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ractère général, tous les documents devraient être réunis, classifiés et accessibles, de sorte qu'en faisant le moins de frais possible, les personnes qui désirent étudier les documents relatifs à l'histoire de l'Amérique Britannique du Nord, pourraient faire cette étude, sans être obligées à des voyages longs et ennuyeux à la recherche des renseignements dont elles ont besoin. D'autre part, les archives de chaque province étant en la possession du gouvernement local, se trouvent à la disposition des personnes qui ne veulent faire que des recherches spéciales.

Mais il y a un autre objet encore plus important. Le fait d'avoir des duplicata des archives est uno garantie sérieuse contre la perte totale des documents en cas d'incendio. L'expérience, en Canada tout comme ailleurs, a fait connaître les risques auxquels on est exposé en pareil cas: on a perdu des documents qui ne pourront jamais être remplacés, et il semble presque impossible de réunir même les archives imprimées de l'histoire des provinces qui ont été détruites par le feu. Dans l'incendie de la Chambre d'Assemblée, à Montréal, en 1849, disparurent toutes les archives imprimées et manuscrites que possédaient la bibliothèque et les départements installés dans l'édifice. Ce n'est qu'au prix de nombreuses démarches ot en faisant appel à la générosité des personnes qui possédaient des collections de documents imprimés que l'on put se procurer des exemplaires isolés de ces volumes pour la bibliothèque du parlement. La destruction des édifices publics à Frédéricton, Nouveau- Brunswick, de la douane et du palais de justice, à Québec, sont d'autres exemples du danger signalé ici. La perte de documents imprimés est très grave; mais il n'est pas besoin de dire combien est plus grave encoro la destruction de manuscrits dont il n'existe pas de copies. Un fait récemment signalé à mon attention et relatif à l'incendie de la douane de Québec, fera voir que, même avec des déplicata, on n'est pas à l'abri des risques.

Le 22 juin dernier, M. J. W. Dunscomb, percepteur de la douane à Québec, m'écrivit au sujet de certains documents dont il pensait qu'il serait bon de se procurer des copies. Je prends la liberté de reproduire ici la partie de sa correspondance qui a trait à ces documents, car elle explique ce qu'ils sont devenus :

"La statistique du commerce du Canada et l'histoire de la douane de Québec depuis la cession du pays, en 1759, jusqu'en 1791, date à laquelle la province de Québec fut partagée en deux provinces, le Haut et le Bas-Canada, et jusqu'à l'Union du Haut et du Bas-Canada, en 1841, couvrent une époque très intéressante des annales des origines du commerce dans le pays.

"Je fus nommé percepteur des douanes à ce port en 1851 et trouvai tous les vieux registres et papiers dans un état de désordre et de confusion. La douane avait été transférée d'un édifice à l'autre, et celui qu'elle occupait en 1851 était comble, petit et incommode, de sorte qu'il était presquo impossible de tenir en ordre les papiers accumulés.

"La nouvelle douane fut commencée en 1857, et l'édifice me fut livré, pour y transférer les bureaux, en 1860. Me trouvant avec beaucoup d'espace dans un édifice admirablement divisé, je commençai à m'occuper des vieilles archives, et avec l'aide de coopérateurs intelligents et zélés, je classifiai une masse de manuscrits relatifs au personnel de l'établissement, aux importations et exportations et au commerce maritime.

"Les anciens ordres et lettres de l'honorable bureau des douanes (B.O.) étaient curieux, en ce qu'ils indiquaient l'opinion que l'on avait alors du monde commercial des colonies, opinion très analogue à celle qui existe aujourd'hui à ce sujet en Espagne. Dans la liste du personnel, on trouvait les noms de représentants de familles anglaises, irlandaises et écossaises aujourd'hui déchues, des représentants de l'armée et de la marine, des agents d'élections parlementaires, et même des célébrités des champs de

courses.

"En septembre 1864, l'édifice brûla et je perdis plusieurs documents et papiers; les vieilles archives et les catalogues que j'en avais fait dresser, furent également détruits.

Mais, à cette époque, il était de règle d'envoyer chaque document au bureau des douanes de Londres, et je suis persuadé que tous les documents perdus à Québec ont été soigneusement conservés au musée de la douane de Londres. Le changement

qui s'est opéré dans le volume et la nature des principaux articles marchands, est pressenti dans l'extrait ci-joint des registres de 1791, rotrouvés après l'incendie."

J'ai pris des renseignements auprès de M. Kingston, employé du bureau des archives publiques, pensant que l'on trouverait peut-être les documents en question dans le bureau. Le 19 juillet, M. Kingston m'écrivait: "Les tableaux du commerce appar tenant au bureau de la douane depuis 1759 n'étant pas déposés aux archives, j'ai communiqué votre lettre au secrétaire des douanes de S. M., en lui demandant s'il ne pourrait pas me donner quelques renseignements à ce sujet." Dans la réponse qui était incluse, le secrétaire, après avoir accusé réception de la demande, ajoute ceci :

"Je dois dire, en réponse, que tous les documents déposés à la douane de Londres avant l'année 1814, ont été détruits dans un incendie qui eut lieu en 1815, et que les plus anciens documents qui existent à la douane, relativement au commerce et aux douanes du Canada, sont ceux de l'année 1828."

Les tableaux de 1791, envoyés par M. Dunscomb, font voir, d'une manière frappante, l'augmentation du tonnage des navires depuis cette époque. J'ai fait le relevé suivant du tonnage des navires mentionnés dans les rapports:-

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Ces tableaux n'étant pas très longs, je les donne in extenso dans une note que l'on trouvera à la suite du présent rapport. (Voir note B.)

Un volume de la Collection Haldimand contient des statistiques du commerce do Québec de 1768 à 1783; je les fais aussi imprimer. J'ai légèrement modifié la forme des comptes pour ménager l'espace, mais, à part cela, les tableaux sont des copies conformes aux originaux. (Voir note G.)

Il y a parfois un écart entre les totaux et les articles, mais je n'ai pas rectifié, parce que les erreurs peuvent être plutôt dans les détails que dans l'addition.

Je donne aussi une liste des nominations faites aux douanes de Québec et de Montréal depuis la cession du pays. (Voir note D.)

J'ai cru devoir faire imprimer cos tableaux, parco que, d'abord, ils sont d'un grand intérêt pour le commerce, et, en second lieu, parce que leur publication peut induire quelques-unes de nos maisons de commerce le plus anciennement établies à faire des recherches dans des documents qu'elles peuvent posséder au sujet du commerce des différents ports. Par exemple, des documents relatifs aux origines du commerce à Montréal, Halifax, N. E., Saint-Jean, N. B., Charlottetown, I. P. E., SaintJean de Terreneuve, ceux qui ont trait au commerce des lacs et autres documents du même genre, seraient non seulement intéressants, mais de grande valeur. Si des personnes qui se sont occupées de commerce dans le pays, voulaient bien nous envoyer des documents du genre indiqué, nous pourrions former uno collection de très grande valeur, formant la base d'une très bonne histoire des progrès du commerce des provinces de l'Amérique Britannique du Nord et de la Confédération. En supposant que pareils documents existent, ils sont tellement disséminés qu'ils deviennent réellement inaccessibles et perdent presque toute valeur. Les Chambres de Commerce, Commissions de havres et autres corporations du même genre pourraient nous aider puissamment à former parcille collection.

Je veux signaler une autre cause qui occasionne la perte de certains documents, je veux parler de la destruction des archives imprimées du parlement et des ministères, rapports de comités et autres documents. Ces papiers, qui ne sont comparativement aujourd'hui que de peu de valeur, deviennent précieux, avec le temps, pour les personnes qui s'occupent des événements publics. Par malheur, le désir de remédier à un inconvénient temporaire, fait que l'on éparpille ces documents, que l'on en vend même un grand nombre comme papier de rebut, sans songer seulement à en garder une petite réserve. Il semble désirable qu'on ne puisse plus désormais disposer ainsi de ces documents, si ce n'est après en avoir fait soigneusement le triage, et en prenant soin d'en conserver au moins une série. Souvent, on ne s'aperçoit de la valeur de ces documents en apparence inutiles, que lorsqu'on a besoin d'avoir recours aux faits quand il n'est plus possible de les remplacer.

Aux yeux des historiens, les changements apportés dans la manière d'écrire l'histoire ont rendu beaucoup plus importants qu'autrefois les documents qui constatent les progrès de la société. L'importance de recueillir des archives politiques du pays n'a aucunement diminué, mais l'on s'occupe beaucoup plus aujourd'hui qu'autrefois de ce qui se passe dans les différentes classes de la société, pour en expliquer généralement le progrès ou la décadence. On va maintenant rechercher l'histoire politique à ses véritables sources, et par suite, tout en attachant aux archives qui relatent les actes et les délibérations des gouvernements et des législatures, on ne peut plus négliger des archives d'une apparence plus modeste et d'une moindre importance. La colonisation du pays, les causes d'un développement rapide dans certaines localités, de l'inertie et d'une stagnation apparentes dans d'autres, sont autant de faits qu'il faut suivre pour les consigner aux archives. L'histoire des différents comtés depuis l'origine de leur établissement, lorsque l'accroissement de la population nécessita la création de divisions territoriales, jusqu'au développement et aux progrès les plus récents des institutions municipales, cette histoire est convenablement du domaine de l'archiviste. C'est dans ce but que le Dr Thorburn, ancien principal de l'Institut collégial d'Ottawa, et aujourd'hui bibliothécaire de la Commission géologique, a offert un prix pour le meilleur essai sur l'histoire du comté de Frontenac, l'une des conditions du concours spécifiant que l'essai qui mériterait le prix serait déposé aux archives. Mlle. A. M. Harman, d'Ottawa, a mérité le prix, et nous avons reçu son essai.

On est tellement disposé à confondre la composition de la bibliothèque du parlement et celle du bureau des archives que l'on me permettra de dire quelques mots à ce sujet. Il y a certainement des points communs aux deux institutions, c'est-àdire que certains ouvrages doivent se trouver dans l'une ou l'autre, par exemple ceux qui ont trait aux provinces de l'Amérique Britannique du Nord. Pourtant, ces deux bibliothèques ont chacune leur destination bien séparée et distincte.

La bibliothèque du parlement, comme son nom l'indique, est destinée à l'usage des membres du Sénat et de la Chambre des Communes, et durant chaque session annuelle, ils y ont privilège exclusif. Les ouvrages qu'elle contient ayant pour objet de les renseigner sur les questions soumises au parlement, il est essentiel qu'au moins le plus grand nombre de ces ouvrages soient à la disposition des membres qui veulent étudier, et que dans ce but ils puissent les emporter. En réalité, sur tous les points de la Confédération, les sénateurs et les députés ont chez eux des livres de la bibliothèque. De là, risque inévitable de perdre des ouvrages de grande valeur, et certitude qu'ils seront détériorés, si soigneux que ces messieurs puissent être. Durant les sessions annuelles du parlement, les personnes qui se livrent à des recherches sont nécessairement exclues de la bibliothèque. Lors même qu'on les dispense de cette règle, en leur permettant de continuer leurs études, elles ne peuvent travailler que dans les conditions les plus désavantageuses, pour des raisons bien connues, et la personne qui vient pour consulter des livres qu'on ne trouve qu'à la bibliothèque, ne peut se les procurer, car ils sont entre les mains de sénateurs ou de députés qui en ont besoin dans le moment.

Quant au bureau des archives, il a pour mission de recueillir, conserver et classifier les archives historiques du pays, et de les garder dans un dépôt central d'où elles ne peuvent être enlevées, afin qu'elles soient toujours facilement accessibles aux

personnes qui désirent les consulter. L'objet spécial du bureau est de se procurer à toutes sources, tant particulières que publiques, les documents qui peuvent jeter de la lumière sur notre histoire sociale, commerciale et municipale, en même temps que sur notre histoire purement politique. Quand les tendances et l'objet du bureau seront bien compris, il deviendra sans doute le dépôt de papiers de famille de cette nature, lesquels, probablement, ne seraient jamais envoyés à la bibliothèque. Par suite, en l'absence d'un dépôt comme celui des archives, des matériaux historiques très précieux seraient entièrement perdus. On me permettra de répéter à ce sujet, ce que je disais dans le rapport de l'an dernier :

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"Il doit exister, en la possession des personnes qui ont occupé des positions publiques, soit comme aviseurs responsables de la Couronne, soit en qualité d'hommes publics à différents titres, une correspondance très précieuse au point de vue historique, mais qui, avec le temps, sera perdue ou détruite. Ici, où les enfants des hommes du jour sont, politiquement parlant, les nullités du lendemain, ou sont allés s'établir dans d'autres localités que celles où leurs pères étaient connus, il est impossible que pareils documents se conservent comme les vieilles archives des familles de la Grande-Bretagne. Là, les recherches de la Commission des documents historiques ont amené la découverte de papiers, lettres, chartes, etc., datant d'aussi loin que les sixième et septième siècles, et qui jettent un torrent de lumière sur les premières époques de l'histoire du pays. Il est bien connu que, chez nous, des collections précieuses ont été détruites par des ménagères soigneuses qui n'y voyaient que des papiers à jeter au panier. Je prendrai la liberté de suggérer que si l'on pouvait obtenir semblables collections de nos hommes marquants, ou de leurs représentants, on devrait les placer dans des boîtes hermétiquement fermées, sur lesquelles on inscrirait les noms des donataires, et que l'on tiendrait scellées pendant une certaine période, tout en les gardant en sûreté dans les voûtes affectées aux archives. Par ce moyen, on les conserverait pour l'époque où, sans manquer aux convenances, l'historien pourrait utiliser leur contenu.'

Il est inutile, je pense, d'entrer dans de plus longs détails à ce sujet. Je ferai remarquer, néanmoins, qu'en ce qui concerne l'histoire de l'Amérique Britannique du Nord, tous les documents qui s'y rapportent devraient se trouver au bureau des archives, même ceux qui n'y ont trait que d'une manière indirecte; c'est ce qui a lieu au British Museum. Cette dernière institution est très considérable, mais on peut étudier avec avantage le système qui s'y pratique.

Le bureau des archives doit nécessairement tenir de la nature d'une bibliothèque, mais c'est essentiellement une bibliothèque à consulter sur un seul sujet, et par suite tous les ouvrages traitant de ce sujet doivent s'y trouver. Mais il doit aussi remplir l'objet d'un bureau des archives publiques, surtout l'objet pour lequel a été instituée la Commission des manuscrits historiques du Royaume-Uni. En vue de ce dernier objet, la coopération des sociétés historiques des différentes villes pourrait devenir très précieuse, et l'on pourrait leur signaler l'importance d'un dépôt central pour les documents de la nature que j'ai l'honneur d'indiquer ici.

Tant que l'on n'aura pas une liste des documents relatifs aux colonies que l'on trouverait parmi les papiers d'Etat du Royaume-Uni et de la France, pour ne mentionner que ces deux pays, liste analogue à celle que j'ai eu mission de faire des manuscrits du British Museum, il sera manifestement impossible d'organiser un bureau sur un plan systématique et satisfaisant. Les gouvernements provinciaux et les sociétés historiques se sont procuré des copies de parties des collections de papiers d'Etat. Mais ces copies ne sont aucunement complètes, à part celles de Halifax et les trois séries de documents contenant la correspondance du gouvernement français et les documents relatifs au Canada et à d'autres colonies françaises, de 1504 à 1778, déposées partie à la bibliothèque de la Société Littéraire et Historique de Québec et partie à la bibliothèque du parlement, séries que j'ai l'honneur de signaler. Par suite, quand même on s'en procurerait des copies, elles seraient comparativement de peu d'utilité. On me permettra de dire ici que le seul moyen de procéder sûrement, dans pareil travail, est de copier les originaux mêmes. Toutes les personnes familières avec ce genre de travail savent combien les chances d'erreur se multiplient quand on fait recopier, car les erreurs des premières copies se transmettent, et, pres

que toujours, il s'intro luit de nouvelles erreurs dans les dernières copies. Cela suppose, en outre, que les copies soat accessibles de notre côté de l'Atlantique. Je ferai observer que l'on n'a pu, jusqu'à présent, se procurer des copies que pour des objets spéciaux, et les secondes copies que l'on pourraient faire seraient loin de constituer un moyen systématique de recueillir des archives; si l'on s'en tenait à ce moyen, des éléments de confusion s'introduiraient dans les recherches à venir, et les frais de copie deviendraient autant d'argent de perdu. Je prends la liberté de reproduire ici ce que je disais, l'année dernière, à ce sujet :

"Les papiers relatifs aux colonies ne sont pas les scules sources où l'on pourrait puiser dans le bureau des archives publiques. On trouverait plusieurs papiers dans les séries domestiques, parmi les documents de la Trésorerie et ceux qui ont trait aux affaires étrangères. Il faudrait examiner tous les documents avec soin; ces recherches demanderaient nécessairement un temps considérable et un travail très-consciencieux, qui-il est inutile de le dire-serait facilité de toutes les manières possibles par les employés des ministères et du bureau des archives. Sans un rapport complet sur les documents, il serait difficile, sinon impossible, d'arriver à un résultat positif."

Voici donc la recommandation que je prends la liberté de soumettro. On devrait faire des recherches complètes au Bureau des archives publiques et dans les départements d'Etat, à Londres; en même temps ou subséquemment, on ferait des recherches analogues à Paris, et durant le double travail on emploierait des personnes compétentes à copier les documents que l'on croirait devoir se procurer pour les déposer aux archives du Canada.

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Justus Sherwood, Journal d'une expédition ayant pour but d'amener des négociations avec l'Etat de Vermont; détails...

1781.

Le 19 février.

Justus Sherwood au Capitaine Mathews. Fourberie bien connue d'Allen et de son parti politique. Le Vermont demande à rester neutre........ Saint-Jean, le 10 mars.

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2

Du même au même. Johnston explique comment Bailey se procure des nouvelles du Canada.....

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Vendredi, le 20 mars

Le colonel Peters au capitaine Sherwood. Il le met en garde contre les ruses de Johnston.......

7

L'Isle aux Noix, le 9 avril.

Justus Sherwood au capitaine Mathews. Il lui expédie une lettre dans laquelle Thomas Johnston affirme ses principes. La lettre est à la suite......

9

.....

L'Isle aux Noix, le 13 avril.

Du même au même. Il lui envoie des nouvelles de Johnston. Le rapport donne les noms, la manière de procéder, etc., des personnes employées. à se procurer des nouvelles du Canada......

L'Isle aux Noix, le 8 mai.

Da même au même.

tive au Vermont.

Rapport du colonel Allen sur l'opinion et la perspec-
Marsh cherche à tromper.....

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