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LIVRE II

LA RENAISSANCE

(SUITE)

LITT. ANGL.

II —- | .

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I. Les chefs d'école dans leur école et dans leur siècle. - Jonson.

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Ses maladies.

Ses personnages
Franchise et

précision de son style.- Vigueur de sa volonté et de sa passion. III. Ses drames.- Catilina et Séjan. Pourquoi il a pu peindre les personnages et les passions de la corruption romaine. IV. Ses comédies. Sa réforme et sa théorie du théâtre. - Ses comédies satiriques. Volpone. Pourquoi ces comédies sont sérieuses et militantes.- Comment elles peignent ces passions de la Renaissance.-Ses comédies bouffonnes.-La Femme silencieuse. Pourquoi ces comédies sont énergiques et rudes. - Comment elles sont conformes aux goûts de la Renaissance. V. Limites de son talent. En quoi il reste au-dessous de Molière. Manque de philosophie supérieure et de gaieté comique. Son imagination et sa fantaisie.

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L'Entrepôt de

nouvelles et la Fête de Cynthia. Comment il traite la co

médie de société et la comédie lyrique.

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Mœurs théâtrales et pittoresques de la

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cour. - Le Berger inconsolable. Comment Jonson reste poëte jusque sur son lit de mort.

VI. Idée générale de Shakspeare. - Quelle est dans Shakspeare la conception fondamentale. Conditions de la raison hu

maine. Quelle est dans Shakspeare la faculté maîtresse. Conditions de la représentation exacte.

I

Lorsqu'une civilisation nouvelle amène un art nouveau à la lumière, il y a dix hommes de talent qui expriment à demi l'idée publique autour d'un ou deux hommes de génie qui l'expriment tout à fait: Guilhem de Castro, Perès de Montalvan, Tirso de Molina, Ruiz de Alarcon, Augustin Moreto, autour de Calderon et de Lope; Crayer, Van Oost, Romboust, Van Thulden, Van Dyck, Honthorst, autour de Rubens; Ford, Marlowe, Massinger, Webster, Beaumont, Flechter, autour de Shakspeare et de Ben Jonson. Les premiers forment le chœur, les autres sont les coryphées. C'est le même morceau qu'ils chantent ensemble, et dans tel passage le choriste est l'égal du chef; mais ce n'est que dans un passage. Ainsi, dans les drames qu'on vient de citer, le poëte parfois atteint au sommet de son art, rencontre un personnage complet, un éclat de passion sublime; puis il retombe, tâtonne parmi les demi-réussites, les figures ébauchées, les imitations affaiblies, et enfin se réfugie dans les procédés du métier.

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