Poésies fugitives de Jacques Delille

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Chez L. G. Michaud, 1818 - Society verse, French - 303 pages
 

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Popular passages

Page 278 - Oui, vous qui, de l'Olympe usurpant le tonnerre, Des éternelles lois renversez les autels, Lâches oppresseurs de la terre, Tremblez, vous êtes immortels! Et vous, vous, du malheur victimes passagères, Sur qui veillent d'un Dieu les regards paternels, Voyageurs d'un moment aux terres étrangères, Consolez-vous, vous êtes immortels!
Page 175 - Heureux celui qui près de toi soupire, Qui sur lui seul attire ces beaux yeux , Ce doux accent et ce tendre sourire ! Il est égal aux dieux. De veine en veine une subtile flamme Court dans mon sein sitôt que je te vois ; Et dans le trouble où s'égare mon âme, Je demeure sans voix. Je n'entends plus; un voile est sur ma vue; Je rêve , et tombe en de douces langueurs ; Et , sans haleine , interdite , éperdue , Je tremble , je me meurs ".
Page 277 - C'est un instinct profond vainement combattu, Et sans doute l'Être suprême Dans nos cœurs le grava lui-même Pour combattre le vice et servir la vertu. Dans sa demeure inébranlable , Assise sur l'éternité, La tranquille immortalité Propice au bon, et terrible au coupable, Du temps qui sous ses yeux marche a pas de géant, Défend l'ami de la justice, Et ravit à l'espoir du vice L'asile horrible du néant.
Page 296 - And hail the chapel! hail the platform wild Where Tell directed the avenging dart, With well-strung arm, that first preserved his child, Then aimed the arrow at the tyrant's heart.
Page 128 - D'un jour plus recueilli remplit le sanctuaire; Dans ton ivresse alors tu ramenais mes yeux Et des cieux à la terre, et de la terre aux cieux : « Dieu caché, disais-tu, la nature est ton temple ! L'esprit te voit partout quand notre œil la contemple ; De tes perfections, qu'il cherche à concevoir, Ce monde est le reflet, l'image...
Page 277 - Ah ! si ce noble instinct, par qui du grand Homère, Par qui des Scipions l'esprit fut enfanté, N'était qu'une vaine chimère, Qu'un vain roman par l'orgueil inventé;. Aux limites de sa carrière, D'où vient que l'homme épouvanté, A l'aspect du néant, se rejette en arrière? Pourquoi, dans l'instabilité De cette demeure inconstante, Nourrit-il cette longue attente De l'immuable Éternité?
Page 290 - Th' industrious path pervades the rugged stone, And seems —Helvetia let thy toils be told — A granite girdle o'er the mountain thrown. No haunt of man the weary...
Page 188 - Avec tes goûts nouveaux permets-nous de traiter : Prenons un temps pour nous quitter ; Attends que tu cesses de plaire, Et tes vers de nous enchanter. Alors, puisqu'il le faut, sois agricole, range Tes fruits nouveaux dans tes celliers, Tes blés battus dans tes greniers, Tes blés en gerbes dans ta grange, Dans tes caveaux tes choux rouges ou verts.
Page 23 - ... de malheur , les Albanais ont fait sur ces côtes une incursion meurtrière ; il a fallu se mettre à l'abri par des murs; la malheureuse antiquité a fait encore ces frais-là, et la défense de la ville nouvelle a coûté plus d'un magnifique débris à la ville ancienne.
Page 298 - Thy valleys oft the raptur'd bosom seek ; There, Nature's hand her boldest work displays, Here, bliss domestic beams on every cheek. Hope of my Life ! dear children of my heart! That anxious heart, to each fond feeling true, To you still pants each pleasure to impart, And more, oh transport ! reach its home and you.

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