Oeuvres complètes de M. de Voltaire, Volume 2Sanson et compagnie, 1791 |
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ADELAIDE affez affreux aime ainfi Allez ALVAREZ ALZIRE amant AMELIE amour ANTOINE barbare bienfaits bras Brutus c'eft c'eſt CASSIUS Céfar CESA R CESAR cher chrétiens ciel CIMBER CORASMIN COUCY crime cruel deffeins deftin Dieu dieux DUC DE FOIX efclave efprit Eft-ce EMAR EMIRE ennemis eſt facré faibleffe faint falut fang fans FATIM fauver fecours fecret fein fens fentimens férail fermens fers fervir feul foin foit foldat fon cœur font foudan fouffrir fous fouvent frère fuis funefte fupplice fureur gloire Gufman Hélas héros hymen j'ai jufte l'amour laiffe Lifois LISOI lorfque Lufignan Madame main malheureux Montèze n'eft NEMOURS Néreftan OROS MANE paffions pardonne parler penfer père pleurs préfent preffe prince puiffant raifon refpecter refte Romains Rome SCENE Seigneur Solyme Taïfe tendreffe théâtre tragédie trahir trépas triftes tyran VAMI R VENDO venger vertu veux vois Voltaire yeux Zaïre Zamore Zatre
Popular passages
Page 67 - C'est le sang des héros défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs.... O fille encor trop chère! Connais-tu ton destin ? sais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux.
Page 67 - Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille , elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux... c'est ton père, c'est moi, C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi.
Page 67 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines! C'est le sang de...
Page 68 - Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir: Je vois la vérité dans ton cœur descendue; Je retrouve ma fille après l'avoir perdue; Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l'infidélité.
Page 310 - Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration ; Mon esprit , peu jaloux de vivre en la mémoire , Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendant , et toujours citoyen , Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien. Allez , ne songez plus qu'à sortir d'esclavage. CASSIUS.
Page 68 - T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres.
Page 68 - En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne les yeux, sa tombe est près de ce palais ; C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie; C'est là que de sa tombe il rappela sa vie.