Oeuvres choisies de Fénelon, Volume 2Guibert, 1825 |
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Page ix
... prince son élève , on trouvera toute la délicatesse et l'enjouement de Lucien . Dans ceux - ci , où il s'agit de donner des règles d'une éloquence grave et propre à instruire les hommes en les touchant , il imite Platon ; tout est ...
... prince son élève , on trouvera toute la délicatesse et l'enjouement de Lucien . Dans ceux - ci , où il s'agit de donner des règles d'une éloquence grave et propre à instruire les hommes en les touchant , il imite Platon ; tout est ...
Page 19
... prince qu'à cause de celle qui leur en devoit re- venir à eux - mêmes pour l'avoir bien loué . De tout temps cette ambition a semblé permise chez les Grecs et chez les Romains ; par cette émulation , l'éloquence se perfectionnoit , les ...
... prince qu'à cause de celle qui leur en devoit re- venir à eux - mêmes pour l'avoir bien loué . De tout temps cette ambition a semblé permise chez les Grecs et chez les Romains ; par cette émulation , l'éloquence se perfectionnoit , les ...
Page 206
... prince , à huit ans , saisi de douleur à la vue du péril du petit Joas . Je l'ai vu impatient sur ce que le grand - prêtre cachoit à Joas son nom et sa naissance . Je l'ai vu pleurer amèrement en écoutant ces vers : Ah ! miseram ...
... prince , à huit ans , saisi de douleur à la vue du péril du petit Joas . Je l'ai vu impatient sur ce que le grand - prêtre cachoit à Joas son nom et sa naissance . Je l'ai vu pleurer amèrement en écoutant ces vers : Ah ! miseram ...
Page 230
... prince de Galles qu'à la sagesse de Charles V. Il évite également le panégyrique et les satires ; il ne mérite d'être cru qu'autant qu'il se borne à dire sans flatterie et sans malignité le bien et le mal . Il n'omet aucun fait qui ...
... prince de Galles qu'à la sagesse de Charles V. Il évite également le panégyrique et les satires ; il ne mérite d'être cru qu'autant qu'il se borne à dire sans flatterie et sans malignité le bien et le mal . Il n'omet aucun fait qui ...
Page 279
... prince , pour ramener ses frères errants . Heureux fruits des plus funestes erreurs ! Il faut avoir senti par sa propre expérience tout ce qu'il en coûte dans ce passage des ténèbres à la lumière , pour avoir la vivacité , la patience ...
... prince , pour ramener ses frères errants . Heureux fruits des plus funestes erreurs ! Il faut avoir senti par sa propre expérience tout ce qu'il en coûte dans ce passage des ténèbres à la lumière , pour avoir la vivacité , la patience ...
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Common terms and phrases
anciens auroit avez avoient avoit beau beauté bel esprit besoin c'étoit choses Cicéron cœur connoissance connoître d'Espagne Démosthène Denys d'Halicarnasse devoit Dieu dire discours doit donner éloquence ennemis Espagne Espagnols étoient étoit faisoit falloit faudroit foible force François gens gloire Gorgias goût grace Grecs guerre Hollande Hollandois Homère hommes HORAT instruit jamais jeux d'esprit l'Académie l'art l'auditeur l'Écriture l'éloquence l'esprit l'orateur laisser langue Longin ment mœurs monsieur montrer nable nation naturel non-seulement orateurs ornements paix parler paroît paroles passions Pays-Bas Pays-Bas espagnols peindre peintures pensées Pères persuader peuple Philippe IV philosophie Pierre Chrysologue plaisir Platon poëme poésie poëtes pourroit pouvoit prédicateur qu'à qu'un raison règles religion rendre rien royaume sagesse saint Augustin saint Cyprien saint Paul semble sentiments sermons seroient seroit seul simple Socrate solide sublime teurs tion Tite-Live Titien Torcy toucher troupes trouve vérité vertu veut VIRG Virgile Voilà voudrois vouloir vrai
Popular passages
Page 180 - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
Page 419 - ... d'argent, et vous ne voulez pas voir l'extrémité où vous êtes réduit. Parce que vous avez toujours été heureux, vous ne pouvez vous imaginer que vous cessiez jamais de l'être. Vous craignez d'ouvrir les yeux, vous craignez qu'on ne vous les ouvre, vous craignez d'être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire. Cette gloire, qui endurcit votre cœur...
Page 415 - Tant de troubles affreux qui ont désolé toute l'Europe depuis plus de vingt ans, tant de sang répandu, tant de scandales commis, tant de provinces saccagées, tant de villes et de villages mis en cendres, sont les funestes suites de cette guerre de 1672, entreprise pour votre gloire et pour la confusion des faiseurs de gazettes et de médailles de Hollande.
Page 412 - On n'a plus parlé de l'Etat ni des règles; on n'a parlé que du Roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l'infini. On vous a élevé jusqu'au ciel, pour avoir effacé, disait-on, la grandeur de tous vos prédécesseurs ensemble, c'est-à-dire pour avoir appauvri la France entière, .afin d'introduire à la cour un luxe monstrueux et incurable.
Page 418 - Etat, pour faire et pour défendre de vaines conquêtes au dehors. Au lieu de tirer de l'argent de ce pauvre peuple, il faudrait lui faire l'aumône et le nourrir. La France entière n'est plus qu'un grand hôpital désolé et sans provision.
Page 411 - La personne, Sire, qui prend la liberté de vous écrire cette lettre, n'a aucun intérêt en ce monde. Elle ne l'écrit ni par chagrin, ni par ambition, ni par envie de se mêler des grandes affaires. Elle vous aime sans être connue de vous; elle regarde Dieu en votre personne. Avec toute votre puissance...
Page 228 - Un autre défaut de Molière, (jue beaucoup de gens d'esprit lui pardonnent, et que je n'ai garde de lui pardonner, est qu'il a donné un tour gracieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu.
Page 193 - Les vers irréguliers ont le même entrelacement de rimes que les odes; de plus, leur inégalité, sans règle uniforme, donne la liberté de varier leur mesure et leur cadence, suivant qu'on veut s'élever ou se rabaisser.
Page 213 - Le beau qui n'est que beau, c'est-à-dire brillant, n'est beau qu'à demi : il faut qu'il exprime les passions pour les inspirer; il faut qu'il s'empare du cœur pour le tourner vers le but légitime d'un poème, VI.
Page 120 - Seigneur a parlé, et il a appelé la terre (1), surpasse toute imagination humaine. Jamais Homère, ni aucun autre poète, n'a égalé Isaïe peignant la majesté de Dieu, aux yeux duquel les royaumes ne sont qu'un grain de poussière, l'univers qu'une tente qu'on dresse aujourd'hui et qu'on...