Histoire ancienne et moderne d'Abbeville et de son arrondissement

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éditeur non identifié, 1834 - Abbeville (France) - 606 pages
 

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Popular passages

Page 254 - Picardie, que pour parvenir à rompre le propos qu'ont les Anglais de venir en Normandie, je devais envoyer mes gens courir en Picardie, afin de détruire tout le pays d'où les vivres auraient pu leur venir. Je les ai envoyés par le pont Rémy, parce que le passage de la Blanquetaque n'est pas sûr pour une grande compagnie.
Page 29 - Servientium per omnia liber est ) ; la rue des Cordonniers munissait de souliers les valets et les cuisiniers de l'abbaye ; la rue des Bouchers était taxée...
Page 26 - Hariulf, à la blessure qu'il avait reçue à la tête dans le combat où il fut tué par les Normands. Dom Rivet affirme hardiment que Nithard ne pouvait être abbé ni moine, puisqu'il avait péri les armes à la main. Cet argument est atténué par plus d'un exemple , et il ne serait point impossible que Nithard, abbé de SaintRiquier, se fût ressouvenu, dans l'occasion , qu'il avait jadis, sur ce même rivage, repoussé, en qualité de comte, les invasions des Normands.
Page 30 - Saint-Riquier, qui possédoient des terres à titre de bénéfices militaires. On voit de plus treize autres villages sans mélange de fief; et ces villages , dit la notice , sont moins des villages que des villes et des cités. Le dénombrement des églises, des villes, villages et terres dépendants de Saint-Riquier...
Page 43 - Le lieutenant (?) d'Isembard, ajoutent les mêmes chro« niques *, rallia les assiégeans, excita leur rage et, malgré la « plus vive résistance, parvint à reprendre le château. Afin de « perpétuer le souvenir de la conduite des moines il exigea que « l'un d'eux se rendit, chaque année, la corde au cou et une « torche à la main, sur le pont-levis du château pour y jurer, au « nom de ses confrères, qu'ils ne troubleraient point les cendres « d'Isembard. Cette humiliante cérémonie,...
Page 147 - Le corps de ce chevalier, dont le casque avait pour cimier la queue d'un paon mêlée d'or, fut reconnu par son frère Geoffroy d'Harcourt. Le cri de sa maison : Harcourt ! Harcourt ! que ce dernier avait entendu pendant la bataille l'avait saisi de douleur et de remords. L'aspect de ce corps sanglant le fit frémir d'horreur ; il vint se jeter aux pieds de Philippe, l'écharpe au cou en...
Page 153 - Villani, nous apprend qu'Edouard avait entremêlé à ses archers « des bombardes qui, avec du feu, lançaient de petites balles de • fer, pour effrayer et détruire les chevaux ; et que les coups de ces » bombardes causait tant de tremblement et de bruit, qu'il semblait • que Dieu tonnait, avec grand massacre de gens et renversement de
Page 174 - Et ya dedans la ville d'Abbe ville un jardin très-bel, enclos environnèment de la belle rivière de Somme ; et là dedans ce clos se tenoit le roi de France moult volontiers ; et le plus des jours y soupoit ; et disoit à son frère d'Orléans et à son conseil que le séjour d...
Page 28 - Le marché, chaque semaine, fournissait quarante sous d'or, et le péage, vingt sous d'or. Treize fours produisaient chacun, par an, dix sous d'or, trois cents pains et trente gâteaux, dans le temps des Litanies. La cure de Saint-Michel donnait un revenu de cinq cents sous d'or, distribués en aumônes par les frères de l'abbaye. Le casuel des enterrements des pauvres et des étrangers était évalué, année courante, à cent sous d'or, également distribués en aumônes. L'abbé partageait chaque...
Page 29 - Milites (Chevaliers) devait entretenir pour chacun d'eux un cheval , un bouclier, une épée , une lance , et les autres armes. La chapelle des nobles...

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