Nouvelles annales des voyages, Volume 143

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Gide fils, 1854 - Geography
 

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Popular passages

Page 101 - ... les rivières qui s'y réunissent. Alors le sultan donne ses ordres aux habitants de ce pays, lesquels apportent des milliers de charges de paille, et la répandent sur la glace qui recouvre le fleuve. Les bêtes de somme de cette contrée ne mangent pas de paille, parce qu'elle leur fait du mal; il en est de même dans l'Inde. La nourriture de ces animaux consiste seulement en herbe verte, à cause de la fertilité du pays. On voyage dans des traîneaux sur ce fleuve et les canaux , ses affluents,...
Page 47 - ... offensante pour son orgueil contre une servitude trop réelle. Les Polonais s'étaient montrés des despotes avides; mais leur inconstance et leur légèreté laissaient toujours à leurs vassaux l'espoir d'un adoucissement. Non moins avides, mais plus habiles, rusés et tenaces, les Russes étaient des maîtres de plus en plus exigeants , et la proie qu'ils saisissaient une fois n'échappait plus à leur étreinte. Il est très-pénible pour un historien de laisser mourir un homme célèbre...
Page 100 - Lorsque les voyageurs ont marché quarante jours dans ce désert, ils campent près du pays des Ténèbres. Chacun d'eux laisse en cet endroit les marchandises qu'il a apportées, puis ils vont tous à leur station accoutumée. Le lendemain , ils reviennent examiner leurs marchandises. Ils trouvent vis-à-vis de celles-ci des peaux de martre-zibeline, de petit-gris et d'hermine. Si le* propriétaire des marchandises est satisfait de ce qu'il voit vis-à-vis de sa pacotille, il le prend; sinon, il...
Page 297 - ... témoignage unanime des anciens , la masse totale de nos connais sances se trouve resserrée dans un cercle très-étroit ; nous aventurons-nous au delà de cette limite, nous entrons dans un champ infini de conjectures , où nous nous heurtons à chaque pas contre une question controversée, ouïes rayons de lumière que nous parvenons à apercevoir nous égarent au lieu de nous guider. Cependant , alors même qu'il n'espérerait pas en trouver une solution entièrement satisfaisante, un historien...
Page 37 - Chmielniçki, la saccagea, la brûla, viola sa femme et la tua. Sans doute ce magistrat était vif, et quelque résistance avait dû exciter sa colère ; mais son procédé , après tout , n'était pas pour le temps et pour le pays une chose trop extraordinaire. En apprenant son malheur, Bogdan Chmielniçki dit froidement : « Ils ne m'ont pas tout ôté ; il me reste ma mère cosaque. » C'est ainsi que les Zaporogues appelaient leur sabre. On sait ce qu'était alors un roi de Pologne. Vladislas...
Page 84 - C'est une des capitales du pays de Yaman; elle est grande, très-peuplée, et pourvue de palmiers, de vergers et d'eau. Zebîd est la plus belle ville du Yaman et la plus jolie; ses habitants se distinguent par leur naturel affable, la bonté de leur caractère, l'élégance de leurs formes, et les femmes y sont douées d'une beauté très-éclatante. Cette ville est située dans la vallée d'Alhossaïb , au sujet de laquelle on raconte , dans quelques traditions , que le Prophète avait dit à Mo'âdh...
Page 101 - Le personnage qui a donné son nom à cette ville était un dévot pèlerin (Haddj) turc qui s'établit sur l'emplacement qu'elle occupe. Le sultan exempta cet endroit de toute charge, à -la considération de cet homme. Le lieu devint une bourgade ; celle-ci s'accrut et devint une ville. Elle est au nombre des plus belles cités, elle a des marchés considérables et est bâtie sur le fleuve Itil (Volga) un des plus grands de l'univers.
Page 25 - Tartares de Crimée, n'avaient dans leurs expéditions que de la cavalerie. Nous, qui avons eu le malheur de voir dans notre enfance des Cosaques aux Champs-Élysées, nous nous les représentons comme des hommes à grande barbe, vêtus à l'orientale , montant de petits chevaux et armés de longues lances. Voilà les Cosaques d'aujourd'hui. Leurs ancêtres furent des baleliers.
Page 93 - Hormouz, qui forme une île dont la capitale se nomme Djeraoun. C'est une cité grande et belle, qui possède des marchés bien approvisionnés. Elle sert d'entrepôt à l'Inde et au Sind ; les marchandises de l'Inde sont transportées de cette ville dans les deux Iràks, le Fars et le Khorâçân.
Page 26 - Poroiiys est comme vne chaisne de ces pierres estendues tout au trauers de la riuierre, dont il y en a quelques vnes sous l'eau, d'autres à fleur d'eau, d'autres aussi hors de l'eau de plus de 8 à 10 pieds...

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