Répertoire général du Théâtre Français: composé des tragédies, comédies et drames des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table générale ...Mme veuve Dabo, 1822 - French drama |
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ACHMET affreux amant âme amour ARCÈS Atrides AUFIDE AZÉMIRE bienfaits bonheur bras braver Byzance C'en camp cher cœur combats COMTE DE WARWICK connoître CORIOLAN courage courroux craint crime cruelle daignez déja desseins destin dieux dois douleur ÉDOUARD ÉLISABETH enfin ennemis espoir fatal FEMMES ROMAINES feux fils flatte foible foiblesse frémis frère funeste fureur gloire Grecs guerrier haine Hélas héros hymen Idoménée ingrat ISSA j'ai j'en jour l'amitié l'amour l'horreur Lancastre Lemnos lieux long-temps m'en madame main malheur Marcius MARGUERITE maux mort ô ciel ORPHANIS OSMAN Pardonnez paroître père perfide peuple peut-être PHILOCTÈTE pleurs prince puis-je punir PYRRHUS reconnoissance rien Romains Rome ROXELANE s'il sais sang SCÈNE secret seigneur sénat SÉSOSTRIS seul soins soldats SOLIMAN sort SUFFOLCK sultan tendresse Thamas Théâtre Tragédies trahir transport trembler trépas triomphe trône TULLUS ULYSSE vainqueur vengeance venger vertus VÉTURIE veux victoire vœux vois voix Volsque VOLUMNIUS Warwick yeux ZÉANGIR zèle
Popular passages
Page 209 - L'homme intrépide et ferme en ses vastes desseins Tient toujours, quand il veut, sa fortune en ses mains, Et des événements il sait se rendre maître. Le foible les attend ; un grand cœur les fait naître.
Page 127 - N'est-ce donc pas assez de craindre l'étranger ? Le Volsque est sous nos murs, et, loin de nous venger, Nos consuls devant lui cachent l'aigle indignée. Ah! que Rome en péril soit par vous épargnée! Voulez-vous jusqu'au bout braver avec éclat L'autorité du peuple et celle du sénat ? CORIOLAN. Je me rends seulement à celle de ma mère. Je me soumets pour vous à cette honte amère. Un fils à tous vos vœux instruit à consentir, Ne commencera pas à vous désobéir.
Page 44 - N'armez point un guerrier, que ce peuple idolâtre. Craignez de rappeler sur ce sanglant théâtre Des spectacles affreux et des scènes d'horreur : Craignez, pour satisfaire un instant de fureur, De rouvrir aujourd'hui des blessures récentes, Que déja vous fermiez de vos mains bienfaisantes. Warwick a trop sans doute écouté son courroux; Mais il ne vous hait point, il est encore à vous; Et dans l'emportement d'une ame fière et tendre, Le cri de l'amitié semblait se faire entendre.
Page 79 - Et, quand un mal affreux dont je suis consumé, Devient plus dévorant et plus envenimé, Mes lâches oppresseurs , dans leur secrète joie , Insultent aux tourments dont ils m'ont fait la proie. O mon fils! vous voyez délaissé dans Lemnos Ce guerrier, autrefois compagnon d'un héros, Inutile héritier des traits du grand Alcide, Philoctète...
Page 20 - JE ne m'en défends pas : ces transports , cet hommage , Tout ce peuple à l'envi volant sur le rivage , Prêtent un nouveau charme à mes félicités. Ces tributs sont bien doux, quand ils sont mérités. J'ai placé sur le trône un roi digne de l'être. Londres ne verra plus son méprisable maître, Henri , dans la langueur tombé presque en naissant , Et d'une épouse altière esclave obéissant.
Page 103 - Si vous ne me suivez , vous trahissez la Grèce. Venez sans lui parler , sans détourner les yeux. PYRRHUS. Souffrez que nos soldats demeurent en ces lieux. On peut à son malheur, on peut à ma prière Accorder sans danger cette grâce dernière; Et tandis qu'on s'apprête à quitter ce séjour , Que l'on demande aux dieux un fortuné retour, Philoctète, abjurant une haine funeste, Pourra mettre à profit le moment qui lui reste.
Page 53 - Répare des affronts qu'il n'a pas dû souffrir : T'abaisser devant lui ce n'est point te flétrir. Lui-même il a paru commander à sa flamme. Un roi fait le premier cet effort sur son ame ; Et le sujet balance!
Page 140 - Et de faire aux Romains expier mes malheurs. Les Romains m'ont banni: le sénat, en silence, A laissé des tribuns triompher l'insolence. Je suis persécuté par de vils ennemis; Je suis abandonné par de lâches amis. Je t'offre contre Rome et ma main et ma haine. A ton pays , à toi , ma vengeance m'enchaîne. Si tu le veux , ce bras aux Volsques si fatal , Leur fera plus de bien qu'il ne leur fit de mal. Si tu crois Marcius aux Volsques inutile, Ne considère point les dieux ni cet asyle.
Page 31 - J'avouerai sans rougir l'excès de mes tendresses; J'avouerai que l'instant où j'irois à l'autel , Seroit pour moi l'arrêt d'un malheur éternel. Et quel homme implacable en sa rage inhumaine, Au défaut de l'amour veut mériter la haine , Et s'assurer du moins cet horrible plaisir De déchirer un cœur qu'il n'a pu conquérir?
Page 34 - Peut-il, de vos amis à peine secondé, Renverser un pouvoir que lui-même a fondé ? MARGUERITE. Va, pour renouveler nos sanglantes querelles, Un souffle peut encor tirer des étincelles Du feu qui vit sans cesse au sein de ces climats , Et qu'ont nourri trente ans de haine et de combats. Oui, de Lancastre ici le parti peut renaître.