Histoire littéraire de M. de Voltaire, Volumes 5-6se trouve chez Moutard, 1781 |
Common terms and phrases
affez affurément ainfi ainſi Alteffe Anglois auffi auroit Auteur avez avoit beau Beaumelle c'eft c'eſt c'étoit caufe cens chofe cœur connoiffance connoître déja Dieu dire Docteur Panfophe écrit efprit eftime eſt êtes étoient étoit fage faifoit falut fans doute favez favoir fecret femble fens fentiment fera Ferney feroit fervir feul fiecle fimple foible foit fommes font force fous fouvent François ftyle fuis fuivant fujets fur-tout gens gloire goût grace Henriade Hiftoire homme illuftre inftruit J'ai l'honneur jamais jufqu'à jufte Konig l'efprit l'Europe l'Hiftoire laiffé Leibnitz Lettre livre long-tems lorfque Louis XIV lumiere Machiavel Madame Mademoiſelle maffe matiere Maupertuis Meffieurs ment mille Miniftres Monfieur n'eft n'eſt ouvrage paffer paroît penfe perfonne Philofophe plaifir plaifirs plaire plufieurs préfent prefque Prince Pruffe quarré raifon reffort refpectable refte s'eft ſes ſon ſtyle talens teffe tems Théatre tion vérité vertu viteffe VOLTAIRE
Popular passages
Page 312 - Le miniftère eft auffi inftruit de fes projets criminels , que les véritables gens de lettres le font de tous fes procédés. Je vous fupplie de remarquer que la fuite continuelle des perfécutions qu'il m'a fufcitées, pendant quatre années , a été le prix de l'offre que je lui avais faite de lui donner, en pur don, une maifon de campagne , nommée l'Hermitage, que vous avez vue entre Tourney et Ferney.
Page 158 - Je peux donc dire, devant Dieu qui m'écoute, que je suis bon citoyen et vrai catholique, et je le dis uniquement parce que je l'ai toujours été dans le cœur.
Page 157 - Grâces au ciel, la mienne m'apprend qu'il faut savoir souffrir. Le Dieu qui l'a fondée fut, dès qu'il daigna être homme, le plus persécuté de tous les hommes. Après un tel exemple, c'est presque un crime de se plaindre ; corrigeons nos fautes...
Page 104 - Sire, lui répondit-il, ce bois fera abattu dès que votre majefté l'aura ordonné. Vraiment , dit le roi, s'il ne tient qu'à cela, je l'ordonne, et je voudrais déjà en être défait : Hé bien, Sire, vous allez l'être.
Page 291 - ... D'une recherche importune, Que vos cœurs embarrafles Ne volent point cmprefles Vers les biens que la fortune Trop loin de vous a placés: Laiflez la fleur étrangère Embellir d'autres climats; Cueillez d'une main légère Celle qui naît fous vos pas.
Page 305 - Par votre humeur le monde est gouverné ; Vos volontés font le calme et l'orage ; Vous vous riez de me voir confiné Loin de la cour dans mon petit...
Page 304 - ... point équivoque : il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais petits livres dont nous sommes inondés. Les bons auteurs n'ont de l'esprit qu'autant qu'il en faut, ne le recherchent jamais, pensent avec bon sens, et s'expriment avec clarté.
Page 104 - M. d'Antin fit scier tous les arbres du bois près de la racine, de façon qu'ils ne tenaient...
Page 274 - Séréniflime fera touchée après avoir lu feulement la page qui expofe le malheur des Sirven. Plufieurs perfonnes fe font réunies dans le deflein de pourfuivre cette affaire comme celle des Calas. Nous ne demandons qu'un léger fecours. Nous favons que vos fujets ont le premier droit à vos générofités. La moindre marque de vos bontés fera précieufe. Que ne puis-je les venir implorer moi-même, & être témoin du bonheur qu'on goûte dans vos Etats.
Page 266 - Vous qui les pratiquez fi peu? C'eft ainfi que Marot fur fa Lyre incrédule Du Dieu qu'il méconnut, prouva la fainteté. Vous avez pour l'amour auffi peu de fcrupule: Vous ne le fervez point, & vous l'avez chanté.