Râmâyana, Volume 7

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Popular passages

Page lxxxiv - Quand l'Ikshwakide eut ainsi roulé plusieurs idées en son âme ravie, il fixa bien longtemps des yeux amis sur Hanoûmat et lui tint affectueusement ce langage : « Cet embrassement est toute ma richesse, fils du vent; reçois donc ce présent assorti au temps et à ma conviction. » A ces mots, embrassant Hanoûmat avec des yeux noyés de larmes, il se plongea de rechef au milieu de ses pensées.
Page 56 - Hanoùmat a donc pu l'accomplir! Je ne vois, certes! pas un être qui puisse franchir la vaste mer, excepté Garouda ou le vent, excepté Hanoûmat! « Mais voici une chose qui désole encore mon âme contristée : je ne puis récompenser le plaisir que m'a fait...
Page 205 - ... de Ceylan; c'est dans cette expédition qu'il rétablit momentanément, par un miracle, l'isthme ancien qui a dû joindre Ceylan à l'Inde, et dont une chaîne d'îles...
Page lxxxiii - ... ravager la Transoxiane, et hors d'état de la défendre, avait recours à des propositions de paix. Kiptchac, petit-fils d'Ogotaï (i), jadis lié avec Borac d'une étroite amitié, s'était offert d'aller lui porter un message pacifique. Borac lui fit un accueil distingué; il se leva, alla l'embrasser, le prit par la main et le fit asseoir auprès de lui (2). Ils burent ensemble, après avoir choqué leurs coupes, du sang où il y avait de l'or; ils échangèrent leurs vêtements et s'appelèrent...
Page 66 - On croit que ce fut des armes à feu, et chacune d'elles dut être alors un foyer accompagné d'un tube et d'un puissant ventilateur à l'aide duquel les assiégés pouvaient faire pleuvoir des brandons ardents sur les assaillants. du fer le plus dur, que défendent des machines de guerre et des archers nombreux, intrépides, à la haute taille '... » A l'époque où nous reportent les dates précédemment indiquées, ces insulaires, dont l'industrie sauvage avait créé la luxueuse Lanka, s'étaient...
Page lxxiii - Hanumân, et par quel pouvoir as-tu terrassé mon armée, en ricanant et en faisant un grand bruit ? Tu m'entends de tes oreilles, et cependant, ô insensé, je te vois très-rassuré. Pour quel crime as-tu tué les l^akschasas?
Page xix - Au milieu de l'Océan habitait une ogresse, qui au moyen d'un mâya (1) s'emparait des oiseaux du ciel. Tous les animaux qui volaient dans l'air, ayant vu son ombre dans l'eau, venaient en vain pour la prendre. De cette façon, l'ogresse mangeait les oiseaux. Elle employa la même ruse envers Hanumân ; mais ce dernier la découvrit tout de suite. Le brave fils du Vent tua cette ogresse, et, avec un grand calme d'esprit, il traversa l'Océan (1).
Page cxxxiii - J'étais d'abord dans l'obscurité de l'orgueil, dans les ténèbres de la jeunesse ; j'étais un hibou, ennemi d'affection : mais, lorsque la gloire du maître, plus brillante que le soleil, s'est montrée, elle a rempli mon esprit et mon cœur. Mon bonheur pourra-t-il s'anéantir, et la crainte s'emparer encore de moi, maintenant, ô Râma, que j'ai vu le lotus de vos pieds? O bienfaisant, celui, que vous avez aimé n'a pas été en proie à la peine des trois mondes...
Page cvii - Védas et la loi, est protégé par les Suras. Laissez donc cette inimitié, et courbez votre front ; dominez vos passions, et adorez le seigneur de Raghu. Rendez Sîta à Râma, et adorezle, après vous être séparé de celle, qu'il aime tendrement. Le Seigneur n'a jamais abandonné l'homme, qui a eu recours à lui; tandis que le malheur s'attache à celui qui se livre complètement au mal.
Page cvii - Père, Râma n'est pas seulement roi des hommes, il est le seigneur de la création entière ; il est le maître de la mort. Il est la manifestation de la divinité, l'énergie de Brahma et de Siva. Il remplit tout ; il est invincible, il n'a ni commencement ni fin. Il affectionne les Dieux, les brahmanes et les vaches ; il protège les hommes ; il est un océan de bonté.

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