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quel ange invisible. Il ne tenait à rien des choses d'ici-bas. Son talent, sa position pouvaient lui assurer un bien-être dont il ne semblait prendre nul souci. Il est mort en plein rêve ». Les obsèques de Gérard Labrunie ont eu lieu le 30 janvier, en l'église métropolitaine de Notre-Dame, et M. Francis Wey, président de la Société des gens de lettres, à laquelle Gérard appartenait, a prononcé sur sa tombe un discours très-touchant, qui a été imprimé dans le « Mousquetaire » du 1er février. La Société des gens de lettres a acquis un terrain à perpétuité sur lequel sera placée une pierre tumulaire portant cette inscription:

A GÉRARD DE NERVAL,

LA SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES.

Tout a été dit sur Gérard Labrunie, quelques jours après sa mort; seulement, ses apologistes n'ont point rappelé fidèlement ses titres littéraires, et c'est à nous, bibliographe, que cette tâche est dévolue. Nous connaissons de cet écrivain :

I. Souvenirs de nos gloires....

I. POÉSIES.

Cité par M. Eugène de Mirecourt dans sa « Biographie de Gérard de Nerval », 1854, p. 25.

II. Napoléon et la France guerrière, élégies nationales; par Gérard L....... Paris, Ladvocat, 1826, in-8 de 32 pag. Sec. édition (sous le titre de la France guerrière, élégies nationales, par Gérard), corr. et augmentée de pièces nouvelles. (Première livraison). Paris, Touquet, 1827, in-8 de 32 pag. III. Mort (la) de Talma, élégie nationale; par Gérard. Paris, Touquet, 1826, in-8 de 4 pag.

IV. Napoléon et Talma, élégies nationales nouvelles. (En vers libres). Paris, Touquet, 1826, in-12 de 12 pag.

V. Elégies nationales et Satires politiques; par Gérard. Sec. édition (de la France guerrière, et première des Satires politiques). Paris, impr. de David, 1827, in-8 de 136 pag.

On retrouve dans ce volume la comédie satirique: Monsieur Dentscourt, ou le Cuisinier d'un grand homme. (Voy. le no XII).

Il a été fait, dans la même année, un nouveau frontispice pour ce volume, portant seconde édition; mais il n'y en a eu qu'une seule.

VI. Couronne poétique de Béranger, recueillie par Gérard. Paris, Chaumerot jeune, 1828, in-32 de 144 pag.

VII. Peuple (le), ode. Paris, 1830, in-8.

Opuscule que nous ne connaissons que par la citation qu'en font les auteurs de la Littérature française contemporaine ».

VIII. Poésies allemandes. Klopstock, Goethe, Schiller, Bürger. Morceaux choisis et traduits par Gérard. Paris, rue Férou, 28; Méquignon-Havard ; Bricon, 1830, in-18.

Réimprimées avec la troisième édition du Faust, de Goethe, traduit par le même. Voy. le no XIV.

IX. Choix de Poésies de Ronsard, Dubellay, Baïf, Belleau, Dubartas, Chassignet, Desportes, Régnier; précédé d'une Introduction, par Gérard. Paris, mêmes adresses, 1830, in-18.

Ces deux volumes font partie d'une «< Bibliothèque choisie », publiée par

M. Laurentie.

X. Nos Adieux à la Chambre des Députés de l'an 1830, ou Allez-vousen, vieux mandataires. (Couplets); par le père Gérard, patriote de 1789, ancien décoré de la prise de la Bastille. Paris, les libr. du Palais-Royal, 1831, in-12 de 24 pag.

XI. Lénore, poème de Burger, traduit en vers, mis en musique (à quatre parties, avec récitatif et chœurs); par H. Monpou. Paris, Meissonnier, 1835, gr. in-4.

Gérard a fourni des pièces de vers à divers recueils, et nommément au

Mercure », après 1828 (et quelques traductions de poésies allemandes). En 1830, il composa des Strophes de circonstance, et une Ode qu'il dédia aux Polonais, que M. Eug. de Mirecourt se souvient d'avoir lue au collège. il lui a été impossible de retrouver ni les unes, ni l'autre.

THEATRE.

XII. Monsieur Dentscourt, oule Cuisinier d'un grand homme, tableau politique à propos de lentilles; par M. Beuglant, poète, ami politique de Ca-det Roussel, auteur de la fameuse complainte sur la mort du droit d'alnesse. Paris, Touquet, 1826, in-32 de 32 pag.

La Complainte sur le droit d'aînesse, publiée dans la même année, avait Félix Bodin pour auteur.

XIII. Académie (l'), ou les Membres introuvables, comédie satirique en vers; par Gérard. Paris, Touquet, 1826, in-8 de 52 pag. - Autre édition. Ibid., 1826, in-8 de 44 pag.

Trois académiciens de l'époque étaient au nombre des personnages.

XIV. Faust, tragédie de Goethe, nouvelle traduction complète en prose et en vers; par Gérard. Paris, Dondey-Dupré, 1827, 1835, in-18.

M. Berlioz a emprunté des fragments de cette traduction pour son opéra de la « Damnation de Faust », et il a eu soin de les guillemeter dans son li

vret.

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Le même, suivi du second Faust. Choix de ballades et de poésies de Goethe, Schiller, Burger, Klopstock, Schubert, Koerner, Uhland, etc. Paris, Ch. Gosselin, 1840, in-18, form. angl.

Voy. le no VIII.

Le second Faust n'avait pas encore été traduit. M. Gérard n'a pas osé en donner une traduction complète; il a pensé qu'une analyse, accompagnée de trois ou quatre principales scènes, en ferait suffisamment comprendre la marche logique. Dans cette seconde partie, Goethe est tout à fait sorti des limites de la réalité humaine; il a voulu créer une sorte de vraisemblance fantastique aux yeux mêmes de l'imagination, et pour ainsi dire personnifier et mettre en scène l'immortalité de l'âme.

La traduction de Gérard est d'une rare élégance et d'une fidélité scrupuleuse. Il n'a pas cherché à inventer un sens nouveau aux phrases trop abstraites de l'original; il ne s'est pas soucié, comme certains de ses confrères, de refaire Goethe quand la pensée du célèbre écrivain lui semblait douteuse ou inintelligible. C'est ce louable motif qui l'a engagé à analyser les scènes du second Faust, qu'une traduction littérale eût laissées obscures et qu'une traduction libre eût dénaturées. Gérard, qui avait une connaissance approfondie de la littérature tudesque et qui a fréquenté, dans ses voyages, les meilleurs écrivains de l'Allemagne, n'a pas oublié d'enrichir son ouvrage d'une excellente Introduction critique et d'un Choix des plus célèbres ballades, odes, etc., de Schiller, Bürger, Uhland, Korner et Schubert, bouquet de fleurs poétiques qui couronne à merveille ce vieux sombre monument littéraire, le Faust de Goethe.

La traduction du second Faust par Gérard est bien différente de celle due à M. Henri Blaze, ainsi que le prouve la réclamation suivante, imprimée dans le feuilleton de la «< Bibliographie de la France » du 11 juillet 1840: M. Charles Gosselin, libraire, annonce, dans les journaux, une traduction des DEUX FAUST DE GOETHE, par M. Gérard. Je dois prévenir la librairie que cette traduction n'a de commun que le titre avec celle de M. Henri Blaze, que j'annonce depuis longtemps dans ma Bibliothèque, et qui va paraître le quinze de ce mois.

Je vais poursuivre, devant les tribunaux, M. Charles Gosselin, pour avoir usurpé le titre des DEUX FAUST, qui est ma propriété, car il n'existe pas dans l'original, et je ne l'ai établi dans cette forme que pour marquer la distinction bien tranchée qui existe entre la traduction de M. Henri Blaze, qui est complète, et les précédentes, lesquelles ne contiennent que l'épisode

de Marguerite. Le procédé de M. Charles Gosselin est d'autant plus blåmable que ce titre ne convient pas à la traduction qu'il annonce, car cette traduction ne contient que TROIS SCÈNES du second Faust, qui en a TRENTE. Je dois ajouter que M. Gosselin a publié sa traduction dans le format de ma Bibliothèque, et presque avec les même dispositions de détail que celles que j'ai adoptées depuis longtemps, dispositions dont l'ensemble forme le cachet de mes publications, et qu'il eût été de bon goût et de bonne délicatesse de ne point chercher à imiter.

Paris, 10 juillet 1840.

CHARPENTIER.

XV. Piquillo, opéra-comique en 3 actes (en prose); par M. Alex. Dumas (et M. Gérard Labrunie), musique de M. H. Monpou. Représenté sur le théâtre de l'Opéra-Comique, le 31 octobre 1837. Paris, Marchant, 1837, in-8 de 84 pag., à longues lignes, et grand in-8 à deux colonnes.

XVI. Alchimiste (l'), drame en 5 actes, en vers, par Alexandre Dumas (et MM. Gérard Labrunie et Cordellier Delanoue). Représenté sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 10 avril 1839. Paris, Dumont, 1839, in-8 de 176 pag., à longues lignes; Paris, Marchant, 1839, gr. in-8 de 32 p. à 2 col. C'est une imitation du « Fashio» de l'Anglais Milman, qui venait d'être traduit par M. Jules Belin pour le « Théâtre européen ».

XVII. Léo Burckart, drame en 5 actes et en prose, précédé d'un prologue, par M. Gérard (et M. Alexandre Dumas), accompagné de Mémoires et de Documents inédits sur les sociétés secrètes de l'Allemagne. Paris, Barba, Desessarts, Brockhaus et Avenarius, 1839, in-8 de 340 pag.

« Les deux amis trouvèrent le sujet de ce drame pendant une excursion en Allemagne il fut fait, joué et oublié comme tant d'autres. « Léo Burckart»! que la terre te soit légère, ainsi que le fut la recette du théâtre où tu fus représenté (1) ».

Ce drame fut représenté pour la première fois sur le théâtre de la PorteSaint-Martin, le 16 avril 1839, sous le titre de Léo Burckart, ou une Conspiration d'étudiants ».

La pièce imprimée forme vii et 326 pag., sans la table. M. Dumas, croyonsnous, est totalement étranger aux « Mémoires et Documents » qui l'accompagnent.

XVIII. Monténégrins (les), opéra-comique en 3 actes, paroles de M. E. Alboize et Gérard... Représenté sur le théâtre national de l'Opéra-Comique, le 31 mars 1849. Paris, Michel Levy frères, 1849, in-18, format angl.

« Ce malheureux Gérard de Nerval, était un très-grand partisan du légumisme, mais à la façon de Pythagore. En 1850, les bouchers avaient décidé que le cortége du boeuf-gras revêtirait les costumes de l'opéra des Monténégrins, dont le poëme était de Gérard. Gérard avait été invité au banquet, et comme il croyait très-fermement à la transmigration des âmes, il avait, au moment de prononcer son discours, bravement planté son drapeau pythagoricien sur la table; au risque de compromettre sa popularité devant cet auditoire prévenu, il s'était efforcé de faire comprendre aux convives un peu ébahis que, tous les animaux étant nécessairement habités par des âmes humaines, la mort violente du bœuf, héros et victime de la journée, équivalait pour lui à l'assassinat de quelque boucher antique; puis il avait saisi cette occasion pour exprimer le vœu qu'on renonçât dorénavant à abattre les pauvres animaux, et qu'on remplaçât à l'avenir le bœuf gras par le haricot gras. Cette proposition avait été parfaitement accueillie, tant la boucherie parisienne est accessible à tous les sentiments généreux; cependant Gérard avait fini par croire qu'il y avait eu quelque confusion dans l'esprit de ses hôtes. Voyant l'année suivante que la cérémonie du bœuf gras s'accomplissait selon le rite accoutumé, les bouchers, disait-il, auront cru qué je leur proposais d'engraisser des haricots de mouton (2)

(1) Plutarque drolatique, de F. Lhéritier (de l'Ain),

>>

(2) Edm. Texier, Chron. hebdom. du « Siècle », du 18 février 1835.

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• XIX. Chariot d'enfant (le), drame en vers en 5 actes et 7 tableaux. Traduction du drame indien du roi Soudraka, par MM. Méry et Gérard de Nerval. Représenté sur le théâtre national de l'Odéon, le 13 mai 1850, in-18, format anglais.

XX. Imagier de Harlem (l'), ou la Découverte de l'Imprimerie, drame légende à grand spectacle, en 5 actes et 10 tableaux, en prose et en vers, de MM. Méry, Gérard de Nerval et Bernard Lopez..... Représenté sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 27 décembre 1851. Paris, boulevart Saint-Martin, 12, 1852, in-18, format anglais, et Paris, même adresse, 1852, in-16. Pauvre pièce sous le rapport du sujet : elle est contraire aux idées reçues sur la découverte de l'Imprimerie, et, comme poètes, les auteurs se sont permis trop de licences d'anachronismes.

Gérard avait composé quelques autres pièces. M. Eug. de Mirecourt parle 1o d'une charmante petite comédie en 3actes et en vers, Tartuffe chez Molière, qui, dit-il, a été jouée, mais qui ne paraît pas avoir été imprimée; 20 d'une autre comédie en vers, fort originale, le Prince des sots, que le comité de lecture de l'Odéon avait reçu avec acclamations, mais que Harel, alors administrateur de ce théâtre, jeta au fond d'un carton; 30 enfin, en société avec M. Alexandre Dumas, un opéra-comique intitulé la Reine de Saba, dans lequel il y avait un rôle superbe pour la malheureuse passion de Gérard, sou Adrienne, sa diva. Meyerbeer devait en faire la musique. L'illustre compositeur s'étant brouillé avec M. A. Dumas, Gérard reprit son manuscrit des mains de celui-ci. Il en fit par la suite un de ses plus jolis contes, pour ne rien perdre de son travail.

III. CONTES ET NOUVELLES.

XXI. Main de gloire (la). Conte. ture », en 1830.

Conte comique du plus désopilant effet.

Impr. dans le Cabinet de lec

XXII. Amours de Vienne (les). Nouvelle. Imprimé dans l'ancienne « Revue de Paris », en 1840, et réimprimé en tête du Voyage en Orient, édition de Charpentier, tom. I, pp. 29 et suivante.

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De 1839 à 1840, Gérard était en Autriche. Les médecins lui avaient dit : Tàchez d'aimer le plus de femmes possibles: il n'y a que ce moyen de » vous guérir ». Gérard obéissait, uniquement par déférence aux prescriptions de la Faculté. Eug. de Mirecourt.

XXIII. Nuits du Ramazan (les). Paris, de l'imp. de Prost, 1850, in-fol, de 12 pag. à 4 colonnes.

Quatorze feuilletons publiés par le journal le National »,

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en 1849. XXIV. Faux sauniers (les). Histoire de l'abbé de Bucquoy. Paris, de l'impr. de Prost, 1851, in-4 de 48 pag.

Feuilletons du « National ».

XXV. Illuminés (les), récits et portraits. Angers, Cosnier et Lachèze ; et Paris, Victor Lecou, 1852, in-12 format angl.

Le faux titre de ce volume porte les Illuminés, ou les Précurseurs du Socialisme.

On trouve dans le volume: Le roi de Bicêtre (Raoul Spifame), (impr. d'aborddans « la Presse »),-l'Histoire de l'abbé de Bucquoy,-les Confidences de Nicolas (Restif de la Bretonne), Jacques Cazotte,

Cagliostro,

Quin

tus Aucler. XXVI. Contes et Facéties. Paris, Giraud et Dagneau, 1852, in-18. Volume faisant partie d'une « Bibliothèque elzévirienne ». XXVII. Petits châteaux de Boheme. Prose et poésie. Paris, Eugène Didier, 1853, in-18 de 96 pag.

C'est un coquet petit volume de fantaisie, prose et vers, qui respire un frais parfum de poésie, et qui brille par les qualités de style familières à

l'auteur.

XXVIII. Reine de Saba (la), légende du compagnonnage racontée à Constantinople.

Impr. en feuilletons dans le journal « le Pays, à partir du 27 août 1853. XXIX. Sylvie, nouvelle. Impr. dans la « Revue des Deux-Mondes

en 1853.

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Souvenirs de jeunesse de l'auteur, et dans lesquels on trouve de précieux détails biographiques. On y trouve quelque chose de la mélancolie douce et mystérieuse des Mémoires de Goethe».

«

Cette nouvelle a été réimprimée l'année suivante dans les Filles du feu, de l'auteur, et réimprimée séparément dans les Romans-Mignature. Paris, Martinon, 1855, in-32 avec figures.

XXX. Filles du feu (les). Nouvelles. Paris, Giraud, 1854, gros in-18 de 360 pag.

Sept nouvelles, «< sept perles dans un même écrin », dit M. Eug. de Mirecourt. Ces nouvelles, qui avaient déjà été imprimées, sont intitulées : Sylvie, Angélique, Jemmy, Octavie, — Isis, — Emilie,

Corilla.

XXXI. Aurélia, ou le Rêve et la Vie.- Impr. dans la « Revue de Paris 1er janvier et 15 février 1855.

Cette étude psychologique de ses propres sensations, entreprise par ce charmant esprit et poursuivie jusqu'à son dernier jour, emprunte à la fin mystérieuse de l'auteur un surcroît d'intérêt douloureux et sinistre qui rend plus vives et plus pénétrantes ces pages éloquentes, dont les dernières furent trouvées sur Gérard après sa mort ».

IV. CRITIQUE.

XXXII. Monde dramatique (le). Revue des spectacles anciens et modernes. (Fondée et rédigée, en chef, par Gérard Labrunie.) Paris, rue des Filles-du-Calvaire-St-Thomas; Camuseaux, 1835-41, 7 ann. formant 10 vol. gr. in-8 avec gravures.

XXXIII. Littérature allemande. Les poésies de Henri Heine.-Impr. dans la Revue des Deux-Mondes », 15 juillet et 15 septembre 1848.

V. VOYAGES.

XXXIV. Excursions sur les bords du Rhin; par Alex. Dumas (et Gérard Labrunie). Paris, Dumont, 1841-42, 3 vol. in-8.

XXXV. Voyage en Belgique. Imprimé en feuilletons dans le journal <la Presse », en 1844, et réimprimé dans le volume intitulé: Lorely. XXXVI. Voyage en Grèce. Imprimé dans « l'Artiste », en 1844. XXXVII. Scènes de la Vie orientale. Tome Ier. Les Femmes du Caire. Paris, Sartorius, 1848, 1 vol. Tome II. Les Femmes du Liban. Paris, Souverain, 1850, 1 vol. En tout 2 vol. in-8.

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Cet ouvrage a d'abord paru dans la « Revue des Deux-Mondes »>, du 1er mai 1846, au 15 octobre 1847, et voici dans quel ordre de chapitres il y a été inséré Scènes de la Vie orientale. I. Les Femmes du Caire, 1er mai 1846. II. Les Esclaves, 1er juillet 1846. III. Le Harem, 15 septembre 1846. IV. Le Cange du Nil, 15 décembre 1846. V. La Santa Barbara, 15 février 1847. VI. Les Maronites, un prince du Liban, 15 mai 1847. VII. Les Druses, le kalife Hakem, 15 août 1847. VIII. L'Anti-Liban, 15 octobre 1847.

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Le même ouvrage, sous ce titre Voyage en Orient. 3e édition, revue, corrigée et augmentée. Paris, Charpentier, 1851, 2 vol. in-12, format angl. On a réimprimé les Amours de Vienne en tête de cette édition.

« Le Voyage en Orient est un des plus beaux livres de littérature moderne ».

Une vérité de récit sans exagération, sans emphase; une peinture à la fois naïve, colorée, saisissante; un charme de détails nouveau; une poésie douce et soutenue; de gracieuses descriptions, mesurées avec l'économie la plus sage; toute une histoire, en un mot, dite avec candeur, à l'ombre des

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