de la milice sont très mauvaises; on veut en faire venir de Québec. Dépense de poudre pour les sauvages. Il envoie des lettres de Rocheblave; liste des permis accordés pour le commerce avec les sauvages et prix courants. Bonne conduite de la compagnie de volontaires..... Détroit, Mich., le 25 avril.
Le lieutenant gouverneur Hamilton au général Haldimand. Il recommande le capitaine James Andrews pour son habileté comme marin, etc. Le capitaine Thompson, inspecteur du département de la marine, est allé à Niagara. Son rapport sur le département de la marine à Détroit. Nécessité d'une personne pour surveiller l'arrivée des navires, examiner leurs cargaisons, etc. Le capitaine Thompson recommande M. Algie, de Québec, pour cette charge.......
Détroit, Mich., le 22 avril.
Le lieutenant-gouvernenr Edward Abbott au général Carleton. Il a quitté Vincennes le 3 février, est arrivé à Détroit le 7 mars, après un pénible voyage. Il a quitté cette localité avant l'arrivée des chas- sours sauvages pour exempter une dépense considérable en présents, vu que les sauvages s'exaspéreraient si on ne leur en faisait pas. Il espère être approuvé. Il a dû faire, pour les sauvages, des dépenses considérables, au montant desquelles il a tiré sur M. Dunn. Il suggère la nomination d'une personne à Vincennes, pour empêcher les sauva- ges de se joindre aux rebelles. Il inclut les instructions laissées au major Benton......
Recensement de Détroit, pris par ordre du lieutenant-gouverneur....................... Illinois, le 26 mai.
Des habitants de l'Illinois (Joseph Vesinat, Joseph Vorreaul, Lorier Jaunetot, Louis Chatelleraut, Amable Vel, Baptiste Casterique, Eustache Lambert) à Rocheblave (on français). Maillet a remis les lettres et continuerait ce service avec zèle. Conférence avec les sauvages mal disposés par le discours du gouverneur espagnol de SaintLouis, envoyé au lieut.-gouverneur Hamilton et expédié par lui à Carleton le 6 août. Au dos de la lettre au lieut.-gouverneur Hamilton, en date du 6 août (pages 107), il est dit que cette lettre a été écrite en 1777.............
Détroit, Mich., le 8 juin.
Le lieut.-gouverneur Abbot au général Carleton. Il.inclut une déclaration de Monbrun, Vincennes. Le fait que les rebelles ont employé les sauvages a été très préjudiciable, mais il a fallu les obliger au service pour prévenir le pillage. Cruauté des sauvages pour les personnes sans défense. Il récommande de s'assurer de la neutralité des sau- vages plutôt que de les employer à la guerre.....
Détroit, Mich., le 9 juin.
Le gouverneur Hamilton au général Carleton. Les sauvages se réuniront en conseil dans quelques jours; il espère recevoir des instructions au sujet de leurs incursions sur les frontières. S'il n'en reçoit pas, il utilisera les sauvages par petits détachements d'éclaireurs et gardera les plus sûrs dans le voisinage, tout prêts pour le service. Lamothe n'est pas encore de retour; il espère, toutefois, maintenir les sauvages en bonnes dispositions; souhaits sincères à Carleton à propos de son voyage en Europe......
Détroit, Mich., le 14 juin.
Le lieut. gouverneur Hamilton. Rapport d'un conseil tenu avec les Outa- ouais, Chippawais, Hurons, Pottowatamies, Delawares, Shawanais, Miamis, Mingoes, Mohawks et les tribus de Washtanon. Saginaws Delaware et Seneca. Présents: les lieuts.-gouverneurs Hamilton et Abbott, les sous-agent Hay et McKee, et d'autres officiers des sauvages.
Il donne les noms des chefs sauvages et des rapports des discours pro- noncés aux séances du conseil qui ont été tenues du 14 au 20 juin....... Détroit, Mich., le 29 juin. Le lieut.-gonverneur Hamilton. Rapport du conseil avec les Wiattonous, Quinquoboos et Marscoutins. Présents: Le lieut.-gouverneur Hamilton et les sous-agents Hay et McKee, les interprétes jurés Charles Beau- bien et Isidore Chesne. Il donne les noms des chefs et des rapports des discours. Le conseil a duré du 29 juin au 3 juillet..
Fort George, le 20 juin. Rocheblave au lieut.-gouverneur Hamilton (?) (en français). Brigandage de détachements des hommes de Willing sur le Mississippi inférieur; on maltraite les sujets anglais, après les avoir obligés à prêter le ser- ment de neutralité. Représailles des habitants de Natchez et autres contre les corps coupables de ces actes. Le vaisseau armé, les canons, etc., sont pris, et les marandeurs tués ou faits prisonniers......... Fort Gage, le 4 juillet. Rocheblave à Carleton (?)-envoyé par Hamilton à Québec, le 6 août- (en français). On apprend que Willing, soi-disant capitaine du Congrès, se livre à des actes de brigandage. Il a emporté du butin des établissements anglais du Mississipi inférieur pour un montant de $1,500,000. L'Arkansas anglais est ruiné et la population est, emme- née sur les établissements espagnols. Détails des actes de brigandage commis à Natchez par Willing et les bandes qui se sont jointes à lui. Leurs actes odieux ont soulevé la résistance, mais leur succès est dû à la sympathie générale des colons pour eux. Les Espagnols de la Nouvelle-Orléans ont fourni à Willing des habillements pour trois ou quatre cents hommes, sous prétexte de les vendre à des marchands, bien que des marchands reconnus ne puissent s'en procurer qu'une petite quantité. On a aussi vendu aux rebelles de la poudre à canon. On expédie de Fort-Pitt à la Nouvelle-Orléans des barges chargées de butin et de provisions. Un messager est envoyé à Natchez. Les Espagnols se préparent à établir des forts sur l'Illinois, aux endroits où les détachements doivent être envoyés. Des navires sont expédiés à Vera-Cruz pour en ramener des soldats. Découragement des colons; la conduite de la population d'origine anglaise dénote moins de pa- triotisme que celle des nouveaux sujets qui, néanmoins, ont peu d'es- poir de se défendre par eux-mêmes. Les Espagnols offrent des avan- tages aux colons pour les engager à se rendre sur leur territoire, mais ces offres n'ont pas de succès. Il suggère d'exporter la récolte à la Nouvelle-Orléans, comme moyen d'affamer le bataillon espagnol. Les équipages espagnols se sont établis dans les maisons des colons an- glais. Des plaintes sont envoyées à la Nouvelle-Orléans. Il demande instamment à être remplacé dans l'Illinois par quelqu'un d'origine anglaise, pour mettre fin aux jalousies qui existent, bien que ces jalousies n'aient pas de raison d'être; égoïsme et avidité des colons. Il est urgent d'avoir des troupes pour empêcher l'importation de munitions de guerre, etc., et les rassemblements de brigands armés; il n'y a pas de temps à perdre, si l'on veut conserver l'attachement de la population. Les sauvages sont bien disposés, mais l'on ne doit pas se fier à eux. Ses dépenses depuis le 24 mai; il demande un règlement de compte ; il va tirer sur M. Dunn.......
Rocheblave à Thomas Dunn, trésorier, Québec (en français). Il a tiré en faveur de Dejean, au montant de £1,262 sterling, pour dépenses depuis le 24 mai 1777............
Rocheblave, lettre de change pour £1,262 10s. sterling, sur le trésorier Dunn, en faveur de Dejean........
Sans date;-probablement : Détroit, juillet 1778.
Le lieut-gouverneur écrit de Détroit, en juillet, au général Carleton (probablement). Il espère qu'il continuera à gouverner les provinces. Le colonel Bolton fait rapport que les sauvages de Niagara ont besoin de provisions. Un sloop va partir avec des provisions. Rapport sur lo département de la marine. Arrivée du capitaine Lernoult. Retour de Lamothe d'une expédition d'éclaireurs. Mort du lieut. Gouin; sa mère est dans le besoin et mérito assistance. On espère que les Delawares et ies Shawanais agiront avec plus de cœur que par le passé; provisions dont ils ont besoin. Liste de commissions, etc. Difficulté de trouver des hommes qui consentent à agir comme juges. Lamothe fera rapport au sujet des prisonniers faits dans l'expédition contre les sauvages. Son zèle. (La lettre p. 52, marquée "Détroit, 4," est datée de juin 1778.) Il y est dit que Lamothe n'est pas de retour. Cette lettreci, marquée 5, parle de son retour, et a été évidemment écrite avant qu'Hamilton allât à Vincennes......
Le général Hamilton au lient-gouverneur Hamilton. De Lamothe a été retenu pour attendre des dépêches. Il a été reçu £100 sterling pour ses dépenses...... Détroit, Mich., le 6 août.
Le lieut-gouverneur Hamilton au général Carleton. 11 inclut une lettre de Rocheblave portant les dates du 26 mai et du 4 juillet. Il fait rapport que des émissaires français et espagnols intriguent auprès des sauvages. Les Espagnols font tous leurs efforts pour indisposer les sauvages, mais, jusqu'à présent, ils n'ont pas réussi à se faire écouter ni gagner leur confiance...........
Le général Haldimand au lieut-gouverneur Hamilton, Il ne voit pas ce que l'on gagnerait d'essentiel à réduire le Fort Pitt, en raison de son éloignement; mais s'il s'y trouve un grand dépot de munitions qu'il serait bon de détruire, ainsi que les récoltes des colons des frontières, ce qui augmenterait les embarras des rebelles, s'ils tentent des opérarations sur les lacs; et en refoulant les colons, l'accroissement de la consommation gênerait leurs frères et vaudrait mieux que de les inviter à venir aux portes, où il faudrait les entretenir à grands frais, à moins qu'ils ne fussent prêts à prendre les armes. En concédant des terres à cette population, l'on fournirait un prétexte d'y introduire leurs amis, qui agiraient comme espions. Du reste, il faut acorder régulièrement les concessions, et on n'a pas le temps de s'occuper de cela dans le moment. Il a écrit à Lamothe à ce sujet. Les frais énormes de l'entretien d'un si grand nombre de gens à Détroit, doivent être réduits quand il n'y a pas nécessité. Il acquiesce aux désirs des sauvages, qui demandent un missionnaire jésuite (Voir la lettre du 25 avril). Il serait bon de concéder aux Hurons de Sandusky les terres qu'ils ont prises aux rebelles, si la conquête a été accomplie sans frais pour Sa Majesté et si cela n'est pas une violation des droits des autres nations sauvages. Il faut que les armes de la milice qui ont été été représentées comme en mauvais état soient réparées aussi bien que possible, car on n'en aura pas d'autres avant d'en recevoir d'Agleterre. On doit pratiquer la plus stricte économie dans la distribution de la poudre à tirer, mais il ne se propose pas de lui imposer (à Hamilton) des restrictions, car il sait mieux que tout autre ce dont il est besoin à une si grande distance. Les navires des lacs sont mis sous le contrôle du col. Bolton, qui devra faire les réquisitions. Relativement aux incursions des sauvages, il favorisera les mouvements de
Butler avec les Cinq-Nations. Tout le reste est laissé à sa discrétion. Transmettre copie de tous les ordres permanents en sa possession. Règles à suivre pour tirer des traites à compte des dépenses et fournir des pièces justificatives, etc.........
Détroit, Mich., le 8 août.
Le lieut. gouverneur Hamilton au général Carleton (?) Un parti de 300 rebelles est arrivé dans "l'Illinois," a fait Rocheblave prisonnier et forcé la population à prêter serment d'obéissance au Congrès. Un officier rebelle et 30 hommes sont allés à Cahokia pour recevoir le serment de la population de l'endroit; il ne doute pas qu'ils soient maintenant à Vincennes, parce que Gigault, prêtre français tient son choval prêt pour partir de Cahokia et aller à Vincennes y recevoir le serment de la population de l'endroit. De Celoron est parti avec les ceintures destinées aux sauvages Wabash. Rocheblave signale quatre frégates anglaises à l'embouchure du Mississippi. Il n'y a pas de navires à Détroit; il envoie ce message par le bateau. L'entretien convenable des sauvages Wabash coûtera fort cher, mais ils constituent actuellement la seule barrière que l'on puisse opposer aux rebelles, aux Français et aux Espagnols. Il reste encore beaucoup de proviprovisions à destination de Détroit, et, en outre, les marchandises de l'année dernière ne sont pas arrivées; il en faut de grandes quantités pour les sauvages et le commerce, et les navires seuls ne suffisent pas pour effectuer le transport. Les marchands se risqueraient à faire leurs envois par les bateaux, plutôt que de s'imposer des pertes, etc., résultant de retards, comme l'an dernier.......
Le général Haldimand au lieut.-gouverneur Hamilton. Lettre envoyée par M. Bellefeuille. Son zèle pendant qu'il a servi avec les troupes canadiennes. Il va chercher fortune dans la région de l'Ouest. Il est recommandé aux bons offices de Hamilton.......
Détroit, Mich., le 11 août.
Le lieut.-gouverneur Hamilton au général Carleton (?) Hier il a envoyé Chabert à Niagara par les bateaux et en lui confiant des lettres, il ré- capitule les nouvelles qu'elles contiennent au sujet des mouvements des rebelles. Il croit que leur parti n'est qu'un détachement des ma- raudeurs du Fort Pitt sous les ordres de Willan (Willing ?-voir pages 89, 91). Son infamie. Il est chassé de Natchez, et la nouvelle de l'ap- parition des frégates sur le Mississippi l'ont probablement engagé à revenir sans se procurer de provisions à la Nouvelle-Orléans. Ins- tructions données à De Celoron d'enclouer et détruire les canons de Vincennes, qui auraient effrayé les sauvages. Il parle des frais déjà mentionnés de l'entretien des sauvages Wabash. Ils sont satisfaits de la manière dont ils ont été reçus. Bruits de guerre entre la France et l'Espagne. Retards apportés à l'expédition des marchandises. Position désagréable du commerce maritime, qui est contrôlé par l'officier commandant d'après les ordres du colonel Bolton....
Le 12 août. Le lieut. gouverneur Hamilton au lieut.-gouverneur Cramahé. Il a laissé à Québec, l'an dernier, les papiers relatifs à Hog Island. Les réclama- tions des habitants seront produites si le capt. McDougall persistait dans ses prétentions, car il croit que leur titre est suffisant. Si l'île a été concédé à titre de commune, les habitants ne peuvent pas renoncer aux droits de leur postérité...
Détroit, Michigan, le 12 août.
Le lieut.-gouverneur Hamilton à Cramahé (?) Il attend impatiemment des nouvelles, des instructions, etc. du Canada. Les sauvages sont dans de bonnes dispositions, mais il ne peut leur envoyer que peu de secours et de troupes dans leurs expéditions. Bruits de guerre entre la France et l'Espagne. Dernièrement, on a entravé son autorité et bientôt il n'aura que peu d'influence. Il n'a aucun contrôle sur les navires. La population est tellement disposée qu'il faut plus qu'une ombre d'autorité; mais il fera son devoir, car il voit approcher l'orage Détroit, Mich. le 17 août. Le lieut.-gouverneur Hamilton au lieut.-gouverneur Cramahé. Il envoie pour qu'ils soient remis au juge en chef, les papiers relatifs à un prisonnier. si on les envoyait au shérif ils pourraient s'égarer. Mauvaise répu- tation du prisonnier, Nicholas alias Lamy Thibault, accusé de meurtre. Dossier des pièces et liste des témoins; état des permis autorisant la traite avec les sauvages; pétition des habitants de l'Ile aux Cochons. Le vague et l'irrégularité des procédures. Rumeur que le juge Livius est parti pour l'Angleterre. Il enverra un rapport aussi complet que possible au sujet du poste; il envoie des journaux américains; mauvais effets qu'ils produisent; il fera un exemple de toute personne qui affichera sa déloyauté. Girty fait rapport que les Delawares vont encore au Fort Pitt, mais ils cesseront de s'y rendre lorsque leurs grains seront mûrs, et iront alors à Scioto. S'ils se dé- placent, les habitants de la frontière en auront grand regret. Au moins 400 sauvages se sont assemblés pour attaquer le Fort Kentucky, et des bandes parcourent les bords de l'Ohio. Il a pris des mesures pour intercepter les bateaux à leur retour. Des marchandises sont arrivées du Fort Erié pour un commerçant de Michillimackinack. Il demande des instructions à ce sujet..........
Montréal, le 26 août. Le général Haldimand au lieutenant-gouverneur Hamilton. Prendre des mesures pour soutenir les sauvages Wabash, mais veiller à ce que l'on ne fasse pas de dépenses inutiles. En considération des dépenses que le gouvernement à faites pour eux, les sauvages devraient entreprendre de débarrasser l'Illinois des envahisseurs; les partis que l'on a envoyés devraient, s'ils sont bien dirigés, intercepter toute communication avec les Français et les Espagnols. Il importe surtout d'arrêter les navires au passage. Les sauvages Wabash sont bien postés pour cela, s'ils veulent agir de concert; on pourrait toujours maintenir des sauvages sur l'Ohio inférieur, en remplaçant régulièrement ceux qui partent. Maintenir les communications avec M. Stuart chez les Che- rokees, car si l'on réussissait à engager les services des naturels du Sud le succès serait probable; lorsqu'il arrivera des troupes à Niagara, il enverra des renforts à Détroit; il enverra aussi des provisions, mais il y a tant de forts à approvisionner que l'économie est impérieusemant nécessaire. Il a retenu Bentley, parce qu'on dit qu'il est dangereux; mais les accusations devraient être spécifiées; on lui a permis d'en- voyer des marchandises pour l'Illinois; surveiller la conduite de ses hommes afin d'établir sa culpabilité ou son innocence. Surveiller la manière dont les marchands disposent de leur poudre, etc., afin que les munitions ne tombent pas entre les mains des rebelles..... Montréal, le 26 août. Le général Haldimand au lieutenant-gouverneur Hamilton. Sommaire (en français) de la lettre immédiatement précédente, et sommaire analogue de la lettre du 27 août, laquelle suit immédiatement, ainsi que la lettre du 7 octobre, à la page 215. (*).
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