Reflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant |
Contents
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Common terms and phrases
affez Ainfi Amours auffi avoit Bacchus badin beau bel âge belle Bourdelot C'eft C'eſt Caton d'Utique caufe charmer chofe cœur compofa Cy gît deftinée Déja dernieres paroles Diable Dieu Dieux doux efprit eft mort encens Epicure EPIGRAMME EPITAPHE eſt étoit fage faifoit faint fameux fans fçai fçait fçavant fçavoir fecrets femble femme fens fentir feroit fert fervir feul fiécle flateur foible foibleffe foin foit fon caractére fonge font fous fouvent fuis fuiv fujet funefte gens gentilleffe goût grace gracieux defirs helas Hiftoire homme j'ai jacet jamais jour jufques jufte l'Amour l'éclat l'efprit l'heureufe l'homme laiffe Laïs Limeuil mainte malheurs maniere Medecin Mellin de Saint-Gelais ment Méprifer monde Monfieur mortels mourir mourut n'eft n'eſt neuf Sœurs nonchalance paffer paffions penfer perfonne Petrone Philofophe plaifir plaifirs plaiſirs plufieurs Pluton Poëte prefque puiffe Racan raifon refte rien ſcience tendreffe trépas trifte vûë
Popular passages
Page 233 - Et qui plus eft , jamais ne mit, Dans le froid le plus incommode, . Qu'un laurier pour bonnet de nuit. Sur tout j'admire entre les Dieux Que ceux d'eau , même des rivieres, De qui les lits font en des lieu* Où les rideaux viendroient des mieux, N'en ayent pourtant jamais gueres.
Page 216 - Rêvant à cette bagatelle Plus qu'il ne faut de la moitié. Surprife des impertinences . > Que l'on débite -en ce bas Lieu ^ J'y viens faire des remontrances A ces fous qui 'fans connoifiances, Raifonnent comme il plaît à Dieu, Gâtent mes plus belles Sciences.
Page 233 - Qui fe donne entre des courtines, Tient un peu trop du Sacrement. L'aife & les apprêts n'y font rien , Ce plaifir pour le prendre bien, Et de la plus belle maniere, » Demande un lit comme le mien, Tout-à-fait à la cavaliere.
Page 186 - Dans une ifle déferte , eft un vallon affreux ; Qui n'eut jamais du Ciel un regard amoureux; Là , fur de vieux cyprès dépouillés de verdure , Nichent tous les oifeaux de malheureux augure : La terre , pour toute herbe, y produit des poifons...
Page 188 - Ne ferme point ivsfeiiie, écouté ce difeours :3e ne viens pas ici pour prolonger mes jours , Mes vœux font de mourir, de cacher fous la terre Une ame à qui les Cieux ont déclaré la guerre , De dépouiller ce corps de la clarté du jour, Et ne retenir rien, fi ce n'eft mon amour. Unique reconfort des douleurs incurables...
Page 233 - C'eft toi, qui viens de battre aux champs Pour des faits fi fiers & fi grands , Qu'ils finiront prefque la guerre, Même arant que les fers tranchans Du laboureur fendent la terre. Hélas! que n'ai-je aflez de voix Pour faire , autant que je voudrois , Voir la parfaite reflemblance Qu'a cette ardente diligence, Qui donne l'ame à tes exploits...
Page 224 - Toutes les beautez de la campagne ne vont faire que croître & embellir, fur tout celles du vert, qui nous donnera des feuilles au premier jour, & que nous commençons à trouver à redire depuis que le chaud chaud fc fait fentir.
Page 52 - Dis à monseigneur l'état où tu me vois. Je m'en vais chercher un grand peut-être. Il est au nid de la pie : dis-lui qu'il s'y tienne; et, pour toi, tu ne seras jamais qu'un fou. Tire le rideau , la farce est jouée.
Page 185 - De l'honneur funeste victime, Donne fin aux remords par qui tu t'es vengé, Et du fond du néant où je t'ai replongé, N'entretiens point l'horreur dont ma faute est suivie...
Page 235 - C'eft ce qui fera fa bonté, Car de l'animal tourmenté Provient la bonté fouveraine ; Outre que le drôle encroûté Avoit la plus grafle bedaine, Dont nous ayons jamais tâté.