Traité de l'expérience en général, et en particulier dans l'art de guérir, Volume 1 |
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Common terms and phrases
abcès assez attention auroit avantage avoient avoit Boerhaave Brug causes changemens choses circonstances connoissance connoître conséquent corps crise curatifs d'Hippocrate decin dejà déterminer différentes dire disoit doit douleur effets empiriques Epid Esculape espèce esprit essentiel état étoient étoit expérience faisoit fièvre catarrhale fièvres aiguës Foës foible foiblesse force Galien général gens guérir habile Haller Hanovre hémorroïdes Hérophile Hippocrate homme hydropisie hypocondres hystériques Ibid inflammations instruit J'ai jamais jours juger l'âme l'amiral l'art l'esprit d'observation l'état l'expérience l'homme l'urine ladie long-temps maladies aiguës médecin médicamens ment mieux mort mouvemens n'avoit n'étoit nature nombre observations ordinairement ouvrage Paracelse paroît particulier penser peuple phénomènes philosophie pleurésie plèvre poitrine pouls poumons pouvoit préjugés principes pulsations qu'un quelquefois raison rapport reconnoître remarqué remèdes respiration rien sang santé savoir sect sédiment sent seroit seul signes société souvent sueur sujets Sydenham symptômes tion trouve urines vérité Vict voit vomissement vouloit vrai vrais médecins Zimmerman
Popular passages
Page 131 - Une expérience diffère d'une observation en ce que la connaissance qu'une observation nous procure semble se présenter d'elle-même, au lieu que celle qu'une expérience nous fournit est le fruit de quelque tentative que l'on fait dans le dessein de savoir si une chose est ou n'est pas. Un médecin qui considère tout le cours d'une maladie avec attention fait donc des observations, et celui qui, dans une maladie, administre un remède, et prend garde aux effets qu'il produit, fait une expérience....
Page 129 - ... réserve et la prudence ? Le charlatan a même un avantage considérable sur le vrai médecin. C'est que , si quelqu'une de ses promesses se réalise , on l'élève jusqu'aux nues ; et si le malade est trompé , l'on est obligé de se taire par honneur , et pour ne pas s'exposer à être blâmé d'avoir confié sa guérison à un malheureux qui a d'autant plus de droit d'être fripon , que le nombre des sots est toujours le plus grand. D'ailleurs , cet homme hardi ne risque jamais la perte de...
Page 131 - Lentulus, magis experiendo ijuàm discendo. Mais nous appelons particulièrement expérience en médecine , l'habileté à garantir le corps humain des maladies auxquelles il est exposé , et à guérir ces maladies lorsqu'elles se sont manifestées. Cette expérience suppose pour principe la connoissance historique de son objet ; car , sans cette connoissance , il est impossible de se fixer un but. Elle suppose encore la capacité de remarquer et de différencier toutes les parties de...
Page 50 - Zimmermann , pour le remercier des excellentes recettes qu'il a données à l'humanité dans son livre sur la solitude. La...
Page 238 - Le progrès naturel de l'esprit humain est de s'élever des individus aux espèces, des espèces aux genres, des genres prochains aux genres éloignés, et de former à chaque pas une science ; ou du moins d'ajouter une branche nouvelle à quelque science déjà formée : ainsi la notion d'une intelligence incréée...
Page 117 - Voilà pourquoi l'on honore inconsidérément des vieillards indignes de la moindre estime , et pourquoi les qualités les plus frappantes , et les actions les plus brillantes perdent tout leur prix ; c'est un jeune homme , dit-on. La seule prérogative que le jeune homme , rempli de mérite, ne peut pas disputer au grison ignorant , c'est le nombre des années ; et l'on attache l'expérience à cette pitoyable prérogative , afin que du moins le vieillard puisse toujours avoir là son recours pour...
Page 118 - ... ans. On voit donc que la fausse expérience n'est tout au plus qu'une aveugle routine, et qui ne suit aucune loi. Cette routine se borne dans le cercle de certaines actions , et dans la répétition de certaines maximes dont elle ignore les raisons et les rapports ; en un mot , un médecin de routine exerce un art dont il ignore jusqu'aux moindres principes ; et il s'en embarrasse d'autant moins , que le peuple , dont il capte les suffrages , les croit aussi inutiles que lui.
Page 127 - Ces méthodes plurent à ces maîtres; et, depuis ce temps-là , la médecine n'est plus ,en Egypte qu'un verbiage de femmelettes. Jamais on ne trouvera de vrai génie dans un médecin qui montre de la duplicité , de la bassesse , capable de digérer tous les affronts , prêt à faire le fou avec les fous , et à sacrifier à toutes les idoles. Galien , qui se fit une réputation si grande et si légitime par ses qualités éminentes tant de...
Page 68 - de devenir encore cette année un pauvre émigré , forcé d'aban» donner sa maison avec la chère compagne de sa vie, sans savoir » où donner de la tête , où trouver un lit pour y mourir.
Page 116 - Zimmermann, l'expérience comme le simple produit des sens. L'esprit semble y avoir si peu de part que tout ce qui peut y être d'intellectuel y est regardé comme aussi matériel que les perceptions des sens C'est là ce que j'appelle fausse Expérience, parce qu'elle n'est fondée que sur des observations fausses ou peu réfléchies, et par conséquent insuffisantes, ou faussement déduites de principes vrais eu eux-mêmes.