Journal de la vie privée et des conversations de l'Empereur Napoléon à Saint Hélène, Volume 1, Part 1

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Popular passages

Page 66 - ici, à la face du Ciel et des hommes, contre » la violence qui m'est faite ; contre la violation » de mes droits les plus sacrés, en disposant, » par la force , de ma personne et de ma liberté.
Page 67 - Bellérophon, je fus sur le foyer du peuple britannique. Si le gouvernement, en donnant des ordres au capitaine du Bellérophon, de me recevoir ainsi que ma suite, n'a voulu que tendre une embûche, il a forfait à l'honneur et flétri son pavillon.
Page 140 - Vers ce temps il remporta, sous l'anonyme, un prix à l'Académie de Lyon, sur la question posée par Raynal : Quels sont les principes et les institutions à inculquer aux hommes pour les rendre le plus heureux possible '! Le mémoire anonyme fut fort remarqué; il était, du reste, tout à fait dans les idées du temps.
Page 34 - Altesse Royale, en butte aux factions qui « divisent mon pays et à l'inimitié des plus grandes « puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière « politique, et je viens, comme Thémistocle, « m'asseoir au foyer du peuple britannique. Je « me mets sous la protection de ses lois, que je « réclame de Votre Altesse Royale comme du plus « puissant, du plus constant et du plus généreux
Page 67 - J'en appelle à l'histoire : elle dira qu'un " ennemi qui fit vingt ans la guerre au peuple " Anglais, vint librement, dans son infortune, " chercher un asile sous ses lois. Quelle plus " éclatante preuve pouvait-il lui donner de " son estime et de sa confiance ? Mais com...
Page 303 - J'ai cru, sans y être obligé, devoir en donner une communication intime aux députés du Corps législatif. J'ai voulu les associer ainsi à leurs intérêts les plus chers; mais ils ont fait de cet acte de ma confiance une arme contre moi, c'est- à-dire contre la patrie.
Page 272 - Les miennes sont au-dessous de ma dignité et de mon caractère : j'ordonne ou je me tais. » Le lendemain un officier ouvrit tout bonnement la porte, et s'introduisit lui-même, sans plus de façon, dans la chambre de l'Empereur, où j'étais à travailler avec lui. Ses intentions, du reste, étaient bonnes : c'était le capitaine d'un des petits bâtiments venus avec nous, qui repartait pour l'Europe et avait voulu venir prendre les ordres de l'Empereur.
Page 288 - Vous ne pouvez pas faire le bonheur " de la France sans moi, et moi je ne puis rien " pour la France sans vous. Hâtez-vous donc, " et désignez vous-même toutes les places qui
Page 67 - J'en appelle à l'histoire : elle dira qu'un ennemi qui fit vingt ans la guerre au peuple anglais, vint librement, dans son infortune, chercher un asile sous ses lois; quelle plus éclatante preuve pouvait-il lui donner de son estime et de sa confiance? Mais comment répondit-on, en Angleterre, à une telle magnanimité? On feignit de tendre une main hospitalière à cet ennemi ; et quand il se fut livré de bonne foi, on l'immola.
Page 131 - Quand Pichegru se fut livré au parti royaliste, consulté si l'on ne pourrait pas aller jusqu'au général en chef de l'armée d'Italie : « N'y perdez pas votre temps, dit-il; je l'ai connu dans son enfance; ce doit être un caractère inflexible : il a pris un parti, il n'en changera pas.

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