Le ramayana: poème sanscrit dē Valmiky, Volume 2

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A. Lacroix, 1864
 

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Page 310 - Tu es la demeure de la vérité ; tu es vu au commencement et à la tin des mondes ; mais on ne connaît de toi ni le commencement ni la fin. « Quelle est son essence? » se dit-on. On te voit dans tous les êtres, dans les troupeaux, dans les brahmes, dans le ciel, dans tous les points de l'espace, dans les mers et dans les montagnes ! « Dieu fortuné aux mille pieds, aux cent têtes, aux mille yeux, tu portes les créatures, la terre et ses montagnes. Que tu fermes les...
Page 310 - Que tu fermes les yfux, on dit que c'est la nuit ; si tu les ouvres, on dit que c'est le jour : les Dieux étaient dans ta pensée, et rien de ce qui est n'est sans toi. « On dit que la lumière fut avant les mondes; on dit que la nuit fut avant la lumière ; mais ce qui fut avant ce qui est avant tout, on raconte que c'est toi, l'âme suprême. C'est pour la mort de Râvana que tu es entré ici-bas dans un corps humain. Ce fut donc pour nous que lu as consommé cet exploit, ô la plus forte des...
Page 289 - Raksasa, l'ennemi du monde, le tambour des dieux résonna bruyamment au milieu des airs. Un immense cri s'éleva du sein même du ciel : «Victoire ! » et le vent, chargé de parfums célestes, souffla de sa plus ravissante haleine.
Page 285 - Rientôt les Rishi (anachorètes) du plus haut rang, les Siddhas, les Gandharvas et les dieux intéressés à la mort de Ravana, se rassemblent pour contempler ce duel en char. . . En même temps s'élèvent des prodiges terribles, épouvantables, qui annonçaient la défaite de Ravana et le triomphe (1) Tome IX, ch. LXXXVI. de Rama.
Page 287 - Râma en vit une nouvelle naître à sa place. On la voit tomber, comme les autres, sous les traits de Râma, semblables à la foudre; mais autant il en coupe dans sa colère, autant il en renaît sur les épaules de Ravana.
Page 43 - ... désirer la mort. Je veux me précipiter du faîte de la montagne ! A quoi bon maintenant la vie pour un oiseau qui n'a plus d'ailes, qui ne peut marcher sans un aide, qui est devenu semblable au morceau de bois ou tel que la motte de terre?
Page 238 - Là , végétant sur le faîte, s'offriront à' tes yeux, noble singe., quatre plantes à la splendeur enflammée, dont elles illuminent les dix points de l'espace. Une d'elles, herbe précieuse, ressuscite de la mort, une autre...
Page 308 - Râma debout et la tête baissée, la Vidéhaine s'avança vers le feu allumé. Elle s'inclina d'abord en l'honneur des Dieux, puis en celui des brahmes; et, joignant ses deux mains en coupe à ses tempes, elle adressa au Dieu Agni cette prière, quand elle fut près du bûcher : « De même que je n'ai jamais violé, soit en public, soit en secret, ni en actions, ni en paroles, ni de l'esprit, ni du corps, ma foi donnée au Raghouide ; de même que mon cœur ne s'est jamais écarté du Raghouide...
Page 313 - Râvana, immolé de ta main dans la bataille, a satisfait les Dieux. Maintenant, paisible avec tes frères dans ton royaume, goûte le bonheur d'une longue vie. » Au roi des hommes, qui parlait ainsi, Râma fit cette réponse, les mains réunies en coupe : « Je suis heureux de voir que ta majesté, objet naturel de ma vénération. est contente de moi. Mais je voudrais obtenir de ton amour une grâce utile : c'est que tu rendes, ô toi qui sais le devoir, ta faveur à Kêkéyî et Bharata.
Page 309 - Kakoutsthide, ô toi de qui la force ne s'est jamais démentie ! répondit l'Être à la splendeur infinie existant par lui-même. Ton excellence est Nârâyana, ce Dieu auguste et fortuné, de qui l'arme est le tchakra. Ton arc est celui qu'on...

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