Oeuvres de Mr. De la H****, Volume 1la Société littér. & typog, 1777 - 385 pages |
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affez ainſi allarmes amant amour Anacréon arts aſſez auguſte auſſi beau beſoin bonheur C'eſt chants charme cher ciel cruel CURÉ déja déſeſpoir deſtin Dieu diſcours douleurs ÉDOUARD Elifabeth ÉLISABETH eſclave eſpèce eſpérance eſpoir eſprits eſt faibleſſe fang fans doute foit fon cœur font fublime funeſte fur-tout fureur goût grace Hélas héros j'ai jeuneſſe jour juſqu'à juſques juſte l'amour l'eſprit l'ode laiſſe loix long-tems Lorſque MADAME DE FAUBLAS malheureux MARGUERITE maux MÉLANIE Melpomène MONSIEUR DE FAUBLAS MONVAL mortels muſe n'eſt odes penſée penſer peut-être Pindare plaiſirs pleurs pluſieurs poéſie poëte puiſſance puiſſe raiſon reſte rien Rouffeau Rouſſeau s'eſt ſage ſang ſans ſcène ſecours ſecrets ſein ſemble ſens ſenſible ſentiment ſentir ſes ſeul ſeule ſoins ſoit ſon ſont ſous ſouvent ſpectacle ſtyle ſuccès SUFFOLC ſuis ſujet ſur talens tems tendreſſe tranquile tranſport vainqueur Varvic vœux vois voix Voltaire yeux دو دو
Popular passages
Page 373 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante; Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage expirante; Jupiter est victorieux , Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 101 - N'êtes-vous pas pourtant au rang de ces mortels Qui * ne prêchent jamais que des devoirs cruels , Qui m'ont tant annoncé , d'une voix formidable , Dieu toujours irrité, l'homme toujours coupable, La nature en souffrance , et le ciel en courroux ; Qui m'ont dit que ce Dieu se nomme un Dieu jaloux; Qu'il ordonne aux humains, pour fléchir...
Page 240 - J'ai moins écrit que toi , j'ai voulu moins de gloire. J'arrivai moins brillant au temple de mémoire. J'aimai les voluptés , les jeux et le loisir : J'eus des momens d'étude , et des jours de plaisir. Né sous un ciel heureux , j'en sentis l'influence : J'abandonnai ma vie à la molle indolence : Et mon goût pour les arts , mes faciles talens, Variaient mon bonheur et servaient mes penchans.
Page 263 - Je suis pauvre, et je vais chercher le frais et l'ombre, Assis près d'un ruisseau qui murmure à mes pieds. Ah! périsse tout l'or de la superbe Asie, Si , pour l'aller ravir , il faut quitter Délie , S'il faut lui coûter quelques pleurs. Que Messala prétende aux lauriers des vainqueurs. Et que des ennemis les dépouilles brillantes...
Page 334 - A ce ferment criminel ; Vénus en rit la première ; Et cet enfant fi cruel, Qui fur la pierre fanglante , Aiguife la flèche ardente Que fur nous tu vas lancer, Rit du mal qu'il te voit faire, Et t'inftruit encore à plaire, Pour te mieux récompenfer.
Page 69 - Je ne recevrai point dans cette main tremblante La main d'un furieux, de carnage fumante. La mienne loin de toi va finir mes malheurs , Expier dans mon sang mes funestes erreurs. C'en est fait, et je veux, à mon heure suprême, Maudire en expirant Edouard et toi-même, Le sort, le sort affreux qui m'accable aujourd'hui, Et l'amant plus cruel, plus barbare que lui.
Page 241 - Où, sous le frais abri des bois de LuCrétile, Quand j'attendais Glycère, au déclin d'un beau jour, Couché...
Page 244 - Quand la terre asservie était à nos genoux , La langue des vainqueurs devint celle du monde : En chefs-d'œuvre des arts la France plus féconde , Par l'attrait des talens, par le charme des vers, Sans l'avoir subjugué règne sur l'univers. Vos drames éloquens, honneur de Melpomène, Monumens qui manquaient à la grandeur romaine, Charment vingt nations avides d'en jouir; Et vos voisins jaloux vous doivent leur plaisir.
Page 123 - Elle va devant vous paraître tout en pleurs ; Vous ne soutiendrez point l'aspect de ses douleurs. Elle a pour le couvent une invincible haine; Et n'imaginez pas que le temps la ramène. Cette horreur est trop forte, et c'est un sentiment Dans le fond de son cœur gravé profondément. Concevez à quels maux se verrait condamnée Votre fille en ces lieux sans retour enchaînée. Quand vous verrez ses jours...
Page 239 - C'eft un Dieu qui l'infpire, ou bien c'eft l'amitié: Quel tribut par les grands plus rarement payé ? Trop heureux les mortels, quand leur maître eft fenfible, Quand fon orgueil eft noble & n'eft pas inflexible , Qu'il aime les neuf...