Cours D'études historiques: Xénophon

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Firmin Didot fréres, 1845 - Chronology
 

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Page 373 - D'autres, avec plus d'art (cédons-leur cette gloire ) » Coloreront la toile , ou d'une habile main » Feront vivre le marbre et respirer l'airain , » De discours plus flatteurs charmeront les oreilles, » Décriront mieux du ciel les pompeuses merveilles : » Toi, Romain, souviens-toi de régir l'univers; » Donne aux vaincus la paix, aux rebelles des fers; >> Fais chérir de tes lois la sagesse profonde : » Voilà les arts de Rome et des maîtres du monde.
Page 60 - Cyrus ; enfin, si on voulait, on en trouverait peut-être entre les personnes mêmes ; il est vrai que l'archevêque de Cambrai ne commanda point les armées comme le philosophe athénien, mais l'un fut le conseil et l'ami d'un roi de Sparte vertueux et austère: le duc de Bourgogne, l'ami et l'élève de l'autre, eut à peu près le même caractère. Tous deux essuyèrent des...
Page 126 - TRAVAILLEZ, prenez de la peine ; C'est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans.
Page 56 - Cette grâce, cette expression douce « et légère, qui embellit en paraissant se cacher, qui « donne tant de mérite aux ouvrages et qu'on définit «si peu; ce charme, qui est nécessaire à l'écrivain « comme au statuaire et au peintre; qu'Homère et « Anacréon eurent parmi les poètes grecs...
Page 56 - Racine connut moins la grâce que la beauté); dont aucun de nos écrivains en prose ne se douta, excepté Fénélon , et à laquelle nos usages , nos mœurs , notre langue, notre climat même se refusent peut-être, parce qu'ils ne peuvent nous donner ni cette sensibilité tendre et pure qui la fait naître, ni cet instrument facile et souple qui la peut rendre; enfin cette grâce, ce don si rare et qu'on ne sent même qu'avec des organes si déliés et si fins, était le mérite dominant des écrits...
Page 95 - En vérité, Socrate, on ne peut tout savoir. — Pourquoi donc parlez-vous sur toutes les matières? Je suis un homme simple et j'ai peu de lumières; Mais retenez de moi ce salutaire avis: Pour savoir quelque chose il faut l'avoir appris.
Page 98 - Il pensait que, dans la monarchie, les peuples obéissent de leur propre consentement à une autorité toujours conforme aux lois ; mais que, sous la tyrannie, ils se courbent malgré eux sous le joug d'un homme qui gouverne suivant son caprice et sans consulter les lois. Il appelait aristocratie la république gouvernée par des citoyens qui ne veillent qu'à l'observation des lois ; plutocratie, celle où dominent les citoyens qui ne doivent leur élévation qu'à leurs richesses ; et démocratie,...
Page 57 - Xénophon leur laissa cette douceur et cette élégante pureté de la nature qui enchante sans le savoir, qui fait que la grâce glisse légèrement sur les objets et les éclaire comme d'un demijour; qui fait que peut-être on ne la sent pas, on ne la voit pas d'abord , mais qu'elle gagne peu à peu, s'empare de l'âme par degrés et y laisse à la fin le plus doux des sentiments : à peu près comme ces amitiés qui n'ont d'abord rien de tumultueux, ni de vif, mais qui, sans agitation et sans secousses...
Page 57 - ... ce don si rare et qu'on ne sent même qu'avec des organes si déliés et si fins , était le mérite dominant des écrits de Xénophon. Il n'est pas inutile d'observer que c'était alors dans la Grèce le caractère général des arts. Depuis peu de temps la grâce avait...
Page 56 - Celui qui avail dans l'âme toute la vigueur d'un Spartiate , eut dans l'esprit toutes les grâces d'un Athénien. Cette grâce , cette expression douce et légère qui embellit en paraissant se cacher, qui donne tant de...

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