Œuvres de M.A. Jay ...

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Sauvaignat, 1839 - French literature
 

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Page 352 - Fille d'Agamemnon, c'est moi qui la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père ; C'est moi qui, si longtemps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux; Et pour qui, tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Page 199 - Térence est dans mes mains; je m'instruis dans Horace; Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse. Je le dis aux rochers; on veut d'autres discours : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds.
Page 378 - Ah ! fuyez-les plutôt; redoutez leur réponse : je vais vous l'apprendre. Vous leur demanderiez du pain, ils vous diraient : « Allez dans les carrières disputer à la terre quelques lambeaux sanglants des victimes que nous avons égorgées; ou, voulez-vous du sang ? Prenez, en voici. Du sang et des cadavres, nous n'avons pas d'autre nourriture à vous offrir... » Vous frémissez, Citoyens ! 0 ma patrie ! je demande acte à mon tour des efforts que je fais pour te sauver de cette crise déplorable.
Page 239 - Mon imitation n'est point un esclavage : Je ne prends que l'idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si d'ailleurs quelque endroit plein chez eux d'excellence Peut entrer dans mes vers sans nulle violence, Je l'y transporte, et veux qu'il n'ait rien d'affecté, Tâchant de rendre mien cet air. d'antiquité.
Page 54 - Rime, qui donnes leurs sons Aux chansons , Rime, l'unique harmonie Du vers , qui , sans tes accents Frémissants , Serait muet au génie ; Rime, écho qui prends la voix Du haut-bois Ou l'éclat de la trompette , Dernier adieu d'un ami Qu'à demi L'autre ami de loin répète ; Rime , tranchant aviron , Éperon Qui fends la vague écumante...
Page 204 - The man that hath no music in himself, Nor is not moved with concord of sweet sounds, Is fit for treasons, stratagems, and spoils ; The motions of his spirit are dull as night, And his affections dark as Erebus. Let no such man be trusted.
Page 352 - D'un triomphe si beau je préparais la fête. Je ne m'attendais pas que, pour le commencer, Mon sang fût le premier que vous dussiez verser. Non que la peur du coup dont je suis menacée Me fasse rappeler votre bonté passée : Ne craignez rien; mon cœur, de votre honneur jaloux...
Page 66 - L'art n'a que faire des lisières, des menottes, des bâillons; il vous dit : Va! et vous lâche dans ce grand jardin de poésie, où il n'ya pas de fruit défendu. L'espace et le temps sont au poète. Que le poète donc aille où il veut en faisant ce qui lui plaît : c'est la loi.
Page 377 - ... convulsifs de leur ambition et de leur fureur ! Qui pourrait habiter une cité où régneraient la désolation et la mort ? Et vous, citoyens industrieux, dont le travail fait toute la richesse, et pour qui les moyens de travail seraient détruits, vous qui avez fait de si grands sacrifices à la révolution, et à qui l'on enlèverait les derniers moyens d'existence ; vous, dont les vertus, le patriotisme ardent et la bonne foi ont rendu la séduction si facile, que deviendriez-vous?
Page 48 - Tout le jour du loisir ; rêver avec des larmes ; Vers midi , me coucher à l'ombre des grands charmes ; Voir la vigne courir sur mon toit ardoisé , Et mon vallon riant sous le coteau boisé; Chaque...

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