Dissertations de Maxime de Tyr, philosophe platonicien, Volume 1

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Bossange, Masson et Besson, 1802 - Philosophy, Ancient - 4 pages
 

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Popular passages

Page 176 - TOME i. M substances immortelles , auxquelles il a donné l'être, qu'on appèle Dieux du second ordre , et qui sont placés dans l'intervalle qui sépare la terre des cieux : substances , inférieures à DIEU , mais supérieures à l'homme ; ministres des volontés de DIEU , mais qui commandent aux volontés de l'homme ; placées trèsproche de DIEU, mais veillant sur l'homme avec le plus grand soin. Car l'être mortel auroit été éloigné de la contemplation et du commerce des choses célestes...
Page 265 - Va-t'en, monstre exécrable! Va, laisse-moi le soin de mon sort déplorable. Puisse le juste ciel dignement te payer! Et puisse ton supplice à jamais effrayer Tous ceux qui, comme toi, par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin! Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste! ŒNONE, seule. Ah! dieux! pour la servir j'ai tout...
Page 107 - S. (1) Platon et Xénophon nous ont laissé chacun une apologie de Socrate. Il résulte de ces deux monumens de l'amitié et de la vénération, que Socrate, en présence de ses juges , tint quelques discours pour répondre à ses accusateurs. Il ne faut donc pas prendre au pied de la lettre le titre de cette Dissertation , et penser que Maxime de Tyr se soit mis en contradiction avec les deux disciples de Socrate , , qui ont écrit son apologie. Notre Auteur a seulement voulu dire que Socrate n'employa...
Page 19 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 215 - L'un , le sensible , est plus aisé à connaître par le contact immédiat où l'on est sans cesse avec lui. L'autre, l'intettigible, avec lequel un semblable rapport n'existe pas , n'en est que plus facile à saisir par sa nature même ; car les animaux , les plantes , les pierres , les sons , les saveurs , les odeurs , les formes , les couleurs, objets dont nous sommes habituellement environnés , et dont les sensations se confondent dans tous les jnomens de notre existence , font impression sur...
Page xxx - D'ailleurs, ce manuscrit paroît être l'ouvrage de quelque homme lettré , versé dans les matières analogues à celles qui sont traitées par notre Auteur ; et la preuve en est , à mon avis, dans des notes marginales qui se réfèrent au, texte , et qui sont évidemment de la même main , et de la même encre , que le corps du manuscrit. Le second des manuscrits de la Bibliothèque , contenant les quarante et une Dissertations de Maxime de Tyr , est un des fruits de nos dernières victoires en...
Page 201 - L'esprit et la vérité sont des choses différentes : il existe donc des idées. » (Ibid. , ch. g.) (H) « Cette faculté de l'âme qui trouve le savoir étant implantée dans son essence , enlacée dans sa nature, innée avec elle , qu'est-elle autre chose que les notions de la vérité , mises dans un mouvement , dans une activité , dans un ordre , auquel on donne le nom de science....? Je pense que chacune des choses qui existent ou qui ont existé , et avec lesquelles l'âme a eu quelques...
Page 30 - Le texte porte littéralement, ilest comme un soulier, comme une chaussure placée autour de l'animal pour le conserver. La métaphore que j'ai substituée à celle de l'original, m'a paru plus noble et plus digne de notre langue. (3) Tel est l'argument des Epicuriens pour démontrer que la volupté est le souverain bien. «C'est sur ce fondement,» dit SextusEmpiricus, dans le troisième livre de ses Institutions fyrrhoniennes, chap.
Page 253 - Ce qui est bon n'est donc pas cause de toutes choses? ll est cause du bien, mais il n'est pas cause du mal. — Cela est certain.— Ainsi Dieu, étant essentiellement bon , n'est pas cause de toutes choses, comme on le dit communément. Et parce que les biens et les maux sont tellement partagés entre les hommes, que le mal y domine, Dieu n'est cause que d'une petite partie de ce qui arrive aux hommes , et il ne l'est point de tout le reste. On doit n'attribuer les biens qu'à lui : quant aux maux,...
Page 218 - ... et saisir dans son ensemble l'idée de cet immense tout... Comment l'esprit voit-il, entend-il? Par la force , par la rectitude de l'âme , qui contemple cette lumière pure sans éblouissement, sans ténèbres.... A mesure qu'on avance dans cette carrière et qu'on s'éloigne des cho(i...

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