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detailing, at the same time, the notions those Ministers, as well as the French Government, entertain, respecting the mode in which it is proposed to consider the measure in our meetings, for the purpose of enabling your lordship justly to appreciate various reports upon this subject lately circulated in Paris and in London.

In compliance with the directions conveyed to me in your lordship's Despatch No. 81, I stated to my colleagues the wish of his Majesty's Government that the military expediency of the reduction should be determined by the opinion of the Duke of Wellington; though the political expediency of the measure cannot be taken into consideration with advantage before the Chambers, by voting the supplies of the year, have enabled the King to fulfil his engagements towards the Allies, had proved their desire to support the present Government upon those constitutional principles which can alone ensure the tranquillity of France.

This language being conformable to the sentiments the Duke of Wellington has expressed in various communications, I did not hesitate, in my letter No. 463, to intimate my intention to persevere in the same line, until I should receive contrary instructions on the part of my Government.

Upon this principle, although I have avoided the mention of any observation in the Protocol which can lead to the notion that his Majesty's Government are averse to the reduction of the army, I have endeavoured to keep back the discussion of the question until after the period pointed out for that purpose.

I succeeded in persuading Baron Vincent not to bring forward the subject until six weeks after he had received instructions to that effect, and the Russian Minister entirely withholds the communications he has received from his Court until the answer come from M. de Lieven, to which I have alluded in my Despatch No. 471.

The enclosed letter which I have received from the Duke of

Wellington since the date of the correspondence sent home, confirms my idea that I had correctly understood your lordship's orders. I think all parties agree in the necessity of saying nothing further upon the subject until his Grace reaches Paris, when we shall consider whether the opinions expressed by the Courts of Russia and Austria authorize a deviation from the line pointed out to me in your lordship's instruction marked No. 81.

I have heard of the reports which have been circulated in London and in Paris upon this subject, and I think that, if your lordship was fully aware of the source from whence they are derived, you would not think them worthy of much attention.

The views of the Duke of Orleans, the treaties concluded in 1815, and the maintenance of a foreign army in France, were the principal objects of Madame de Staël's animadversion, at the time that lady arrived here. The danger inseparable from the circulation of opinions on the former subject in the present temper of the Court, induced her lately to confine her conversation (I believe with the knowledge and approbation of the French Ministers) to the latter question. As Mr. Canning will, however, probably have stated to your lordship what passed in her society during his continuance in this city, the extent of the mischief arising from her mode of canvassing public opinion in every society may be fully appreciated.

Believe me, my dear lord, &c.,

CHARLES STUART.

[Enclosure.]

The Duke of Wellington to Sir Charles Stuart.

Cambray, December 3, 1816.

My dear Sir—I have received your letter of the [blank]. That which I have always imagined turns out now to be the case, viz., that the anxiety to place the Austrian Note on the Protocol is founded upon the apprehension that the Russians should first stir the question of reduction, and upon a wish to

VOL. XI.

get a little favour at the Court of France. This policy is beneath M. de Metternich.

I have never changed my opinion. We must know better than we do now how the Chambers will conduct themselves before we can ever discuss the question with advantage; and I won't take any step which can lead to a premature discussion. I think the Austrian Note will lead to such a discussion, particularly if I should be at Paris when it is produced. Therefore, I will not go there till the day shall be fixed for the discussion, and I will then either attend or send my opinion in writing. I am going to Brussels, but shall be back on Sunday.

Ever yours, &c.,

WELLINGTON.

Precedents showing the arbitrary Authority exercised by the Kings of Spain.1

On ne pourrait citer de meilleurs exemples pour prouver que de tous les temps les Roys d'Espagne ont usé arbitrairement avec les individus, et même sans consulter ni se conformer avec les loix et tribunaux, sans que cela fit le moindre effet dans la nation, ni altéra la tranquillité publique, comme on prétend, qu'en se rappelant l'année 1810 et 1811. Le Général Don Francisco Palafox, frère du Général Palafox, défenseur de Zaragose, fut mis en prison par l'ordre de la Junta Centrale, qui commandoit à Séville, sous prétexte qu'il avoit eu connoissance et fait cause avec quelques individus qui firent du bruit à Grenade. Il étoit cependant membre de la dite Junta Centrale: on ne lui fit point de procès; il resta sans communication jusqu'à ce que la Junta s'échappa de Séville à l'arrivée des Français, et l'oublièrent dans la prison d'où le peuple le fit sortir et le nomma membre du Gouvernement provisoire, jusqu'au moment de l'entrée de l'armée Française. Il revint à Cadiz. Les Cortes et la première Régence

1 Without date, signature, or address-in the handwriting of Count Fernan Nuñez.

lui donnèrent un commandement en Aragon, et delà en peu de mois, sans que la raison fut connue, il fut envoyé au Château de Peñiscola et à l'isle de Mallorque, où il périt dans la prison, sans avoir pu avoir communication ni avec sa femme ni personne, et sans qu'on ait eu connoissance du motif de ce traitement. La nation le sut, en fut affligé, mais personne dit

un mot.

M. de Lardizabal, personne très-connue en Espagne par ses talents, devoit être nommé membre de la première Régence: comme étant d'Amérique, l'intrigue l'empécha, il s'enfuit à Alicant, et publia un ouvrage, par lequel il prouvoit que la conduite des Cortes n'avoit point été mesurée; qu'ils n'avoient point le droit de s'absorber l'autorité royale, ni d'abolir les droits, privilèges, &c., de la noblesse, clergé, et autres, moins encore le Conseil de Castille, premier tribunal de la nation. Ceci lui attira la haine des Cortes: son ouvrage fut défendu, lui-même mené en prison à Cadiz sous les plus dures traitemens. On demanda la peine capitale dans les Cortes même contre lui.

Les Conseillers de Castille, pour avoir voulu faire une représentation à cause de leur suppression, furent tous arrêtés et jugés, non par un tribunal connu, établi, ni même par des juges, si non par cinq avocats, nommés par les Cortes, choisis par la faction, et qui, comme il est à présumer, quoiqu'ils ne les trouvèrent point coupables en rien, furent d'avis de leur ôter leurs places, ce que la Régence fit, pour faire la cour aux Cortes.

Il en arriva de même à Lardizabal. Rien ne fut prouvé contre lui digne de sentence, mais il fut exilé à peprétuité d'Espagne, et n'y est rentré qu'à l'arrivée de Ferdinand VII. à Madrid, en 1814.

Monseigneur l'Évêque d'Orense, prélat le plus respectable d'Espagne, connu par ses vertus apostoliques, sa haine contre Bonaparte, et la franchise de ses sentimens, car il a de tous les temps dit au Souverain sa façon de penser, même du temps du Favori, qui n'a jamais voulu admettre aucune faveur de la Cour,

et enfin un viellard adoré par le peuple, étoit membre et président de la Régence. Sa conscience l'obligea à s'abstenir de prêter le serment que les Cortes voulurent lui exiger. Il fit voir que devant Dieu il ne connoissoit d'autre Souverain que Ferdinand VII., et non les Cortes; qu'il avoit juré celui-là, et ne le feroit point à tout autre. Il fut chassé de la Régence, et, sans cause ni procès, démis de son Evêché, persécuté, cherché partout, condamné à peine capitale, qu'il auroit peutêtre souffert, s'il ne s'étoit évadé en Portugal, aidé par ses fidèles ouailles. Point de procès, point de défenseur, sinon les écrits, qu'il publia lui-même sur ses opinions à ce sujet, fondées dans ses principes religieux. À la rentrée du Roy, il revint à son Évêché. Le Roy voulut lui récompenser son zèle, en lui accordant le plus grand d'Espagne, celui de Séville. Il le refusa et garde celui qu'il avoit depuis près de 40 ans-celui d'Orense.

Le Nonce du Saint Père, pour avoir fait une protestation contre la suppression du tribunal de l'Inquisition, comme manque de respect du aux droits du Pape, comme Chef de l'Église, fut chassé d'Espagne; on lui supprima la pension ecclésiastique dont il jouissoit, et un bâtiment étoit prêt à le faire enlever de Cadiz dans les 24 heures, si lui-même n'étoit parti pour Portugal.

Voici des faits connus de tous. Les Cortes et la Régence, ainsi que la Junta Centrale en usèrent arbitrairement. Plusieurs même de ceux que le Roy vient de condamner lui-même, (ce qu'on prenne si fort, oubliant le passé) furent les plus chauffés directeurs des mesures arbitraires que les Cortes usèrent contre Lardizabal, les Conseillers de Castille, l'Évêque d'Orense, et le Nonce. Ces personnes, comprises dans la liste dernière, faisoient partie de ceux que les juges avoient condamnés premièrement, suivant les causes et les motifs qui ont été publiés par ordre du Roy dans la Gazette publique du Gouvernement. Ceux-ci, comme plus compliqués dans les différentes déclarations contre eux, furent réservés pour un examen plus sévère par les juges, qui, à la fin, déclarèrent au

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