La restructuration de l'espace microfinancier du Kivu (Est R D Congo): Pistes d'une intermédiation efficaceL’efficacité de la microfinance, considérée comme mode de financement des exclus de la finance classique, peut être évaluée en terme de pérennité de financement et d’adéquation de celui-ci aux besoins des clients. Cette démarche quasi absente de la littérature est au centre de cette étude qui propose une relecture de la théorie financière des organisations. Grâce à l’approche qualitative, les rationalités des principaux stakeholders sont analysées et la pertinence relativement contextuelle des indicateurs de performance est discutée. L’approche quantitative tente de modéliser le comportement des emprunteurs et des prêteurs au Kivu en s’appuyant sur les données collectées auprès de 31 IMF (Institutions de microfinance) et 260 de leurs clients pour la période allant de 1996 à 2002. Il ressort de notre étude que trop peu d’indicateurs classiques sont compatibles avec les réalités du Kivu. Le ratio de liquidité immédiate et la caution solidaire sont peu significatifs. Seul le portefeuille à risque explique les contre-performances souvent enregistrées par les IMF. Il fournit des résultats (= 11 %) supéieurs aux normes thériques (5 % pour un PaR30) mais significatifs au Kivu dans la mesure oùles crénces irréouvrables ne sont pas exclues des prês en retard de paiement, base thérique de déermination du ratio. Les IMF dont le PaR30 déasse 20 % s’nlisent dans le rationnement de créit et finissent souvent par cesser tout octroi de créit. En rèle gééale, les IMF du Kivu ne mobilisent pas suffisamment l’éargne locale et n’ccèent pas aux fonds commerciaux. La restructuration de l’space microfinancier local passe par l’nstitutionnalisation des organisations qui fonctionnent de manièe professionnelle. Ceci leur permettra d’ccéer àl’éargne du public et au refinancement auprè des banques commerciales parfois en situation de sur-liquiditéfaiblement réunéé. Àcette occasion, tous les stakeholders peuvent tirer parti de l’inversion du cycle d’intermédiation financière (c’est-à-dire l’octroi des microcrédits plus rentables à partir des crédits bancaires à long terme) par les IMF. Nos investigations mettent enfin en exergue d’intéressantes pistes d’économies d’échelle à l’aide des fusions possibles entre quelques organisations de microfinance du Kivu. |
Contents
INTRODUCTION GENERALE | 2 |
CHAPITRE | 13 |
1 Brève historique sur les Coopératives dépargne et de crédit 2241 44 | 24 |
1 Comparaison entre tontines et Coopératives dEpargne et de Crédit | 29 |
2 Risques majeurs en microfinance | 38 |
2 Les étapes dune démarche rigoureuse en microfinance | 44 |
CHAPITRE 2 | 53 |
1 Bref aperçu de la situation actuelle des IFC au Kivu | 56 |
25 | 141 |
1 Résumé des principales caractéristiques statistiques des variables | 143 |
3 Régression du crédit par la méthode instrumentale GMM | 150 |
1 Allure générale de la relation entre NCO et PaR | 154 |
2 c COODEFI | 161 |
35 | 162 |
6 Résultats par catégories dorganisations | 164 |
CHAPITRE 5 | 170 |
2 Les COOPEC novatrices et dynamiques | 63 |
Ventilation des microentreprises commerciales par tranches des capitaux | 74 |
9 Les montants de prêts nets et les échéances dans les tontines du Kivu | 85 |
CHAPITRE 3 | 88 |
1 Le contrat de dette standard | 96 |
2 a Offre et demande de fonds sur le marche financier officiel | 103 |
1 Coûts de transaction liés à un contrat de crédit | 113 |
1 Condensé des règles de base de la bonne gouvernance | 122 |
3 Grille synthétique des critères et indicateurs defficacité en microfinance | 134 |
CHAPITRE 4 | 137 |
37 | 186 |
1 Les clauses indispensables dun pacte dactionnariat au Kivu | 187 |
1 Ebauche dappréciation chiffrée déconomies de gamme | 193 |
2 Institutionnalisation des organisations de microfinance du Kivu | 196 |
40 | 198 |
3 Principaux éléments des coûts maîtrisables en USD | 199 |
3 Atouts et limites de la fusion UBC et MECREGO | 207 |
CONCLUSION GENERALE | 210 |
217 | |