Réflexions philosophiques sur le Systeme de la nature, Volume 1Société typographique, 1772 - 344 pages |
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abfurde actions affez ainſi athée auffi auſſi beſoin bonheur c'eſt cauſe cerveau chapitre chimérique chofes choſe confcience conféquences corps crime différens dire dogme eſprit eſt étoit exiſtence faculté de penſer fans fataliſme fauroit fens fentir feroit feul fluide fociété foient foit font force fuivant hommes humain idées impoffible intel juſqu'à juſte l'ame l'au l'auteur l'eſprit l'exiſtence l'expé l'homme loix maſſe matiere maux méchans ment monde morale motifs mouvemens mouvement n'eſt nation nature néceffité néceſſaire néceſſairement néceſſité nerfs nuiſible organiſation pable paffions paroît perſonne philofophe philoſophe phyſique pluſieurs Premiere préſente principes prouver puiſſe qu'un queſtion raifon récompenfe religion reſte réſultat rien s'eſt ſa propre ſans ſavoir ſe ſont ſe trouve ſemble ſens ſenſibles ſentiment ſera ſes ſeul ſeule ſociété ſoit ſon ſyſtême ſont ſous ſouvent ſpéculations ſuivant ſujet ſuppoſe ſur tempérament tems teur theſe tion vement vertu vertueux vice vrai دو وو
Popular passages
Page 313 - Il ajoute que fi nows étions plus juftes en nous rendant compte de nos plaifirs & de nos peines, nous reconnoîtrions que la fomme des premiers excede de beaucoup celle des derniers.
Page 286 - ... circonstances, des habitudes, des idées vraies ou fausses qui l'ont modifiée ; cette organisation et ces circonstances n'étant jamais les mêmes , il s'ensuit que ce qui fait l'objet des vœux de l'un , doit être indifférent ou même déplaire à l'autre ; et que, comme on l'a dit ci-devant , personne ne peut être le juge de ce qui peut contribuer à la félicité de son semblable. L'on appelle...
Page 73 - Puifque les obfervations prouvent qu'elle décrit une ellipfe , autour de cet aftre , il s'enfuit que depuis que le monde a exifté , elle a toujours été dans un point de fon orbite actuelle , fans quoi aucune loi de la nature n'auroit pu l'y placer. Ceci fert à prouver en même...
Page 261 - ... le monde était gouverné par des athées, il vaudrait autant être sous l'empire immédiat de ces êtres infernaux qu'on nous peint acharnés contre leurs victimes.
Page 235 - Cette chaleur peut bien durer depuis six mille ans , puisqu'il en faudrait cinquante mille à la comète de 1680 pour se refroidir, et qu'elle a éprouvé en passant à son périhélie une chaleur deux mille fois plus grande que celle d'un fer rouge. Autour de ce noyau...
Page 72 - Ainfi ce même corps doit néceffairernent , en vertu des loix de la pefanteur, retomber dans fa premiere révolution , fur la furface de l'autre. Si donc notre globe s'étoit détaché de quelque corps célefte , pour être lancé dans l'efpace , il feroit retombé fur ce même corps , & ne feroit point autour du foleil la révolution dont nous fommes les témoins &. les admirateurs. Un boulet , parti de la furface de la terre , avec une force quelconque , & fous tel angle que l'on voudra , fera...
Page 261 - ... sur leurs devoirs , que souvent ils ignorent , ils ne sont guère occupés du bien-être de leurs peuples ; leur attention est absorbée par des guerres inutiles , ou par le désir de trouver à chaque instant des moyens...
Page 81 - Voyez- vous ces vers qui fourmillent dans les cavités d'un vieux fromage ? Ils y trouvent une nourriture & une chaleur qui leur convient ; donc c'eft ce fromage qui les a produits. Une telle conclufion eft...
Page 260 - ... à des loix équitables , capables de fentir le bien qu'on veut leur faire. C'eft avancer que fi tous les hommes, ceux qui gouvernent & ceux qui font gouvernés, étoienl vertueux fans religion , on n'auroit pas befoin de la religion pour les exciter à la vertu.
Page 75 - Si la liàture a produit tous ces corps organifés , plantes , animaux & hommes, d'où vient que depuis qu'on l'obferve, elle ne produit plus rien de pareil ? La nature at-elle donc changé?