Dictionnaire des Sciences Naturelles, dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considérés soit en eux-mêmes, d'aprés l'état actuel de nos connoissances, soit relativement à l'utilité quén peuvent retirer la médecine, l'agriculture, le commerce et les arts, Volume 2

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1816
 

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Page 241 - Le caama a encore la tête plus longue à proportion que le bubale -, sa couleur est un fauve bai , plus brun sur le dos : une grande tache noire entoure la base des cornes ; il ya de plus une bande noire sur les deux tiers inférieurs du chanfrein. Une ligne étroite sur le cou , et une bande longitudinale sur chaque jambe, sont de la même couleur, ainsi que le bout de la queue. Ces différentes marques sont brunes plutôt que noires dans la femelle , qui a aussi les cornes un peu plus petites...
Page 157 - ... les racines des plantes se diriger du côté où la terre est plus abondante en sucs , chercher dans les rochers les moindres fentes où il peut y avoir un peu de nourriture; leurs feuilles et leurs branches se dirigent soigneusement du côté où elles trouvent le plus d'air et de lumière. Si...
Page 156 - D'abord il s'agit de savoir s'il n'ya point d'êtres sensibles qui ne se meuvent, car il est clair que le mouvement n'est pas une conséquence nécessaire de la sensibilité ; il faut savoir encore si parmi tous les êtres qui nous paroissent exercer une volonté, il n'y en a pas qui soient mus par des forces qui nous sont inconnues et dont l'action est irrésistible. On sait que Descartes regardoit les animaux , l'homme excepté, comme de pures machines dépourvues de toute conscience des mouVemens...
Page 165 - ... l'amour : le nouvel être reçoit une vie indépendante ; bientôt il arrive à la lumière. Voyez GÉNÉRATION. Voilà une idée sommaire des mouvemens compliqués qui constituent la vie dans les animaux parfaits ; mais il s'en faut bien que toutes les espèces possèdent un tel ensemble d'organes. En effet, si on parcourt successivement les différentes familles, il n'est pas un organe que l'on ne voie se simplifier par degrés, perdre de son énergie, et finir pardisparoître tout-à-fait...
Page 468 - Les femmes, lés femmes galantes surtout, en mâchent continuellement dans l'intention d'augmenter leurs attraits. On mâche du bétel pendant les visites ; on offre du bétel en se saluant, comme en Europe nous offrons du tabac ; et lorsqu'on se quitte pour quelque temps, le présent qu'on se fait d'ordinaire est une boîte remplie de fruit d'arec, de feuilles de bétel, de chaux et de plusieurs aromates , afin que chacun prépare le mélange selon so.w goût. On peut consulter, pour d-« plus longs...
Page 393 - On choisit sur un arbre de bonne espèce « une branche vigoureuse , de la même grosseur que le « sujet à greffer ; on la coupe à un pied et demi ou deux « pieds de longueur, et on la plante au pied du sauvageon, « . assez près pour qu'on puisse les unir ensemble.
Page 156 - ... authentique que celui qu'offre le mot animal dans le. Dictionnaire des Sciences naturelles, l'auteur connu de cet article étant un anatomiste et un zoologiste des plus célèbres de notre temps, et en effet, des plus distingués. « Rien, dit ce savant, ne semble si aisé à définir que l...
Page 394 - ... ensuite en plusieurs branches. A la troisième année le pied fut dépoté et mis en terre jusqu'à la naissance du bourrelet. Naturellement on auroit dû compter huit tiges différentes, puisqu'il en étoit entré autant dans le cylindre ; mais à la sortie on n'en comptoit plus que cinq. Que devinrent les autres P se sont-elles confondues avec la masse ? ont-elles péri?
Page 163 - Après avoir fourni ces deux sortes de molécules, le sang retourne au cœur par les veines. Le superflu des parties qui ont servi à la nutrition et des humeurs qui se sont séparées du sang, retourne dans la masse de celui-ci sous forme de lymphe par les vaisseaux lymphatiques ou absorbans. Voyez LYMPHATIQUES. Le cerveau, la moelle épinière et les nerfs qui se distribuent dans tout le corps, sont arrosés de toute part par un sang artériel abondant, qui y produit très-probablement un fluide...
Page 406 - ... tendu, et ils couvrent les racines avec de la terre qu'ils font couler dans le fond de la rigole avec leur main droite ; ils arrangent en même temps les racines, contre lesquelles ils pressent la terre , et vont toujours en reculant. Ils laissent le plant en cet état sans achever de...

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