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of their country and authority, is equally absurd the other way. They can only be allowed to come in upon terms to be regulated with regard to the conduct, circumstances, and presumed politics of each State. The terms ought, however, to be so liberal as to encourage all the States to unite against France, who can be made useful, and preserving to the greater powers an ascendency in this temporary Diet or Council. The considerable Powers, if they unite cordially, ought not to be in fact excluded from a share in this Council, or to be set aside in the internal administration of their own territories; although it may be indispensable that this Council should exercise a summary and unlimited authority, a species of martial law, over all States, to give uniformity and system to their exertions in the common cause. I understand the object is to create a substitute, with powers adequate to the exigency of the moment, for the Diet of the Empire, which cannot regularly exist until there is an Emperor declared, and which body in its ancient power and constitution was much too slow and feeble for the present crisis. I trust the sound principles of action are too obvious to be mistaken. We must trust to liberality, wisdom, and, above all, energy, in their application, and there must be as little jealousy as possible tolerated whilst all depends upon common exertion.

You may show this to Lord Cathcart, with my former letters: it will sufficiently explain my general ideas; their application must be decided on the spot. I have decided to send Thornton as our minister, without delay, to the Council. Baron Bremer is to be the Hanoverian.

In haste, my dearest Charles, ever yours,

CASTLEREAGH.

Ebauche d'une Convention Séparée.

In Sir Charles Stewart's private and secret letter of May 17, 1813. La disparition et la rareté progressive du numéraire metallique, entrainant des difficultés et des pertes considérables dans

la remise des subsides que sa Majesté Britannique désire fournir à ses Alliés continentaux, pour la poursuite de la lutte présente, il est convenu entre les trois hautes Puissances contractantes, que conformément à l'article du Traité de ce jour, elles émettront de concert un papier fédératif, exclusivement applicable au dépens de la guerre, et remboursable en espèce métallique aux termes et conditions ci-après stipulés.

Article premier. Le papier fédératif, sera signé par trois commissaires des trois hautes Puissances contractantes autorisés à en émettre pour 1,500,000 thalers Prussiens par mois, et jusqu'à la concurrence de 30 millions de thalers sur le pied de 21 florins par marc d'argent fin.

Article deuxième. Les deux tiers de la somme ainsi émise chaque mois seront remis à fur et mesure au Gouvernement Russe, pour le service de son armée et l'autre tiers au Cabinet Prussien pour le service de la sienne.

Article troisième. Sa Majesté le Roi des royaumes unis de la Grande Bretagne et d'Irlande, prend à sa charge, le remboursement de trois sixièmes de la somme émise; Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, le remboursement de deux sixièmes; et sa Majesté le Roi de Prusse d'un sixième. Sa Majesté Britannique se charge cependant envers les porteurs du papier fédératif d'une garantie solidaire et générale pour conférer à ce papier le crédit entier, dont jouissent les créanciers sur la Grande Bretagne. De leur côte LL. MM. reconnoissent expressément que cette garantie ni les libère d'aucune manière de l'éngagement de rembourser leurs quoteparts de la manière et aux termes fixés par la présente Convention.

Article quatrième. Le papier fédératif sera émis par millions thalers séparément classés, et numérotés, d'après la date de leur émission et chaque million sera divisé en séries subdivisés en un nombre fixe de numéros, de manière que chaque billet émis portant en tête l'indication du million dont il fait partie et celle de la série à laquelle il appartient ainsi que son numéro dans cette série, ce nouveau billet puisse faire

foi de la somme déjà émise lorsqu'il sera ajouté à la calculation.

Article cinquième. Si les commissaires jugent utile au crédit du papier fédératif d'en retirer le plus possible de la circulation à mesure qu'il y entrera, ils sont autorisés à ouvrir à cet effet un ou plusieurs bureaux en différentes villes de commerce, où les porteurs du dit papier pourroient l'échanger contre des obligations portant un intérêt d'un demi par cent par mois. Cet intérêt commencera à courir du premier jour du mois qui suivra celui où le dépôt aura été fait; p.e. le porteur dépose le 20 Juin l'intérêt daté dès le lr Juillet suivant. Ces obligations énonceront le No. du billet auquel elles auront été substitués, et elles seront remboursables lorsque ce numéro sera sorti par le tirage, d'après les stipulations de l'Article VIII. Les sommes requises pour le payement de ces intérêts seront fournis par les hautes parties contractantes dans la proportion de leur quotepart.

Article sixième. Le remboursement du papier fédératif s'effectuera dans la proportion d'un million de thalers par mois, à dater du mois qui suivra les ratifications de la paix générale et devra être ainsi achevé en autant de mois qu'il y aura eu des millions émis.

Article septième. A dater du mois qui suivra les ratifications de la paix, le papier fédératif qui n'aura pas été échangé contre des obligations jouira également de l'intérêt de § par cent par mois payable à l'époque du remboursement du capital, tant des billets qui auront été déposés et enrégistrés, que ceux qui ne l'auront pas été.

Article huitième. Pour déterminer les séries que chaque Puissance aura à acquitter dans les proportions stipulées des comissaires respectifs; ils prendront immédiatement, et publiquement, après les ratifications de la paix par un tirage par la voie du sort, c. à. d. qu'on composera 30 numéros. Le premier tirage de 5,000,000 thalers sera pour la part de la Prusse ; le second de 10,000,000 pour celle de la Russie; le troi

sième de 15,000,000 pour celle de la Grande Bretagne. Les séries ainsi determinées pour la quotepart de chaque Puissance, reste à fixer l'ordre dans lequel se fera le remboursement. Pour cet effet, sa Majesté Britannique consent à commencer ce remboursement en payant mois par mois, et à raison d'un million de thalers par mois, la première moitié des millions émis dont les numéros seront sortis de la roue. On procédera de même à fixer par la voye du sort l'ordre dans lequel le remboursement successif des millions restans dans la roue, écheoiera mois par mois à la charge de la Russie, et de la Prusse: si l'on a émis 30,000,000 de thalers, le payement de 15,000,000 acquittables par ces deux dernières Puissances ne commencera à écheoir pour elles, qu'après les mois fixés pour l'expiration du dernier payement mensual de la Grande Bretagne, et à dater duquel la liquidation du papier fédératif se poursuivra mois par mois et toujours à raison d'un million par mois, et sera achevé dans 30 mois. Chacune des Puissances contractantes se charge de payer les intérêts attachés aux billets par l'article 7me, à dater du mois qui suivra les ratifications de la paix, prenant à sa charge l'intérêt préscrit attaché à ceux des billets déposés dont le sort lui aura assigné le remboursement. Les obligations données en échange seront payées à l'époque où l'auroit été chaque billet qu'elles remplacent.

Article neuvième. Le remboursement du capital, ainsi que les payements des intérêts, auront lieu à la fois dans la ville ou les villes d'Allemagne désignées à cet effet par le commissaire à l'époque du tirage et pourra s'effectuer au choix des Puissances respectives, ou en argent courant de Prusse du titre et de la valeur fixés en 1764, ou en argent courant de la ville ou le remboursement aura lieu, ou enfin, soit en piastres d'Espagne, soit en argent fin, selon la valeur de l'argent courant de Prusse.

Article dixième. Les porteurs du papier fédératif auront la faculté de l'échanger en Angleterre contre des billets de l'échequier, et en Russie contre des assignations de banque, remboursables les premièrs six mois, et les derniers 18 mois après

la ratification de la paix générale. Cet échange s'effectuera à Londres à raison d'un livre sterl. par six écus, et à St. Petersbourg selon le rapport entre le rouble d'argent et l'écu de Prusse qui à été établi officiellement.

The Hon. Sir Charles Stewart to Lord Castlereagh.

Head-quarters, Würzen, May 18, 1813.

My dearest Castlereagh- Mr. Rouse Boughton having arrived with despatches from Constantinople and Vienna, on his way to England, I avail myself of the opportunity of sending duplicates of 'my last communications. I have little to add to them, although there never was a crisis more interesting, or probably more replete with important events. As to military affairs, two great armies have now been three days in presence of each other. The Allies determined to meet the attack in the position they have chosen; having weighed all the consequences likely to result from a retreat even to a more favourable one at Görlitz, together with the advantages they have here. I think they have decided wisely, if they can allure the enemy to take the bull by the horns; for every retrograde march, in the present position of affairs, prejudices public opinions, and the soldiers have begun to lose their morale; and I cannot conceive, from what I have seen of a Russian army, that they can support a retreat in the immediate presence of the enemy pursuing vigorously, with order, or without great loss. I admit the commencement of their campaign may be urged against this doctrine, but I can only argue from what I see.

The ground that has been chosen is open and adapted for cavalry in the centre; on our left flank, we have a range of mountains, similar to those that flanked us on the left at Talavera. Some strong batteries have added to the security of this part of the position. It then extends through some villages which are strongly entrenched, and through the plain

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