Réflexions philosophiques sur le Système de la nature, Volume 1de l'imprimerie de la Société typographique, 1773 - 284 pages |
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actions affez ainſi auffi auſſi avoit beſoin c'eſt cauſe cerveau changemens chapitre choſe compoſé compoſition concile confcience conféquent corps différens dire diſent enſuite eſpece eſprit eſt eſt vrai étoit étre exiſtence faculté de penſer fans fauroit fentir feroit fluide fociété foient foit font force galima hommes idées impoſſible intel Jean Hus juſqu'à juſte l'ame l'auteur l'eſprit l'expérience l'homme l'univers leſquels liaiſon loix maſſe matiere méchanique ment morale mouvemens n'eſt nation nature nécef néceſſaire néceſſairement néceſſité nerfs paffer paffions paroît penfer perſonne philofophes philoſophe phyſiciens phyſique pluſieurs poſſible premiere préſente principe produit prouver puiſſe qu'un queſtion raiſon religion reſte réſultat rien s'eſt ſans ſavoir ſcience ſe ſont ſe trouve ſemblables ſemble ſens ſenſations ſentiment ſentir ſera ſes ſeul ſeule ſeulement ſimple ſociété ſoit ſoleil ſommes ſon ſyſtème ſous ſouvent ſouverain ſubſtance ſuis ſuite ſuivant ſujet ſuppoſe ſur tems tion vertu vertueux دد دو دو دو
Popular passages
Page 169 - Indépendamment de toute méditation , l'homme croit qu'il ya du mouvement dans le monde, qu'il exifte des corps autour de lui , & que c'eft lui-même qui fe détermine aux actions qu'on lui voit faire pendant le cours de fa vie. Les philofophes qui...
Page 243 - ... les êtres intelligens à chérir leur existence, rend celle d'un homme si pénible et si cruelle , qu'il la trouve odieuse et insupportable , il sort de son espèce , l'ordre est détruit pour lui , et , en se privant de la vie, il accomplit un arrêt de la nature , qui veut qu'il n'existe plus. Cette nature a travaillé pendant des milliers d'années à former dans le sein de la terre le fer qui doit trancher ses jours.
Page 181 - L'oppresseur insolent, l'usurpateur avare, Cartouche, Miriweis, ou tel autre barbare, Plus coupable enfin qu'eux, le calomniateur, Dira : « Je n'ai rien fait, Dieu seul en est l'auteur ; « Ce n'est pas moi, c'est lui qui manque à ma parole, « Qui frappe par mes mains, pille, brûle, viole.
Page 45 - Chapitre IV, Des loix du mouvement communes à tous les êtres de la nature. De l'attraction, de la répulsion, de la force d'inertie. De la nécessité.
Page 217 - ... manteau. Les hommes n'ont jamais été plus ambitieux, plus avides , plus fourbes , plus cruels , plus féditieux que quand ils fe font perfuadés que la religion leur permettait , ou leur ordonnoit de l'être; cette religion ne...
Page 236 - ... si le monde était gouverné par des athées, il vaudrait autant être sous l'empire immédiat de ces êtres infernaux qu'on nous peint acharnés contre leurs victimes.
Page 265 - Vous appelez mes plaisirs, honteux.! Mais dans la nation où je vis, je vois les hommes les plus déréglés jouir souvent des rangs les plus distingués ; je ne vois rougir de l'adultère que l'époux qu'on outrage ; je vois des hommes faire trophée de leurs débauches et de leur libertinage.
Page 40 - Que li le mouvement de petits corps nageans dans un fluide, donne un titre d'animalité , pourquoi le refufe-t-on à la pouffiere qui voltige dans les rayons du foleil, aux particules d'un vin en fermentation , aux véficules de l'écume, &c. &c? 7°. " Ceux qui admettent une caufe „ extérieure à la matiere, font obligés de „ fuppofer que cette caufe a produit tout „ le mouvement dans cette matiere , en }, lui donnant l'exiftence.
Page 215 - Cette chaleur peut bien durer depuis six mille ans , puisqu'il en faudrait cinquante mille à la comète de 1680 pour se refroidir, et qu'elle a éprouvé en passant à son périhélie une chaleur deux mille fois plus grande que celle d'un fer rouge. Autour de ce noyau...
Page 82 - Puifque les obfervations prouvent qu'elle décrit une ellipfe , autour de cet aftre , il s'enfuit que depuis que le monde a exifté , elle a toujours été dans un point de fon orbite actuelle , fans quoi aucune loi de la nature n'auroit pu l'y placer. .Ceci fert à prouver en même tems, que la nature d'un fyftême planétaire n'admet point d'arrangement fucceffif , & que dès Je commencement...