Poésies de André Chénier: édition critique, étude sur la vie et les oeuvres d'André Chénier, bibliograpie des oeuvres posthumes, aperçu sur les oeuvres inédites, variantes, notes, commentaires et index

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Charpentier, 1872 - 491 pages
 

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Popular passages

Page 440 - S'il est des jours amers, il en est de si doux! Hélas ! quel miel jamais n'a laissé de dégoûts ? Quelle mer n'a point de tempête ? L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 48 - L'enveloppe; étonnée, et loin des matelots, Elle tombe, elle crie, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine.
Page 305 - ... fondeur Ensemble se former, diverses en grandeur, Trente cloches d'airain, rivales du tonnerre? Il achève leur moule enseveli sous terre; Puis, par un long canal en rameaux divisé, Y fait couler les flots de l'airain embrasé. Si bien qu'au même...
Page xxxii - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
Page 305 - Quelques imitateurs, sot bétail, je l'avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue. J'en use d'autre sorte, et, me laissant guider,. Souvent à marcher seul j'ose me hasarder. On me verra toujours pratiquer cet usage. Mon imitation n'est...
Page 156 - Je meurs. Avant le soir j'ai fini ma journée. A peine ouverte au jour, ma rose s'est fanée. La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs. Mais...
Page 321 - Newton, Kepler et Galilée, Plus doctes, plus heureux dans leurs puissants efforts^ A tout nouveau Virgile ont ouvert des trésors. Tous les arts sont unis : les sciences humaines N'ont pu de leur empire étendre les domaines, Sans agrandir aussi la carrière des vers.
Page 416 - Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes. Les chênes , les sapins et les ormes épais En utiles rameaux ombragent tes sommets, Et de Beaune et d'Aï les rives fortunées , Et la riche Aquitaine, et les hauts Pyrénées, Sous leurs bruyants pressoirs font couler en ruisseaux Des vins délicieux mûris sur leurs coteaux.
Page 39 - Qui ne vit que pour lui, qui meurt abandonnée, Qui n'a pas dû rester pour voir mourir son fils ! Dieu jeune, viens aider sa jeunesse ! Assoupis, Assoupis dans son sein cette fièvre brûlante Qui dévore la fleur de sa vie innocente ! Apollon ! si jamais, échappé du tombeau...
Page 184 - De ses honteux trésors je ne suis point jaloux. Une pauvreté libre est un trésor si doux ! Il est si doux, si beau, de s'être fait soi-même De devoir tout à soi, tout aux beaux-arts qu'on [aime...

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