Les Avadânas: contes et apologues indiens inconnus jusqu'à ce jour, suivis de fables, de poésies et de nouvelles chinoises, Volumes 1-3

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Benjamin Duprat, 1859 - Buddhist literature - 272 pages
 

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Popular passages

Page 162 - A son retour, il va voir l'empereur. | L'empereur est assis sur son trône. | Tantôt il accorde une des douze dignités , | tantôt il distribue cent ou mille onces d'argent. — L'empereur me demande ce que je désire.
Page 206 - Esprit du foyer, qui préside à la destinée des hommes. Il brûla aussitôt des parfums en son honneur, et le remercia en se prosternant jusqu'à terre. Le lendemain . qui était le premier jour de la première lune de l'année , il adressa ses hommages et ses prières au ciel ; il se corrigea de ses fautes passées , et commença à faire le bien dans toute la sincérité de son cœur. Il changea son nom honorifique, et adopta celui de 2'sengi-tao-jin, c'est-à-dire le Tao-ssé dont les pensées...
Page 108 - Avaddnas (apologue xxv). La promesse vaine et le vain son. « N'estimez que ce qui est vrai et réel. — Un musicien faisait un jour de la musique devant un roi, qui lui promit mille pièces d'or. Il demanda ensuite celte somme au roi; mais le roi la lui refusa.
Page 161 - J'ai parcouru dix mille milles en combattant ; » J'ai franchi, avec la vitesse de l'oiseau, les montagnes » et les défilés. » Le vent du nord apportait à mon oreille les sons de » la clochette nocturne ('); • La lune répandait sur mes vétemens de fer sa froide
Page 154 - En entendant ces mots, la queue l'abandonna. La tête parla de nouveau à la queue et lui dit : « Maintenant que vous êtes la première, je vous permets de marcher en avant.
Page 6 - J'ai pensé qu'un bois desséché et une peau morte ne sauraient propager assez loin l'éloge pompeux de vos bienfaits. Les trésors que j'ai reçus de Votre Majesté, je les ai distribués, sous forme de vivres et de vêtements, aux religieux mendiants et aux brâhmanes, afin de secourir les hommes les plus pauvres et les plus malheureux de votre royaume.
Page 200 - II est vrai que vous ne faites aucune action déshonnête; mais quand vous apercevez une belle femme dans la maison d'autrui, vous la dévorez des yeux, un trouble subit vous agite, et vous ne pouvez la bannir de vos pensées. Dès ce moment, vous avez commis un adultère au fond de votre cœur; seulement vous ne l'avez, pas consommé ! Rentrez un instant en vous-même : auriez-vous assez d'empire sur vous pour imiter le sage Lou-nântseu *, si vous vous trouviez dans la même position que lui?
Page 160 - Jeune fille, à quoi songes-tu ? | Jeune fille à quoi réfléchis-tu? — La jeune fille ne songe à rien, | la jeune fille ne réfléchit à rien. » « Hier j'ai vu le livre d'enrôlement : | l'empereur lève une armée nombreuse. | Le livre d'enrôlement a douze chapitres : | dans chaque chapitre, j'ai vu le nom de mon père! | O mon père, vous n'avez point de grand fils! | OMou-lân, tu n'as point de frère aîné! | Je veux aller au marché pour acheter une selle et un cheval ; | je veux,...
Page 191 - Il était doué d'une rare capacité, et avait acquis une érudition aussi solide que variée; il obtint, à l'âge dix-huit ans, le grade de bachelier. A chaque examen, il ne manquait jamais d'être le premier de tous les concurrents. Mais quand il eut atteint l'âge de trente ans, la détresse dans laquelle il se trouvait l'obligea de donner des leçons pour vivre, et s'étant...
Page 25 - Nlrvân'a, savoir : 1° l'aumône; 2° la conduite morale; 3° la patience ; 4° le zèle ardent pour le bien ; 5° la méditation ; 6° l'intelligence. Bouddha , et éprouva une douce joie. Il ouvrit son cœur à la foi, et demanda à être admis au nombre de ses disciples. Le Bouddha lui expliqua encore le sommaire des quatre vérités sublimes et des huit moyens de délivrance, et aussitôt il obtint la dignité ai Arhat.

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