Der Begriff der Prosa. Von Rector Prof. Dr. Scheele. Proben eines Wörterbuches der österreich. Volkssprache. Von H. Mareta. 119 Beitrag zur Dialectforschung in Nordböhmen. Von Ignatz Petters. Ueber den rheinisch-fränkischen Dialekt und die Elberfelder Mundart insbe- Ueber einige weibliche Charaktere in Schiller's Dramen. Von Dr. Lilienthal. Ueber Schiller's Wallenstein. Von Th. Hohenwarter. Jean Baptiste Rousseau. Von Oberlehrer Dillmann. Faut-il voir dans le changement de forme et de sens qu'ont subi les mots latins en passant au français une infériorité de cette langue? Vom Oberlehrer Dr. Franz Scholle. (Dr. M. Maass.) Beitr. zur Gesch. d. franz. Sprache a. Rabelais' Werken. V. Dr. Schönermark. (M.) Lessing's Laokoon als Lecture in Prima a. Gymn. u. Realschule, v. Dr. Eiselen. Ueber die Berechtigung des Idealen in der Kunst, von Dr. Fr. Braun. Ueber den Begriff des Tragischen. Von Dr. Arthur Jung. Zusammenstellung d. Fremdwörter d. Alt- u. Mittelhochdeutschen. V. W. Wendler. Die Familiennamen von Stolp mit Berücks. der Umgegend, v. A. Heintze. Ueber einige volksthümliche Begriffsverstärkungen bei deutschen und engli- schen Adjectiven. Von Dr. Alexis Dony. Ueber die deutsche Sprache in d. polnischen Oberschlesien. V. Pr. Heimbrod. Zu Konrad's von Fussesbrunnen Kindheit Jesu. Von Dr. Albert Gombert. Ueber das Redentiner Osterspiel. Vom Oberlehrer Drosihn. Zur Kritik und Erklärung des Reineke Vos, von Dr. Friedr. Latendorf. Ideenentwicklung des Spazierganges von Schiller. Von Patriz Anzoletti. Zur Entwicklungsgeschichte der deutschen Historiographie. Von Dr. Ad. Die französischen Fremdwörter in unserm heutigen Verkehr. Von Dr. Laubert. Ueber den Kampf der deutschen Sprache gegen fremde Elemente. Ein Hof-Pfalz-Grafen-Diplom Johann Rist's. Von Dir. Dr. O. Frick. Zur Beurtheilung Klopstock's nach religiösen Gesichtspunkten. Vom Obe- Ueber Wilhelm von Humboldt. Ein Vortrag von Prof. Dr. J. W. Steiner. De Cypriano mago et martyre Calderonicae tragoediae persona primaria. XXXIX. Band, 1. Heft. Abhandlungen. Eugénie et Maurice de Guérin. Von C. Marelle. Le Testament de Pathelin. Von Dr. Muret. Untersuchungen über das französische borgne, borne; trancher. Von Felix Beurtheilungen und kurze Anzeigen. Goethe's Egmont und Schiller's Wallenstein. Eine Parallele der Dichter von 1 49 101 108 Goethe in den Jahren 1771 bis 1775. Von B. R. Abeken. (Merkel.) Romanische Poesien von L. A. Staufe. (Dr. Marthe). Werth der Sprachvergleichung für die classische Philologie, von Dr. Karl Beitrag zur Dialectforschung in Nordböhmen. Von Ignatz Petters. Ueber den rheinisch-fränkischen Dialekt und die Elberfelder Mundart insbe- Jean Baptiste Rousseau. Von Oberlehrer Dillmann. (Hölscher.) Eugénie et Maurice de Guérin.") I. La personnalité communicative et le sens pénétrant de la personnalité sont deux qualités marquantes de l'esprit français. C'est à ces deux qualités que nous devons, d'un côté, toute une littérature unique en son genre de correspondances et de mémoires, et de l'autre, tant d'ingénieux commentateurs, de moralistes sagaces et de fins portraitistes littéraires. A aucune époque ce tour d'ésprit n'a été plus prédominant qu'aujourd'hui. On sait avec quel soin, quelle exactitude minutieuse, sont à présent publiés et appréciés les documents personnels de toute sorte. Tout ce qui porte l'empreinte d'un caractère quelconque, à quelque époque qu'il appartienne, est exhumé, mis en lumière et trouve des lecteurs. De même que le naturaliste sur quelques débris reconstruit tout un monde fossile, une critique universelle et un public intelligent, sur des fragments, des feuilles éparses, sur de simples autographes, se plaisent à recomposer un individu, un groupe, un genre, leur terrain et leur milieu. En cela les méthodes modernes d'investigation ont singulièrement élargi et aiguisé le jugement, mais non sans l'entraîner aussi en plus d'une fausse voie. C'est ainsi que la tendance littéraire dont nous parlons dégénère souvent en une vaine recherche du caractéristique, poussée jusqu'à cet engouement du singulier et de l'excentrique qui découvre ou ressuscite toutes ces curiosités d'hier ou d'aujourd'hui, que les raffinés prônent à l'envi, mais auxquelles le bon sens ne saurait trouver la moindre *) Lu aux conférences publiques de la Société pour l'étude des langues modernes, à Berlin. valeur. Les deux figures que nous allons décrire appartiennent-elles aux renommées de ce genre? Pour une certaine part on aurait pu le penser d'abord. Leur succès continu, la faveur croissante du public semblent prouver à présent qu'il n'y a pas seulement en elles une de ces raretés d'amateurs, surfaites et éphémères, mais quelque chose d'un intérêt général et durable, non pas seulement une curiosité pour les connaisseurs mais encore et surtout une apparition sympathique et bienfaisante pour tous, c'est à dire doublement et vraiment rare et de prix. Qu'on envisage le public ou les personnages, il y a là enfin un phénomène littéraire digne d'étude; et il est étonnant qu'en Allemagne, ce pays de culture polyglotte, une critique multiface, omniface même, comme elle aime à s'appeler, n'y ait jusqu'ici fait aucune attention. Qu'est-ce donc qu'Eugénie et Maurice de Guérin? Un couple fraternel, mort il y a une trentaine d'années bientôt, et dont on vient de publier la correspondance et le journal intime; un jeune poëte malade du sentiment et de l'imagination, destiné à mourir avant l'âge, et sa soeur, son ange gardien, son Electre, son Antigone, comme il l'appelle lui-même. Un peintre qu'on me permette ce procédé d'Anschauungs- Unterrichts - un peintre pourrait les représenter ensemble: lui pensif et abattu, le regard perdu dans l'espace; elle le soutenant et lui montrant du doigt le ciel. Ce tableau semble annoncer d'abord bien du sentimental: et en effet une certaine dose de sentimentalité romantique se retrouve chez Eugénie et Maurice de Guérin. Mais ce qui fait le fond de ces deux âmes, ce qui les a fait revivre, ce qui leur gagne et leur attache tous les jours des coeurs, c'est qu'elles sont l'expression exquise chacune d'un sentiment vrai, profond, intime, intense, qui est en elles pour ainsi dire l'âme de l'âme: c'est en Maurice le sentiment de la nature, et dans Eugénie le sentiment de l'amitié fraternelle uni à la piété. Maurice est le représentant attardé d'un état d'âme et d'une génération poétique aujourd'hui sur le déclin, si non totalement disparus. C'est un enfant du siècle. Lui aussi, il souffre de la grande maladie moderne, la mélancolie universelle, le Weltschmerz; cette maladie méthaphysico- poétique qui s'empare |