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negociation which they may have commenced upon this subject until the communications of their correspondents in England with his Majesty's Ministers should have given them a thorough knowledge of the opinions of my Government. It may, therefore, be expedient that I should hear from your lordship everything which passes upon the subject.

The Count de Goltz, in the Conference yesterday, mentioned that he had received intelligence, through one of the persons employed in his mission, that M. Oerthling, Chargé d'Affaires of the Duke of Mecklenburg, has obtained copies of all the Protocols of the Conference at Paris; and that there is reason to fear that gentleman, or some of his friends, propose to send them to England for the purpose of publication. Although this statement appears extremely vague, it has created considerable alarm in the Chanceries of the different missions; and they have joined in requesting me to seek, through his Majesty's Government, all the information it may be possible to obtain upon the subject.

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Extrait d'une Note de S. A. le Prince Chancelier d'État Chargé d'Affaires d'Espagne à Berlin, Chevalier de Landaburru, en date de Gleinicke, le 20 Novembre, 1817.

Le soussigné Chancelier d'État a reçu le mémoire que M. le Chevalier de Landaburru lui a transmis sur la manière dont l'Espagne envisage la médiation qu'elle a demandée à la Prusse, comme à l'Autriche, la Russie, l'Angleterre, et la France, dans ses démèlés avec ses Colonies d'Amérique. Sans entrer dans les raisonnemens auxquels le mémoire peut donner lieu le soussigné se contente de déclarer au chevalier de Landaburru qu'en acceptant la médiation difficile mais importante que l'Espagne lui a demandée, sa Majesté a chargé en même tems ses ministres près des Cours Alliées, et particulièrement son ministre à Paris, de faire connoître aux intéressés ses idées

sur l'objet, la nature, et les moyens de cette médiation. En développant par ordre du Roi les principes qui guideront la Prusse, le soussigné est parti du point de vue, que l'Espagne, de concert avec les Alliés, veut offrir aux colonies comme base de la négociation un système de commerce et d'administration aussi libéral que juste, qu'une médiation impartiale et pacifique est la seule qui puisse mener au but, et que la situation des Puissances médiatrices puisse admettre; enfin que l'Espagne, fidèle à la marche qu'elle a suivie jusqu'ici, se prêtera à toutes les mesures préalables qui pourront assurer le succès de cette entreprise, et, traitant paternellement ses enfants égarés, ne placera sa dignité que dans ses efforts, pour faire cesser le plutôt possible les horreurs de la guerre, et amener une réconciliation durable.

Le Prince d'Hardenberg, Chancelier d'État, à M. d'Alopéus.

Gleinicke, Novembre 22, 1817.

Le soussigné, Chancelier d'Etat, a reçu les communications intéressantes que M. d'Alopéus lui a faites, relativement à la médiation demandée par l'Espagne à la Russie et à ses Alliés, dans la guerre qu'elle soutient en Amérique contre ses colonies insurgées.

Ces dépêches prouvent que S. M. l'Empereur de Russie envisage cette grande et importante question, de laquelle dépend le maintien des vrais principes et la tranquillité des deux hémisphères, comme on pouvait l'attendre de la politique juste, généreuse et éclairée de la Russie.

L'Empereur reconnait que les malheurs et les crimes qui ensanglantent aujourd'hui l'Amérique sont en partie le rélsultat du système étroit et exclusif, et des maximes d'administration oppressives que l'Espagne a suivies jusqu'ici dans ses colonies; que le seul moyen d'y pacifier les troubles, et d'y rétablir l'ordre social sur ses véritables bases, est de substituer des principes d'une liberté sage et raisonnable aux principes opposés qui n'ont prévalus que trop longtemps; que c'est sur des bases

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pareilles que l'on peut asseoir l'espérance de voir l'Amérique accepter la médiation, et que d'autres bases conviendraient aussi peu aux Alliés qu'à l'Espagne et à l'Amérique, et répondraient mal à l'esprit libéral et juste de la politique actuelle de l'Europe.

On peut se flatter que le Roi d'Espagne sera d'autant plus frappé de ce langage, que c'est un Souverain qu'il regarde comme son ami particulier, qui le lui tient avec tout l'ascendant de la puissance et de la justice.

En acceptant la médiation invoquée par l'Espagne, le Roi s'est expliqué de la manière la plus positive dans le même sens, et a chargé le soussigné de déclarer, que la Prusse, également jalouse de rendre à l'Espagne ses droits sur ces colonies et d'assurer à ces colonies elles-mêmes des droits qu'elles réclament à juste titre, désirant d'y appuyer l'une sur l'autre l'autorité et la liberté, ne pouvait accorder son intervention, ni en attendre du succès, qu'à condition que l'Espagne commençât par offrir un armistice, promettant l'amnistie aux insurgés, et leur annonçât un système de commerce et d'administration assorti à leurs besoins, et conforme à leurs vœux.

Le soussigné a donné, en conséquence, aux ministres du roi près des Cours Alliées l'ordre de parler et d'agir dans ce sens, et de communiquer à tous les intéressés dans cette grande affaire le point de vue sous lequel sa Majesté l'envisage.

Le roi a été charmé de voir que dans cette occasion, comme dans tant d'autres, sa pensée a rencontré celle de l'Empereurconcordance heureuse à laquelle il est trop accoûtumé pour en être surpris, mais dont les preuves lui causent toujours un nouveau plaisir.

Il n'y a qu'un point sur lequel le roi ne saurait partager les idées de son auguste allié. Il parait, que dans le cas où les colonies Espagnoles refuseraient la médiation, ou les conditions raisonnables que les médiateurs leurs proposeront sa Majesté l'Empereur ne serait pas éloignée d'employer la force, pour faire triompher le droit en Amérique, et d'assurer à l'Espagne

une cooperation active. La puissance maritime de l'Empereur, comme son amitié particulière pour le roi d'Espagne, expliquent cette générosité.

Mais dans aucun cas, la Prusse ni peut, ni ne doit, s'engager à quelque chose de pareil. Elle ne peut offrir, que des bons offices. Non seulement le roi est convaincu que ses forces et ses devoirs ne lui permettraient pas d'étendre les services qu'il veut rendre à l'Espagne au-delà des bornes d'une intervention amicale, mais sa Majesté est persuadée, que l'opinion publique se prononceraient partout avec la plus grande force contre la part qu'elle pourrait prendre à une pareille guerre.

Tels sont les principes du roi dans cette transaction importante il se flatte que l'Empereur de Russie les approuvera. Le Prince d'HARDENBURG.

(Signé)

Sir Charles Stuart to Lord Castlereagh.

Paris, November 24, 1817.

My dear Lord-The Duc de Richelieu adverted to-day so strongly to the embarrassments which must be occasioned by any reference in the Chamber of Deputies to the repayment of money issued by his Majesty's Government on account of emigrants in the year 1815, that I cannnot but think it was his intention to request his Majesty's Government to abandon the demand altogether.

This intimation, after the assurances contained in the note I had the honour to forward to your lordship on the 17th inst., I have reason to believe, may be traced to the counsels of M. d'Osmond, who appears desirous to arrogate to himself merit on both sides, by inducing his most Christian Majesty to repay the £200,000 due on his own private account, under the condition that the public debt for the support of emigrants in 1815 should be given up.

The obvious impropriety of such a compromise, and the necessity of supporting the representations I have been entrusted to bring forward upon these subjects, induce me

to hope that your lordship will not allow either pretension to be abandoned.

Believe me, &c.,

CHARLES STUart.

Sir Charles Stuart to Lord Castlereagh.

Paris, December 1, 1817.

My dear Lord-I have received your lordship's private letter, making known to me the wish of his Majesty's Government to grant every facility which may be required to enable his most Christian Majesty to repay the money advanced when he returned to his kingdom. Arrangements have already been concluded between the Count de Pradel and the house of Rothschild to carry into effect the payment of the capital and the interest which is due on this account, and I have every reason to believe that the transaction will be concluded this day, if the information respecting your lordship's instructions to me, which, I hear, has been received through M. de Caraman, shall not occasion some delay.

I cannot, therefore, under these circumstances, avoid requesting your lordship to suspend communications to the French embassy in London upon pecuniary subjects, until I have been enabled to carry my instructions into execution. As I have pressed the payment of the small sum which is due on the yearly public account for the maintenance of emigrants in 1815, I venture at the same time to express a hope that your lordship will not admit the reasons which the Duc de Richelieu and M. d'Osmond are desirous to bring forward, with a view to induce his Majesty's Government to abandon that claim. Believe me, &c., CHARLES STUART.

Mr. C. Bagot to Lord Castlereagh.

Washington, December 3, 1817.

My dear Lord-Notwithstanding that the President has said, in his Message to the Congress, that the arrangement respecting the Fisheries is still in negociation, I have never

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