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The contents begin at the bottom of this page, and are continued on its back, and the three following pages; this sheet is commonly wanting to copies; and one of the two copies in the Public Library at Geneva wants it: the other is incomplete at the end.

COLOPHON:

Cy finist le liure de Sapience imprime a geneue Lan mil quatre cens. LXXVIII. le neufiesme iour du moix doctobre. fol. (RARISSIMUS.)

The following is taken from the Bibliothèque Germanique, Tom. XXI. p. 100.

au

« Le prémier ouvrage imprimé à Géneve, est le Livre des Saints Anges, achevé d'imprimer le 23 Mars 1478. C'est un folio, que quelques Auteurs ont attribué Cardinal Ximenes, pour n'avoir pas pris garde qu'à la derniere page, il est dit que ce Livre a été composé en 1392, c'est-à-dire longtems avant la naissance de Ximenės.

En 1480 on imprima aussi à Geneve la Legende Dorée en Latin avec le nom de l'Imprimeur; per Magistrum Adam Henschaber de Schumfordia in-folio.

En 1490. Passionale Christi ; chez Jaques Arnollet. En 1491. Missale ad usum Gebennensis Dyocesis per Magistrum Joannem Fabri. in-folio.

En 1495. Fleurs et maniéres des temps passez. in-fol. La même année; le Fasciente, ou Fardelet Historial, traduit de Latin en François, par le R. P. Farget de l'Ordre des Augustins. in-fol.

En 1498. Missale completum ad usum Cathedralis Ecclesiæ Gebennensis; avec le marque de l'Imprimeur J. B. qui est apparemment Jean Belot.

La même année, les Sept Sages de Rome.

Vous voiez, monsieur, que voila sept ou huit Livres imprimez à Géneve avant le XVI. Siecle. On en trouve la

Livre de

jour du

plûpart dans la Bibliothèque de cette Ville, et ceux qui ont fait l'Histoire de l'Imprimerie, comme Naudé, la Caille, et Maittaire, les ont presque tous connus. Mais en voici un qui a échapé à la recherche des curieux, et dont je vai vous donner quelques échantillons; c'est le Sapience, imprimé à Geneve, l'an 1478, le 9. mois d'Octobre; comme le porte la Notice qui est à la fin. C'est un folio, sans nom d'Imprimeur, mais qui, à en juger par le caractére, est du même que le Livre des Anges. Il n'y a qu'environ six mois d'intervale entre l'impression de ces deux Ouvrages. L'Auteur étoit originairement Guy de Roye, Archevêque de Sens, qui le composa en Latin, en 1388; mais il fut ensuite traduit et augmenté par un Religieux de l'Ordre de Cluni, dont on ne sait pas le nom. Ce Livre de Sapience ne doit pas se confondre avec l'Orloge de Sapience, translate de Latin en François, et imprimé in folio, par Antoine Verard, Libraire de Paris, en 1493. On peut les confronter dans la Bibliothèque de Géneve, ou on les trouve l'un et l'autre, » etc., etc. This account was sent by Mr. Leonard Baulacre Librarian of the Public Library at Geneva. He has given a full abstract of the Livre de Sapience; the letter is dated Geneva 1st of October 1730. It seems however that the Livre de Sapience was printed before the Livre des S. Anges, for at that period the new year did not commence until the 25.th of March. And the Livre des S. Anges, was not finished until the 23.d of March. (1)

MATHEOLUS. (1492)

Le liure de Matheolus

Qui vous monstre sans varier

(1) See Res Lit. 111. Pref. XXIX.

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a

Comment Matheolus bigame

Fist ung liure disant sa game
De mariage tout aplain

Et en commensant se complain
Tristis est anima mea
Ihuscrist qui tant ayme a
Les siens que denfer gecta
Et de son sang les racheta
Soit a ce mien commencement

Et me doint bon auancement
Jay bien cause despandre larme
Car ne scay quant viendront les termes
Que ie seray hors du martire
Qui pres de desespoir me tire

Se pacience et constance

Ne me donnassent esperance
Dauoir en aulcun temps confort
Bien croy que fusse pres de mort
Car nul homme viuant ne sent
Le dueil que en mon cueur descent
Je suis tempeste en couraige
Et sy suis tormente douraige
A bon droit car trop variay
Le iour que ie me mariay
Sy auoye ie deslors veuz
Plusieurs volumes et feuz

Tant en ryme comme en prose
Mesme le rommant de la rose
Qui dit en cueillant la soulice
Ou chapitre de ialousie

Nul nest qui marie se sente
Sil nest fol qui ne sen repente

Il dist veoir mais ne me souuint
Despuis XIX ans ou vint

Pour ce languis en grant misere
Mieulx me voul sist dedaus lysere
On dedans seyne estre noyez
Je feiz comme fol desuoyez.

This called le Livre de Lamentation de Mariage is a Satyre upon Marriage. MATHEOLUS is a fictitious name. The work is ancient there exists a M.S. of it, of the reign of Char. V. of France. The author in his three books accumulates complaints upon complaints against marriage; and says all the evil of women that those most bent on humiliating and dishonouring them could say. This poem is in general tiresome; and the perpetual tone of invective is fatiguing and insufferable.

This work is cited in the Champion des Dames of

Martin Franc, and must therefore have been known more than forty years before 1491. The second edition terminates with these words: Cy fine Matheolus imprimé nouvellement a Lyon sur Rhosne, chculx Olivier Arnoullet. »

There is an extract of this work in La Malice des femmes, which was printed with La Nef des Princes et des batailles de Noblesse, composed by Robert de Balsac, and with some pieces of Symphorien Champier, at Lyons, 1502, 4.

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An Answer to this was printed by the same Bookseller, and in the same characters, but without the cuts under the name of Le Rebous de Matheolus, being an apology for women against the invectives of Matheolus. The style of this is more easy and much less Gothic than that of Matheolus. About the same time, the end of the 15th Century, Women found another Apologist in an anonymous author, who took for his title Le Chevalier des Dames. His attack was directed against Le Roman de la Rose, still more than against Matheolus. This author is an easy versifier; and wants neither force, nor vivacity of style. See Goujet, X. 129-151.

The Romance of the Rose, reduced into prose, by J. Moulinet. (1503)

COLOPHON :

Cest le romant de la rose.

Moralise cler et net

Translate de rime en prose

Par vostre humble molinet.

Cy finist le Romant de la Rose translate de ryme en

prose Imprime a Lyon Lan Mil cinq cens

et trois par

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