Album du Vivarais ou Itinéraire historique et descriptif de cette ancienne province

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Prudhomme, 1842 - 270 pages
 

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Popular passages

Page 205 - Je vous salue, ô terre, où le ciel m'a fait naître ! Lieux, où le jour pour moi commença de paraître, Quand l'astre du berger brillant d'un feu nouveau, De ses premiers rayons éclaira mon berceau.
Page 268 - Monsieur, en parcourant la Revue des Deux Mondes je lis avec plaisir un article de vous sur les poésies de Clotilde de Surville. Vous avez rencontré parfaitement juste lorsque vous avez attribué ces poésies au Marquis de Surville. Ce [fait est pour moi de la plus grande certitude ; car il m'a été certifié par mon père, qui, ayant...
Page 112 - Les maisons, les fermes isolées, amies ou ennemies, furent tout-à-coup surprises et saccagées, Les chaumières n'étaient pas épargnées davantage , et le bétail des pauvres gens leur servait de rançon ; chose lamentable ! dit Burel. De telle sorte que du matin au soir les portes du Puy restaient ouvertes pour donner asile aux mal.
Page 127 - Prenez ces gants, par lesquels il vous est défendu de toucher chose aucune à main nue, sinon ce qui vous appartient, et ne doit venir entre les mains des autres.
Page 58 - ... de voyages aériens. On ferait un livre beaucoup plus fou que celui de Cyrano de Bergerac, en recueillant tous les projets, toutes les chimères, toutes les extravagances dont on est redevable à la nouvelle découverte. J'ai déjà vu nos politiques de café calculer avec une douleur vraiment patriotique l'accroissement de dépenses que causerait sans doute l'établissement indispensable d'une marirïe aérienne.
Page 220 - Je fais peu de cas de la noblesse, lorsqu'elte n'est pas soutenue par la vertu dont j'aimerais bien mieux laisser des exemples à mes enfants, que de vains titres qui ne serviraient qu'à les déshonorer s'ils n'y répondaient par leurs sentiments et par toutes leurs actions.
Page 203 - ... que nous avons employés. Le seul capable de suivre le système qu'il avoit adopté forcément, mais le seul capable de le suivre, puisqu'il en avoit combiné tous les ressorts, n'étoit pas maître de leur donner le mouvement. Le comte de Bernis enfin, avec plus de faveur que de crédit, n'avoit pas l'autorité active. Rouillé , jaloux d'un associé qu'il ne peut s'empêcher de regarder comme son maître, lui dérobe la connoissance de ce qui se passe chez l'étranger, et (ce qui est incroyable)...
Page 205 - De l'or de ses cheveux, a couvert nos guérets ! Qu'il m'est doux de revoir sur des rives fertiles, Le Rhône ouvrir ses bras pour séparer nos îles, Et ramassant enfin ses trésors dispersés, Blanchir un pont bâti sur ses flots courroucés...
Page 31 - que l'expédient le plus prompt estoit de pren« dre tout le temporel de l'Eglise, en réservant aux « bénéficiers les maisons et terres adjacentes de leurs « bénéfices, et une pension équivalente aux revenus « de ces derniers, que le Roy assigneroit sur les bonnes« villes de son royaume. » Cet avis, fortement appuyé par le tiers-état, fut rejeté par le clergé et la noblesse : mais il donna lieu aux déclamations les plus furieuses contre les ecclésiastiques, et fut la principale...
Page 205 - L'AMOUR DE LA PATRIE. JE vous salue , ô terre où le ciel m'a fait naître*, Lieux où le jour pour moi commença de paraître , Quand l'astre du berger, brillant d'un feu nouveau, De ses premiers rayons éclaira...

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