Oeuvres de Mr. De la H****, Volume 1la Société littér. & typog, 1777 |
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affez ainfi allarmes amant amour Anacréon Apollon arts auffi beau Boileau bonheur c'eft C'eſt Céfar chants charme cher ciel confoler cruel CURÉ deftins déja Dieu difcours douleurs Edouard efprits Elifabeth ÉLISABETH eſt fage faibleffe fang fans doute FAU BLAS favez fcène fecours fecret fein femble fenfible fens fentimens fentiment ferait fervir feul foins foit fon cœur font fous fouvent ftyle fublime fuccès fuis fuivi fujet funefte fur-tout fureur gloire goût grace haine Hélas héros hymen j'ai jeuneffe jour jufte l'amour l'efprit l'ode laiffe loix long-tems MADAME DE FAUBLAS malheur MARGUERITE maux MELANI Mélanie Melpomene MONSIEUR DE FAUBLAS Monval mortels n'eft odes paffée penfer peut-être philofophie Pindare plaifir plaifirs pleurs poéfie poëte préfent puiffance puiffe raffemble raifon refpect refte rien Rouffeau SCÈNE ſes talens tems tendreffe théatre tranquile trifte vainqueur VARVI Varvic vertus vœux vois voix Voltaire yeux Zaïre رو
Popular passages
Page 371 - Ils sont ensevelis sous la masse pesante Des monts qu'ils entassaient pour attaquer les cieux. Nous avons vu tomber leur chef audacieux Sous une montagne brûlante; Jupiter l'a contraint de vomir à nos yeux Les restes enflammés de sa rage expirante; Jupiter est victorieux , Et tout cède à l'effort de sa main foudroyante.
Page 101 - N'êtes-vous pas pourtant au rang de ces mortels Qui * ne prêchent jamais que des devoirs cruels , Qui m'ont tant annoncé , d'une voix formidable , Dieu toujours irrité, l'homme toujours coupable, La nature en souffrance , et le ciel en courroux ; Qui m'ont dit que ce Dieu se nomme un Dieu jaloux; Qu'il ordonne aux humains, pour fléchir...
Page 238 - J'ai moins écrit que toi , j'ai voulu moins de gloire. J'arrivai moins brillant au temple de mémoire. J'aimai les voluptés , les jeux et le loisir : J'eus des momens d'étude , et des jours de plaisir. Né sous un ciel heureux , j'en sentis l'influence : J'abandonnai ma vie à la molle indolence : Et mon goût pour les arts , mes faciles talens, Variaient mon bonheur et servaient mes penchans.
Page 261 - Je suis pauvre, et je vais chercher le frais et l'ombre, Assis près d'un ruisseau qui murmure à mes pieds. Ah! périsse tout l'or de la superbe Asie, Si , pour l'aller ravir , il faut quitter Délie , S'il faut lui coûter quelques pleurs. Que Messala prétende aux lauriers des vainqueurs. Et que des ennemis les dépouilles brillantes...
Page 332 - A ce ferment criminel ; Vénus en rit la première ; Et cet enfant fi cruel, Qui fur la pierre fanglante , Aiguife la flèche ardente Que fur nous tu vas lancer, Rit du mal qu'il te voit faire, Et t'inftruit encore à plaire, Pour te mieux récompenfer.
Page 69 - Je ne recevrai point dans cette main tremblante La main d'un furieux, de carnage fumante. La mienne loin de toi va finir mes malheurs , Expier dans mon sang mes funestes erreurs. C'en est fait, et je veux, à mon heure suprême, Maudire en expirant Edouard et toi-même, Le sort, le sort affreux qui m'accable aujourd'hui, Et l'amant plus cruel, plus barbare que lui.
Page 239 - Où, sous le frais abri des bois de LuCrétile, Quand j'attendais Glycère, au déclin d'un beau jour, Couché...
Page 242 - Quand la terre asservie était à nos genoux , La langue des vainqueurs devint celle du monde : En chefs-d'œuvre des arts la France plus féconde , Par l'attrait des talens, par le charme des vers, Sans l'avoir subjugué règne sur l'univers. Vos drames éloquens, honneur de Melpomène, Monumens qui manquaient à la grandeur romaine, Charment vingt nations avides d'en jouir; Et vos voisins jaloux vous doivent leur plaisir.
Page 123 - Elle va devant vous paraître tout en pleurs ; Vous ne soutiendrez point l'aspect de ses douleurs. Elle a pour le couvent une invincible haine; Et n'imaginez pas que le temps la ramène. Cette horreur est trop forte, et c'est un sentiment Dans le fond de son cœur gravé profondément. Concevez à quels maux se verrait condamnée Votre fille en ces lieux sans retour enchaînée. Quand vous verrez ses jours...
Page 237 - C'eft un Dieu qui l'infpire, ou bien c'eft l'amitié: Quel tribut par les grands plus rarement payé ? Trop heureux les mortels, quand leur maître eft fenfible, Quand fon orgueil eft noble & n'eft pas inflexible , Qu'il aime les neuf...