Histoire naturelle, générale et particulière, Volumes 93-94

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Page 160 - La coquille sert non seulement aux pa* gures de retraite , pour se dérober à l'attaque de leurs ennemis, mais encore de piège. Ils s'y tiennent en embuscade , et ils saisissent avec leur grosse pince la proie qui est à leur portée. » • Pendant l'été, ils sont très-communs sur les côtes , et les flots les déposent souvent sur la grève; mais ils savent fort bien, dit Bosc, retourner à la mer. Pendant l'hyver, continue~t-il , ils s'enfoncent dans les profondeurs de l'Océan : on n'en...
Page 125 - ... pattes postérieures, au moyen des crochets dont elles sont armées. » On n'a aucunes notions particulières sur les lieux qu'habitent de préférence les dorippes ; mais la faculté que la Nature leur a donnée de se cacher sous un toit portatif indique qu'ils n'ont pas besoin d'habiter les côtes rocailleuses, qu'ils peuvent sans inconvéniens parcourir les plages sablonneuses , où ils ont moins de coucurreus parmi les autres crustacés».
Page 240 - Ayez une douzaine de petites perches longues de cinq pieds et grosses comme le pouce ; fendez-les par le petit bout , et mettez-y pour appât une grenouille ou de la chair corrompue; prenez ensuite ces perches par le gros bout, et portez l'autre à l'entrée des trous où vous soupçonnez que se retirent les écrevisses. S'il y en a réellement, elles sortiront pour s'attacher à votre appât.
Page 91 - Je duvet ou l'espèce de coton dont il est souvent revêtu, sont les moyens que l'auteur de la Nature leur a donnés pour défenses. « Dès que ces crustacés craignent un danger, dit Bosc, ils se blotissent contre une pierre, et attendent dans la plus absolue immobilité qu'il soit passé ou qu'il agisse sur eux; dans ce dernier cas ils cherchent à se défendre avec leurs pinces comme la plupart des crustacés^ Quelques observateurs , dont on peut sans scrupule mettre en doute l'exactitude, ont...
Page 60 - ... retraite de la marée , de ces crustacés, sous les corps où il en avoit pris la veille. Il a remarqué qu'ils ne nagent point, mais qu'ils peuvent néanmoins se soutenir momentanément sur l'eau , à raison de la largeur de leur corps et de leurs pattes, et cela par des sauts répétés. Ils font ce mouvement toujours de côté , tantôt à droite , tantôt à gauche , selon les circonstances. On ne- les mange point , non pas que leur chair soit mauvaise, mais parce que les mêmes plages offrent...
Page 128 - II est même des espèces qui tiennent si peu à leurs membres , dit Bosc , qu'il suffit de les toucher, de les mettre près du feu , enfin de leur faire craindre un danger , pour les déterminer à les abandonner en partie ou en totalité ». qui ne peut être contesté; mais la manière dont elle s'exécute a été inconnue jusqu'à nos jours : c'est au célèbre Réaumur que nous devons l'éclaircissement d'un phénomène des plus extraordinaires.
Page 335 - Lorsqu'on le touche, il s'arrête, replie ses pattes, ne donne aucun signe de vie, et fait illusion au point qu'on croit d'abord s'être trompé et avoir pris pour un être vivant une coquille mutilée, remplie de sable. Ce n'est qu'après un second examen qu'on aperçoit un petit animal tellement adhérent à son domicile, qu'on a peine à l'en détacher sans le rompre. » En présence de ces détails, d'une description aussi satisfaisante...
Page 368 - Outre ces huit lames, la cavité de la queue renferme encore six autres paires de lames plates placées les unes sur les autres, et qui ont leur attache au dixième anneau du corps; en sorte que la queue de l'idotée renferme dix paires de lames mobiles, sans compter les deux longs filets. Quel est l'usage de cet appareil si compliqué d'organes? Suivant De...
Page 222 - ... de manière à former une sorte de tuyau. Ces appendices singuliers, sur l'usage desquels l'observation n'a encore rien appris, pourraient bien être des organes copulateurs. L'abdomen est terminé par cinq pièces plates, minces et ovales, en forme de feuilles un peu convexes en dessus et concaves en dessous. La pièce intermédiaire ou impaire n'est autre chose que le dernier anneau abdominal, et les deux prolongements latéraux sont les appendices de l'anneau qui précède. Ces parties sont...
Page 219 - Gronovius a appelée le tronc du corps, et qui est convexe tant en dessus qu'en dessous, mais plus voûtée en dessus, est composée de six pièces ou anneaux, articulés ensemble par des membranes et des chairs qui la rendent souple et flexible. Les plaques écailleuses qui couvrent les anneaux en dessus, peuvent glisser les unes sur les autres, et sont terminées vers les côtés en •pointe ou lame triangulaire et aplatie; mais en dessous, chaque anneau n'a au milieu qu'une arête transversale...

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