Histoire de l'unité politique et territoriale de la France, Volume 2Hachette et cie, 1880 - France |
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Common terms and phrases
affaires allait alliance alliés Anglais Arcote armée avaient Bengale Bourbon Brandebourg Bussy C'était Canada cardinal Carnatic Charles Chauvelin Choiseul Clive Colbert colonies commencement compagnie complètement comte continent côté d'Argenson Dekhan devait diplomatie dix-huitième siècle domination duché Dupleix Élisabeth Farnèse ennemis espagnole États Fleury forces française François Ier Frédéric funeste général génie gouvernement guerre de Sept Henri Henri IV Hollande homme d'État Indes l'Allemagne l'alliance l'Angleterre l'Autriche l'empereur l'empire l'Espagne l'Europe l'Inde l'Italie l'œuvre Lally Louis XIV Louvois lutte Machault maison d'Autriche Marie-Thérèse marquis d'Argenson Mazarin menaçait ment militaire monarchie n'avait nation négociations Nord nouveau paix Pays-Bas péninsule Philippe Pologne Pondichéry possession pouvait pouvoir premier ministre prince projets prospérité protestants provinces Prusse puissance réformes règne de Louis reste Rhin Richelieu royale royaume ruine Russie s'était Saxe Sept ans seul Silésie situation succès Suède tard territoire tion traité traités de Westphalie Trichinopoly trouvait Turenne unité politique unité territoriale Vauban
Popular passages
Page 120 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 117 - Le roi commence à penser sérieusement à son salut et à celui « de ses sujets. Si Dieu nous le conserve, il n'y aura plus qu'une « religion dans son royaume. C'est le sentiment de M. de Louvois, « et je le crois plus volontiers là-dessus que M. de Colbert, qui ne « pense qu'à ses finances et presque jamais à la religion 2 . * 1.
Page 117 - Sa Majesté veut qu'on fasse éprouver les dernières rigueurs à ceux qui ne voudront pas se faire de sa religion ; et ceux qui auront la sotte gloire de vouloir demeurer les derniers, doivent être poussés jusqu'à la dernière extrémité.
Page 117 - ... par quelque bonne raison qu'ils se privaient volontairement des avantages qui pouvaient leur être communs avec tous mes autres sujets.
Page 117 - In couronne, nous voyons présentement, avec la juste reconnaissance que nous devons à Dieu, que nos soins ont eu la fin que nous nous sommes proposée, puisque la meilleure et la plus grande partie de nos sujets de ladite RPR ont...
Page 50 - Tacite dit que rien ne conserve tant les lois en leur vigueur que la punition des personnes èsquelles la qualité se trouve aussi grande que les crimes. Châtier pour des fautes légères, marque plutôt le gouvernement de cruauté que de justice , et met le prince en haine, et non en respect. Et quand on ne châtie que des personnes de basse naissance, la plus noble partie se rit de telles punitions, et les croit plutôt ordonnées pour les malheureux que pour les coupables. Que , si l'exécution...
Page 104 - Ici je ne vous dirai pas seulement que c'est toutefois par là que l'on règne, pour cela qu'on règne, et qu'il ya de l'ingratitude et de l'audace à l'égard de Dieu, de l'injustice et de la tyrannie à l'égard des hommes, de vouloir l'un sans l'autre...
Page 220 - ... et employer tant d'autres belles phrases dont l'éloquence ne m'a jamais touché. Un peu d'encre, à l'aide d'une plume, a tout fait; et l'Europe sera pacifiée, au moins des derniers troubles.
Page 40 - L'on voyait sur les degrés du trône, d'où l'âpre et redoutable Richelieu avait foudroyé plutôt que gouverné les humains, un successeur doux, bénin, qui ne voulait rien, qui était au désespoir que sa dignité de cardinal ne lui permettait pas de s'humilier autant qu'il l'eût souhaité devant tout le monde, qui marchait dans les rues avec deux petits laquais derrière son carrosse.
Page 45 - ... toute l'autorité qu'il lui plaisait me donner pour ruiner le parti huguenot, rabaisser l'orgueil des grands, réduire tous ses sujets dans leur devoir, et relever son nom dans les nations étrangères au point où il devait être, etc.