Oeuvres de M. de Voltaire, Volume 1; Volume 13Cramer et Bardin, 1775 |
Common terms and phrases
affez affure aime ainfi Amide amour Apamis athée Atrée auffi belle bufte c'eft C'eſt cent chanter charmant chofe chrêtien cœur confeil confole connaiffait contes Corneille Dieu Dieux difait difcours doux écrit eſt fage faifait faints falut fans doute favez favoir fcène fecret fens fentiment ferait Ferney fervir feul fiécle fille fœurs foins foit font Fontaine fottife fous fouvent Fréron ftile fuis fujet furtout gens gloire goût grace homme J'ai jaloux jamais Jean Jaque jéfuites jours jufqu'à jufte l'abbé l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffe lettres livre loix longtems lorfque Louis XIV Macare Madame main Marc-Aurèle meffieurs Melpomène mifère mille miniftre monde monfieur n'eft néceffaire paffé parler Parnaffe penfer perfonne Pertharite peuple philofophe plaifir plaifirs plufieurs Poefies préfent prefque prince puiffe qu'un raifon reffemble refpect refte ridicule rien s'eft ſes Sorbonne talens tems théatre toûjours trifte Vénus yeux دو دو وو
Popular passages
Page 363 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Page 221 - J'ai vécu plus que toi; mes vers dureront moins. Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins A suivre les leçons de ta philosophie, A mépriser la mort en savourant la vie, A lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d'un vin vieux qui rajeunit les sens.
Page 142 - Madame , L'amour n'eft pas un feu qu'on renferme en une ame, Tout nous trahit, la voix, le filence, les yeux. Et les feux mal couverts n'en éclatent que mieux.
Page 197 - Mais sur le point d'être jeté Au fond de la nuit éternelle, Comme tant d'autres l'ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j'ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l'éclat d'un beau jour, Je me souviens qu'à votre cour Le temps change encor davantage.
Page 149 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante : Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage mourante ; Jupiter est victorieux, Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 40 - Et, dès qu'elle parla, les cœurs furent pour elle. Apamis raconta ses malheureux amours En mètres qui n'étaient ni trop longs, ni trop courts ; Dix syllabes par vers, mollement arrangées, Se suivaient avec art, et semblaient négligées. Le rhythme en est facile, il est mélodieux.
Page 140 - C'est à vous d'y penser; tout le choix qu'on vous donne , C'est d'accepter pour lui la mort ou la couronne. Son sort est en vos mains ; aimer, ou dédaigner, Le va faire périr, ou le faire régner. Ces vers forment absolument la même situation que celle d
Page 217 - Je crois Ferney plus beau. Les regards étonnés, Sur cent vallons fleuris doucement promenés, De la mer de Genève admirent l'étendue ; Et les Alpes de loin, s'élevant dans la nue, D'un long amphithéâtre enferment ces coteaux Où le pampre en festons rit parmi les ormeaux.
Page 398 - Je ne recueillais de ma vigne Qu'un peu de vin grossier et plat ; Mais un gourmet l'a rendu digne Du palais le plus délicat. Ma bague était fort peu de chose ; On la taille en beau diamant : Honneur à l'enchanteur charmant Qui fit cette métamorphose ! Vous sentez bien , monsieur Vévêque de Montrouge , à qui sont adressés ces mauvais vers.
Page 359 - Qui ne connaisse encor ni le mal ni le bien. — Prenons, dit le Romain, la fille de notre hôte; Je la tiens pucelle sans faute, Et si pucelle qu'il n'est rien De plus puceau que cette belle: Sa poupée en sait autant qu'elle.