Collection des mémoires relatifs à lh̓istoire de France...

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Claude Bernard Petitot, Alexandre Petitot, Louis Jean Nicolas Monmerqué
Foucault., 1823 - France
 

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Popular passages

Page 228 - ... en Italie, étant certain que tous les potentats qui étaient au delà des Alpes , pleins d'affection pour la France et de mauvaise volonté pour l'Espagne , seraient esclaves de sa grandeur tyrannique , si elle venait à bout de son dessein. « Le titre du roi pour défendre le duc de Mantoue est l'ancien droit de ce royaume qui en retient le nom, d'affranchir de tyrannie ceux qu'une puissance étrangère asservit injustement, et l'obligation naturelle aux princes de défendre ce que Dieu a...
Page 443 - ... de ses maisons et du rasement de ses forêts ; encore y at-il à remarquer qu'aux autres traités l'intérêt particulier marchoit le premier , au lieu qu'en cette occasion jamais le duc de Rohan ne sut que le Roi lui voulût accorder aucune chose, qu'après qu'il eut accepté la grâce de la paix. Ainsi la paix fut conclue et arrêtée; le pourparler en commença le 25 , elle fut signée le 28 et publiée le même jour à Ledignan où l'armée du Roi , qui s'avancoit sans perdre temps , étoit...
Page 250 - SM donnoit si peu d'attention à ses « affaires, et improuvoit si facilement les expé« diens qu'on lui proposoit pour les faire réussir, « qu'elle étouffoit les meilleurs desseins dans « l'esprit et le cœur de ceux qui étoient les plus
Page 113 - L étoit toute fondée en la conservation de cette ville , et le ministre Salvert, homme très-séditieux, ne les eussent repus de secours imaginaires qu'ils leur faisoient espérer. Ils leur promettoient qu'une nouvelle armée reviendroit dans peu de temps d'Angleterre, et par ce moyen donnèrent lieu aux séditieux de prévaloir contre ceux qui , en effet , étoient las de pâtir. Cependant, pour se décharger toujours d'autant, le...
Page 238 - France ne devoit penser qu'à se fortifier en elle-même , et bâtir et s'ouvrir des portes pour entrer dans tous les Etats de ses voisins, et les pouvoir garantir de l'oppression d'Espagne...
Page 411 - D'autres les suivirent. Ce bruit étant répandu , ils prirent tous l'alarme si chaude que chacun s'enfuit si vite , que la plupart laissèrent leur souper qui étoit encore au feu. Les uns fuirent dans les montagnes et tombèrent la plupart entre les mains des nôtres , qui en tuèrent partie et en prirent aucuns, qui furent pendus jusqu'au nombre de cinquante, et les autres envoyés aux galères.
Page 153 - Roi ne pouvoit perdre un plus envenimé ennemi ni plus fou. Ses entreprises sans raison furent exécutées avec malheur ; mais elles ne laissèrent pas de nous mettre en grand péril , et de nous faire beaucoup de mal...
Page 460 - ... très-heureux de les servir en toutes occasions, et leur faire connoître par effet que s'il désiroit ardemment leur salut, comme la charité et leur intérêt l'y obligeoient, il souhaitoit aussi leur conservation temporelle. Ils demeurèrent si contens de leur entrevue qu'il est impossible de le représenter.
Page 424 - Clausel , qu'il avoit, en novembre dernier, dépêché en Espagne pour la solliciter de le secourir, selon les promesses qu'elle lui avoit souvent faites de l'assister pour continuer la guerre contre le Roi. Ce Clausel étoit un homme non moins adroit et intelligent que factieux envenimé en la rébellion et l'hérésie , et ennemi du service du Roi. Il arriva à Madrid le 12...
Page 402 - Bagny, avec promesse par écrit, qu'il tira de lui, de ne l'envoyer audit électeur jusqu'à ce qu'il en eût reçu une semblable copie signée de lui. Mais la crainte qu'il avoit de l'Empereur l'empêcha de signer le traité , bien qu'il y demeurât toujours affectionné. Quant au roi de...

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