Heyder, Azeima, Typoo-zaeb;: histoire orientale, traduite de la langue malabare,

Front Cover
Chez Barba, Libraire, palais du Tribunat, galerie derrière le théâtre de la République, n0. 51., 1802 - India
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 134 - A la tête de ces acquisitions de Dupleix , était l'île célèbre de Scheringhan , formée par deux branches du Caveri. Cette île, vaste et fertile , doit son nom à une pagode fortifiée comme sont, dans l'Indostan , la plupart des grands édifices destinés au culte public. Le temple est entouré de sept enclos quarrés , éloignés les uns des autres de trois cent cinquante pieds, et fermés par des murs qui ont ' une assez grande élévation- et une épaisseur . , *^ proportionnée. L'autel...
Page 147 - Je puisai dans mort cœur les termes les plus tendres et les plas expressifs pour peindre les sentimens de mon âme ; Zama fut insensible. Je connais vos bonnes qualités , Mula , me dit-elle un jour, et je fais cas de votre mérite ; mais je ne puis vous accorder que l'estime que tout le monde vous doit; cherchez à vous guérir d'une passion que je ne partagerai jamais. Ce début ne me rebuta pas ; je me flattais de triompher de la froide Zama par ma persévérance. C'était en vain que je me livrais...
Page 260 - ... secondaient par leur travail la fécondité du sol. Les tisserands, maîtres du prix de leurs ouvrages , libres de choisir l'acheteur qui leur convenait le mieux , s'attachaient à perfectionner et à étendre l'objet de leur commerce : les uns et les autres, tranquilles sur leur subsistance, se livraient...
Page 40 - La ville que nous habitons est remplie de marchands de toutes les parties du monde. Ecrivez à vos parens , et dès que vous aurez reçu leurs ordres , vous serez libre de les exécuter. Ne craignez pas que je profite de l'opulence de votre famille pour exiger de vous une plus forte rançon ; je n'ai pas prétendu acheter le droit de vous vendre en donnant au corsaire l'argent qu'il...
Page 79 - Je passais les journées auprès de Zama, dont les forces commençaient à renaître. J'avais pris son bras pour juger de son pouls, elle retint ma main et la serra long-temps dans les siennes avec un sentiment" si tendre, qu'il retentit jusqu'à mon cœur: j'oubliai Azeima , je m'oubliai moi-même.
Page 173 - Peut-être vous at-il fait le récit de son lâche procédé envers moi : il doit épouser incessamment une femme qu'il me préfère. Je vous ordonne de me venger de ce perfide. Malheureuse que je suis ! je l'ai arraché du sein de la misère , je l'ai comblé de biens : son existence même est un de mes bienfaits ; c'est un serpent que j'ai réchauffé dans mes bras. Percez le cœur de ce monstre , vous obtiendrez le mien, à ce prix ; je vous demande sa tête pour preuve de votre amour pour l'infortunée...
Page 141 - ... méritait le bien qu'on disait de lui dans la ville depuis son arrivée. Elle fut extrêmement surprise lorsqu'elle vit cet .étranger rougir plusieurs fois en la regardant; cependant elle fut satisfaite de sa conversation ; et ne comprenant rien à l'émotion qu'elle avait remarquée dans ce jeune homme , elle l'attribua à sa grande beauté , dont il avait ëlé frappé sans doute.
Page 86 - ... tombeau. Zama, qui s'en aperçut, se reprocha ses lenteurs comme un crime. (Mes équipages furent bientôt prêts. Zama me donna quelques esclaves dont la fidélité lui était connue. Enfin , après avoir reçu ma parole que je reviendrais à Bassora au plus tard dans deux ans, je m'arrachai de ses bras et de ceux de Luzine pour m'embarquer sur un vaisseau portugais qui devait relâcher à Goa, et faire voile ensuite pour la Chine ». Fin de la première partie* " DE LA SECONDE PARTIE. I. fiETDtR-Atr-R...
Page 151 - Zama prononçait ces paroles avec tant d'action, que craignant pour sa vie , j'appelai ses femmes à .son secours , et je me retirai dans •un état affreux. » Témoin des transports de Zama pour mon heureux rival , je voyais assez que jamais je ne viendrais à bout de la faire changer. Cependant je retournai le lendemain chez la maîtresse de mon cœur; je n'oubliai rien pour mettre le calme dans son ame ; je me servis successivement de toutes les armes que le raisonnement peut fournir , mes efforts...
Page 25 - Hey'der pins favorablement (jn'iï '• ne devait t'y attendre. » Quelques jours après mon arrivée chez Zama, cette dame me fit appeler dans son appartement. Je la trouvai sur un canapé de damas des Indes , broché en or. Elle m'ordonna de m'approcher , et me...

Bibliographic information