit eftimable Epoux étoient étoit eût facrifice faifant faifoit faint falut fans doute fecours fecret femble femme fens fentiments feroit fervir feul filence Fille fincérité fion fituation foibleffe foin foit fon cœur fon Epoufe fon Pere fortune foulager foupçons fouvent fuis fujet grace homme infpiré inftruite j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois j'euffe jour jufqu'à l'Abbeffe l'Evêque laiffer Lettre lorfque m'avoit m'en Madame Marfeille mariage Marſeille ment miférable Monfieur mort n'eft néceffaire occafion pable paffer paffion paroiffoit pefer pefte penfer perfonne perfuadé plaifir plufieurs poffible pourroit pouvoit préfent premiere pria puiffe raifon reconnoiffance réfolution refpect refte refufer Religieufe réuffir Rheims rien s'eft tendreffe vouloit
Popular passages
Page 159 - C'eft la premiere faveur que j'ai recue » de la fortune : des malheurs fans exemple, » m'ont forcé à m'expatrier dans ma jeunefle , » & me pourfuivent avec une opiniâtreté que » rien n'egale. J'ai perdu tout ce qui pouvoit » m'attacher à la vie ; & je fuis encore forcé de » m'arracher aux douceurs que je goûtois dans » votre commerce. Rien n'exifte plus pour moi » dans le monde ; & je n'exifte plus pour per» fonne : ceux qui pourroient prendre quelque » intérêt à ma fortune, me...
Page 185 - ... crainte de vous abandonner m'engage à combattre. Au refte fi vous croyez que je fois obligée d'exécuter les defTeins de mon Pere, vous pouvez me décharger de ce pénible devoir, en le rempliflant...
Page 99 - Baron de toutes mes pensées à cet égard, & de lui laifièr lire les progrès qu'il faifoit dans mon ame. Chaque jour ma paffion diminuoit , & je parvins enfin à bannir tout ce que le fouvenir de mon amant avoit laiffé de tumultueux dans mon ame. A...
Page 14 - Cavalerie , qui ayant beaucoup diffipé dans » fa jeunefle, n'avoit plus d'autte bien , que ce » qu'il tiroit du fervice ; ce qui ne l'empêcha » point d'époufer , par inclination , une fille de » qualité , qui n'avoit pas plus de fortune que » lui. La mort de mon pere, qui fuivit de près » ce mariage, biffa fon époufe, qui étoit greffe » de fix mois, dans une indigence abfolue.
Page 160 - Monfieur , adieu pour ja» mais ; que je vive au moins dans votre fou«, venir. Si le Ciel terminoit mes peines en fi,, niflant ma vie , vous feriez informé , & de » mon nom , & de mes infortunes : je fuis » fûr qu'alors vous approuveriez les raifons d'une y, conduite qui a dû vous paroître bien exrraor
Page 149 - J'entendis plufieurs perfonnes dans l'ef» calier ; je leur criai de toutes mes forces de, » ne point penfer à moi, & de ne fonger qu'à » fauver Julie. Au moment la porte de ma » chambre fut enfoncée ; & l'horreur du fpec» tacle qui s'offrit à mes yeux , ne s'effacera » jamais de ma mémoire. Une antichambre , » qui étoit commune à mon appartement, & "•.à celui de ma fille , étoit embrâfée ; & je vis » la femme de chambre de ma chere Julie , " fe lancer au travers des flammes ;...
Page 47 - Mere, & comme je l'ai confervée , je vais vous la tranfcrire. Adorons les fecrets de la divine Providence, ma chere Julie; c'eft elle qui de toute éternité avoit déterminé notre voyage dans ces...
Page 295 - Pere, je l'euflè mis en exécution , fi ma tendreflè pour vous ne m'eût retenue. Le parti que vous prenez rompt mes liens , & me met en liberté de difpofer de moi. Demain à pareille heure , fi vous n'êtes pas chez moi en 'Ûifpofition de m'obéïr aveuglément , je pars pour Paris , fans que rien puiflè m'arrêter.
Page 279 - Monfieur ; loin de re» garder notre union comme un bonheur , je » fais que le confentement que vous y donne» riez , feroit pour vous un fupplice. Comme je » fais tous vos fecrets , apprenez les miens : je » vous aime, Monfieur. Formée d'un fang...
Page 99 - deux cœurs , ce me femble; l'un des deux , » foumis à la raifon & au devoir, confentoit à » tout ce qu'on exigeoit de moi : l'autre faifoit » un bruit épouvantable , fe révoltoit, fans que » je daignaUe faire attention à fes cris ; & pen...