Nouveau cours de littérature; ou Répertoire des chefs d'œuvre ... et ... des plus beaux morceaux des plus célèbres écrivains français, avec des notes par C.P. BuquetOliver & Boyd, 1826 - 482 pages |
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 358 - qu'Hippolyte est connu dans la Grèce. J'ai poussé la vertu jusques à la rudesse. On sait de mes chagrins l'inflexible rigueur. Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon cœur ; Et l'on veut qu'Hippolyte, épris d'un feu profane....
Page 280 - 11 n'est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleurs,
Page 224 - Plus d'une fois sur vos tombeaux. Le vieillard eut raison : l'un des trois jouvenceaux Se noya dès le port, allant à l'Amérique ; L'autre, afin de monter aux grandes dignités, Dans les emplois de Mars servant la république, Par un coup imprévu vit ses jours emportés ; Je puis enfin compter l'aurore Le troisième tomba d'un
Page 251 - pas mettre en dépense, Pour ne me donner que l'espoir ? Et que, Philis, on désespère Alors qu'on espère toujours ? Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Et ce n'est point ainsi que parle la nature. Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure,
Page 361 - Tu le savais. Pourquoi me laissais-tu séduire ? De leur furtive ardeur ne pouvais-tu m'instruire ? Les at-on vus souvent se .parler, se chercher ? Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher? Hélas ! ils se voyaient avec pleine licence ; Le Ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence ; Ils suivaient, sans remords, leur penchant amoureux. Tous les
Page 211 - Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant ; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos ames, Tout le bien du monde est à nous, On m'élit roi, mon peuple m'aime ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant : Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même
Page 194 - là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts. LE
Page 149 - je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon' cher ami, on m'a privé de toi ! et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde! Sans
Page 206 - Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux : Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons, J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Page 200 - l'ont : Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, par-tout ; si bien qu'au bout de l'an Il en rapporta davantage. D'argent, point de caché. Mais le père fut sage De leur montrer, avant sa mort, Que le travail est un trésor.