Curiosités d'histoire naturelle et astronomie amusante, réalités fantastiques, voyage dans les planètos, etc

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Passard, Libraire-Éditeur, 1862 - 451 pages

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Popular passages

Page 71 - Ces longs brins de chanvre ou de paille qui prennent le nid par-dessous, en sont l'enveloppe extérieure : le matelas intérieur, destiné à recevoir les œufs , est tissu de petites tiges de gramen, dont les épis sont ramenés sur la partie convexe, et...
Page 146 - élève une fumée épaisse qui emporte avec elle la mauvaise odeur « de la graisse. La fumée étant passée , et la graisse étant encore « plus que tiède, on la verse dans un pot, où on la laisse reposer « huit ou dix jours ; au bout de ce...
Page 74 - ... plusieurs familles ensemble; ce n'est point, comme les marmottes, pour y dormir pendant cinq ou six mois, c'est seulement pour se mettre à l'abri de la rigueur de l'air : ces cabanes sont rondes et couvertes d'un dôme d'un pied d'épaisseur ; des herbes , des joncs eivtrelassés , mêlés avec de la terre grasse qu'ils paîtrissent avec les pieds, sont leurs matériaux.
Page 209 - Tuir que très-lentement , on les assomme à coups de bâton et de perche : ils sont trèsdurs et très-vivaces ; « ils ne meurent pas facilement, dit un témoin oculaire ; car quoiqu'ils soient mortellement blessés , qu'ils perdent presque tout leur sang et qu'ils soient même écorchés , ils ne laissent pas de vivre encore, et c'est quelque chose d'affreux que de les voir se rouler dans leur sang. C'est ce que nous observâmes à l'égard de celui que nous tuâmes, et qui...
Page 218 - Autrefois on trouvoit de grands troupeaux de ces animaux sur terre ; mais nos vaisseaux qui vont tous les ans dans ce pays pour la pêche de la baleine, les ont tellement épouvantés, qu'ils se sont retirés dans des lieux écartés, et que ceux qui y restent ne vont plus sur la terre en troupes, mais demeurent dans l'eau ou dispersés (i) ça et là sur les glaces; lorsqu'on a joint un de ces (i) Nota.
Page 149 - ... dans les temps de neige. Ils tiennent leur domicile propre ; ils n'y font jamais leurs ordures. On trouve rarement le mâle avec la femelle : lorsqu'elle est prête à mettre bas , elle coupe de l'herbe , en fait une espèce de fagot, qu'elle traine entre ses jambes jusqu'au fond du terrier, où ell« fait un lit commode pour elle et ses petits.
Page 145 - Norwége, en Pologne, etc. La manière, dit-on, la moins dangereuse de les prendre est de les enivrer en jetant de l'eau-de-vie sur le miel , qu'ils aiment beaucoup et qu'ils cherchent dans les troncs d'arbres. A la Louisiane et en Canada, où les ours noirs sont trèscommuns, et où ils ne nichent pas dans les cavernes, mais dans de vieux arbres morts sur pied, et dont le cœur est pourri, 'on les prend en mettant le feu dans leurs maisons.
Page 216 - Morses pour en avoir les dents, qui , néanmoins , en viennent en si grande quantité; on m'a assuré, au contraire, que les habitants trouvent ces dents , détachées de l'animal, sur la basse côte de la mer, et que , par conséquent , on n'a pas besoin de tuer auparavant les Morses. Plusieurs personnes m'ont demandé si les Morses d'Anadirskoi...
Page 149 - Le blaireau est un animal paresseux, défiant, solitaire, qui se retire dans les lieux les plus écartés, dans les bois les plus sombres, et s'y creuse une demeure souterraine : il semble fuir la société, même la lumière, et passe les trois quarts de sa vie dans ce séjour ténébreux, dont il ne sort que pour chercher sa subsistance. Comme il a le corps...
Page 144 - On lui apprend à se tenir debout, à gesticuler, à danser ; il semble même écouter le son des instrumens et suivre grossièrement la mesure ; mais pour lui donner cette espèce d'éducation , il faut le prendre jeune et le contraindre pendant toute sa vie ; l'ours qui a de l'âge ne s'apprivoise ni ne se contraint plus ; il est naturellement intrépide, ou tout au moins indifférent au danger.

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